lundi 3 octobre 2016

Argenteuil, face au secret entretenu, construire les réseaux d'information



Mettre sur la place publique tout ce qui doit l’être

Un article du Parisien 95 daté du 2 octobre revient sur l’arrêté « anti-mendicité » pris par le maire d’Argenteuil au début de l’été qu'il veut aujourd'hui prolonger d'un an.
         Pour notre part, la lecture d’un panneau d’information municipale en juillet nous avait permis de découvrir ce premier arrêté très laid.
         Il est vrai qu’il faut vraiment le vouloir pour s’informer de ce qui se passe localement. Si la Révolution de 1789 avait imposé la publicité des débats et des décisions, il y a loin de la coupe aux lèvres.
         Les panneaux municipaux sont indigents, peu nombreux, et qui a envie de les lire ? Le site internet communal et l’Argenteuillais ne visent pas à informer et à donner la teneur des débats.
         La société demeure marquée par la loi du secret, ce qui est bien la preuve qu’il y a des choses à cacher. C’est vrai à toutes les échelles de l’activité sociale. C’est ce qu’il faudrait briser.
         En stimulant le désir de connaître la réalité parmi la population.
         Et si on ne peut pas l’attendre de l’Etat et de ses serviteurs intéressés au maintien de ce secret, pour notre part nous comptons sur tous ceux que cette réalité révolte pour mettre sur la place publique tous les mauvais coups et les opérations qui se font dans notre dos, et à notre encontre.

Argenteuil, Mendicité, "Roms". Quels autres choix la société offre-t-elle à ces gamins, les adultes de demain ?



Notre brève sur le sujet du 24.07. dernier

Cachez cette misère humaine que je ne saurais voir

Le second arrêté pondu par la municipalité concerne l’interdiction de la mendicité dans un certain nombre de voies de la commune.
         C’est vrai que pour nos âmes que l’on sait bien pensantes cela n’est pas beau du tout, mais vraiment pas joli ces gens qui mendient sur la voie publique, et de surcroît avec des enfants. Oui, ce n’est pas beau du tout parce que l’on est dans une société pas belle du tout.
         Les gamins d’aujourd’hui sont les adultes de demain, et les petits mendiants d’aujourd’hui sont certes les mendiants de demain si l’on ne fait rien. Mais agir, c’est donner dès aujourd’hui à ces enfants la possibilité de connaître une autre vie. Et la priorité, ce serait d’aider à la scolarisation de ces enfants par exemple. Mais ce n’est pas la voie prise ni par l’Etat ni par l’énorme majorité des édiles à part quelques exceptions notables.
         Ce serait là pourtant un bel objectif pour nos âmes sensibles…
         Indifférentes plutôt à la misère du monde, et aux misérables parmi les misérables.

Argenteuil, salle Jean Vilar, où en est-on ?



C’est la méthode que nous avions subie dans l’affaire de la destruction de Joliot-Curie !

Pour illustrer le règne du secret que nous évoquions plus haut, l’exemple de l’avenir du complexe Jean Vilar convient totalement.
         Acte 1. Cela fait des mois et des mois que le maire d’Argenteuil a fait voter à sa majorité une décision qui a enclenché la transformation de cet espace public cher aux habitants et aux associations en un espace privé.
         Acte 2. Pour cela, G. Mothron a évoqué que ce projet ne faisait que continuer celui de son prédécesseur.
         Acte 3. De la part du maire actuel, depuis lors, plus aucune information faisant le point sur l’affaire.
         Acte 4. P Doucet fait profil bas sur la question, et surtout ne met pas sur la place publique ce qu’il prévoyait incognito pour cette partie de l’ « Ile », ou pour le reste de celle-ci.
         Néanmoins quelques informations, circulent « par la bande ». Nous les avons évoquées dernièrement.
         En attendant, des militants associatifs et politiques sont inquiets.

dimanche 2 octobre 2016

LCI : Nathalie Arthaud au journal de... 6 heures hier matin. Face aux "enfumeurs" faire entendre le monde du travail

Philips ; les licencieurs en action contre les travailleurs. Un communiqué de Nathalie Arthaud


Soutien aux travailleurs de Philips !

Communiqué, le 1er.10.16.

 

La direction de Philips, un des plus grands groupes mondiaux en matière d’équipement médical et d’éclairage, a annoncé la délocalisation de 142 postes sur 260 de l’usine Miribel, dans l’Ain, et la fermeture du site de Lamotte-Beuvron où travaillent 89 personnes. Au total 231 travailleurs sont touchés.

         De plus, pour Philips, les licenciements ne suffisent pas. Il faudrait qu’ils coûtent le moins cher possible ! La direction propose aujourd’hui 11 000 euros de prime de départ alors qu’elle avait donné cinq fois plus lors des précédents plans, alors que parallèlement la rémunération des actionnaires est passée de 21 à 24 euros par action.

         Pour les 231 salariés de Philips et leurs familles, pour les sous-traitants, c’est de leur vie qu’il s’agit. L’activité d’éclairage – Lighting - doit continuer, les sites de production ne doivent pas fermer, tous les emplois doivent être maintenus et les salaires payés sur les profits Philips. 

Nathalie Arthaud
Candidate de Lutte ouvrière à l’élection Présidentielle