jeudi 25 août 2016

Départements, communes : dans la Somme comme à Argenteuil, des "économies" dont les plus pauvres sont les premières victimes


Des économies choquantes

 

Le Conseil départemental de la Somme a annoncé la suppression d'une aide aux familles défavorisées. 7000 familles réduisaient un peu leurs dépenses de cantine à l'école primaire grâce à cette aide.

Les sommes perçues étaient pourtant très modestes : 35 euros par trimestre. Mais pour les dirigeants de droite du département, c'est encore trop. Ils se réfugient derrière le fait, que les financements de l'État étant en baisse, ils doivent faire des économies.

L'État se désengage en effet mais, quand il s'agit de faire des économies, au niveau national comme au niveau local, au PS comme à droite ou au FN, c'est sur les plus démunis que cela tombe.

Allemagne : des salaires indignes pour les migrants


Allemagne : des salaires à 80 centimes de l'heure pour les migrants !

 
Le gouvernement allemand a décidé de proposer aux migrants 100 000 offres d'emplois payés à 80 centimes d'euros de l'heure. Pour justifier un salaire horaire encore plus bas que les jobs à 1 euros de l'heure que les pouvoirs publics imposent aux chômeurs de longue durée sous menace de couper les aides sociales, le ministère du Travail a prétendu que c'était l'occasion pour  ces migrants de perfectionner leur allemand.

   Travailleurs de nationalité allemande et de tous les pays, le patronat rêve de les payer à des salaires d’aumône. Raison de plus pour lutter tous ensemble.

mercredi 24 août 2016

RER A hier à l'arrêt entre La Défense et Auber : indigne sans conteste


Pas sérieux

 
Pendant des semaines, le transport des banlieusards de la région parisienne a été compliqué à Paris par la fermeture de la section parisienne centrale de la ligne A du RER, la plus fréquentée de la capitale.

         Les travaux terminés, ce tronçon a été réouvert au trafic lundi matin, alors que de retour des congés, de nombreux voyageurs supplémentaires reprenaient le travail.

         Mais patatraque, une chute de caténaire a entraîné hier mardi au moment de l’heure de pointe la fermeture du tronçon entre La Défense et Auber, et une reprise progressive du trafic seulement en fin d’après-midi.

         Le RER-Ratp relève de la responsabilité du STIF, le syndicat des transports d’Ile de France dirigé par la Région du même nom, dont la chef est V. Pécresse, celle dont un des thèmes centraux de sa dernière campagne électorale était « les transports indignes » des Parisiens et des banlieusards.

         Oui indignes. Et aujourd’hui de sa responsabilité totale.

Canicule : un phénomène climatique mais aux conséquences de nature sociale


Canicule : phénomène climatique, conséquences sociales

 

C’est à un véritable épisode caniculaire auquel on assiste ces jours-ci. Plusieurs départements ont été mis en alerte « canicule » par Météo France dont ceux de la Région parisienne. Il est déjà prévu que cet épisode se prolonge jusqu’à dimanche inclus. Non seulement les températures seront fortes la journée, mais si elles baissent la nuit, elles demeurent élevées.

         Nous avons retrouvé un article de notre hebdomadaire d’août 2008 ( voir ci-dessous) qui cinq ans après la canicule très meurtrière de l’été 2003 s’interrogeait sur les mesures prises pour éviter des conséquence dramatiques en cas de nouvelle canicule.

         Qu’en est-il aujourd’hui en 2016 ? Quelle est la situation dans les hôpitaux et les maisons de retraite ? Sont-elles aujourd’hui capables de faire face en cas d’afflux massif de personnes déshydratées ?

         Il y a, paraît-il une liste des personnes à risques recensées et donc à suivre dans chaque commune. Quelle est son ampleur à Argenteuil ? Quel pourcentage représente-t-elle  de l’ensemble des personnes âgées ?

         Nous pouvons nous étonner une nouvelle fois que le site de la Ville ne soit pas utilisé pour sensibiliser et mobiliser sur cette question l’ensemble de la population.

 

Cinq ans après la canicule de 2003 : les problèmes restent posés

 

Il y a cinq ans, les pics de chaleur enregistrés par les services de la météo atteignaient des records. Dans la capitale, la température avoisinait les 26 degrés à trois heures du matin. Pendant plusieurs jours consécutifs, le thermomètre n'est pas descendu au-dessous de 35 degrés dans la journée.

Alors les urgences des hôpitaux n'ont pas pu faire face : des personnes âgées se sont déshydratées, sans que les pompiers débordés ne puissent leur porter secours. Un pompier relate que, faute de personnel et de moyens, la seule mesure efficace consistait à glisser des steaks congelés sous les bras des personnes âgées. Ce fut une hécatombe : 15 000 personnes décédèrent.

Quelles sont les leçons que le gouvernement d'aujourd'hui tire de ce drame ? Bachelot, ministre de la Santé, se veut très rassurante. Elle dit avoir tout mis en place avec le plan Canicule pour que le drame ne se renouvelle pas.

La ministre dit avoir fait vérifier que toutes les maisons de retraite et les hôpitaux ont installé, à leurs frais, des salles climatisées. Les communes de plus de cinq mille habitants ont recensé les personnes fragiles et peuvent les joindre par téléphone en cas de fortes chaleurs. À la suite de 2003, l'Institut National de Veille Sanitaire (l'INVS) a créé un plan d'alerte canicule.

Mais tous les acteurs présents sur le terrain, pompiers, médecins, infirmiers, brancardiers, aides-soignants et agents de salle, s'accordent pour constater que la situation en cas de grosse chaleur serait particulièrement meurtrière. Le nombre de fermetures de lits en été est plus qu'inquiétant. Le médecin urgentiste Patrick Pelloux propose que soit votée une loi interdisant la fermeture de plus de 10 % des lits en été.

Certes, la population est maintenant sensibilisée, et pour cause, aux risques majeurs. Mais en cas de récidive, le manque d'embauche de personnel soignant, d'agents de service, de pompiers risque d'entraîner à nouveau une catastrophe.

Le ministère de la Santé nous abreuve de beaux discours mais la seule mesure responsable qu'il faudrait prendre, plutôt que de se préparer à distribuer des aérosols d'eau, ce serait d'embaucher tout de suite dans les hôpitaux et les maisons de retraite le personnel qui manquerait gravement en cas de canicule mais qui fait déjà défaut dans une période dite normale.

Claire DESPLANTES (Lutte ouvrière n°2089 du 15 août 2008)

CAC 40 : dividendes à la hausse, il y a de l'argent, il faudra aller le prendre


La France, médaille d’or des dividendes

 
Les dividendes des actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 11% au deuxième trimestre. Ils se sont partagé plus de 35 milliards d’euros en trois mois. Ce sont les banques qui arrosent le plus massivement, faisant aujourd’hui des profits florissants après avoir été sauvées de la faillite par Sarkozy avec l’argent des contribuables, au moment de la tempête financière.

Quand la crise frappe les travailleurs, elle enrichit la bourgeoisie. Avec le soutien actif de Hollande, car c’est la troisième année consécutive que la France est le pays d’Europe où les actionnaires perçoivent le plus de dividendes. 

Quitte à transformer la société en champ de ruines.