samedi 2 juillet 2016

Argenteuil : Conservatoire à Rayonnement Départemental d'Argenteuil : le petit-roi soleil d'Argenteuil veut éteindre le rayonnement de ce conservatoire d'une qualité reconnue par tous



Un conservatoire de qualité à conserver !

Comme l’évoque un parent d’élève du conservatoire de musique, de danse et de théâtre, un vent « délétère » souffle actuellement sur le Conservatoire à Rayonnement Départementale d’Argenteuil, le seul de ce type et de ce niveau de qualité dans le Val d’Oise. Des enseignants n’ont pas vu leur contrat renouvelé et leurs fonctions sont donc abandonnées. Le poste d’un autre, parti à la retraite, voit son horaire réduit pour l’an prochain. D’autres enseignants ont choisi quant à eux de partir vers d’autres lieux plus cléments. Des menaces pèsent sur plusieurs postes de travailleurs « administratifs ».
         Depuis plusieurs mois, le maire d’Argenteuil est parti en guerre contre cette école de qualité. Il a fait voter en mai des hausses exorbitantes et de nouvelles règles concernant les forfaits.
         Il opère tout cela sans aucune concertation et sans aucune  information véritable vis-à-vis des agents de ce Conservatoire, des parents, des élèves.
           Son refrain habituel est que cela coûte cher.
       Croyait-il vraiment qu’avec la Métropole du Grand Paris Argenteuil bénéficierait d’une manne pour la culture ? Aujourd’hui, la culture n’est pas la priorité de la nouvelle Métropole qui préfère, paraît-il, se focaliser sur les infrastructures.
         Figuier blanc, cinéma, depuis des mois, le maire d’Argenteuil a montré son désintérêt pour cette culture, en n’hésitant pas à trancher dans le vif, en prenant le contre-pied sur ce qui se faisait jusqu’à présent.
         Les finances municipales ont certes des limites. Mais tout est aussi question de choix. Le dernier conseil municipal en a donné une "belle" illustration. A la veille d’une année électorale, le maire d’Argenteuil déclare s’apprêter à une diminution des impôts locaux, une des ressources financières de la Ville. Il décide de faire un joli cadeau à quelques dizaines de futurs acheteurs de pavillons via le promoteur Nexity, pour un total qui serait bien utile à la pérennité des moyens du Conservatoire. Et ce ne sont là que deux exemples.
         La culture de qualité a une utilité sociale, et nous renvoyons à notre « lettre ouverte au maire » sur le sujet que nous lui avions envoyée après la suppression de quatre spectacles du Figuier blanc, et à laquelle il n’a jamais répondu.
         Réduire des activités culturelles de qualité n’aide jamais à les faire partager au plus grand nombre. Ainsi, les tarifs du CRD vont augmenter, et nettement. Le cynisme de la municipalité lui fait dire que ces augmentations permettront de réduire les listes d’attente. Cerise sur le gâteau : encore davantage de sélection par l’argent ?
         Non à cette attaque en règle qui vise la qualité et le rayonnement de cet équipement culturel majeur de la commune ! DM

Loi Travail : Valls, Le Foll, Macron : urgence, besoin de boules Quies et de bonnes jambes.



Au tramway où vont les choses, pas étonnant

Hier au soir, Valls a eu bien du mal de terminer le discours qu’il avait prévu de faire à l’occasion de l’inauguration du tramway T4 de Montpellier dans l’Hérault.
         Sur fond de drapeaux rouges, les sifflets et les huées n’ont pas cessé de fuser.
         Il partage avec son ami Macron le même sort : pas de déplacement sans manifestation. C’est le prix lorsque l’on accroche son wagon aux patrons.
         La lutte contre la loi Travail continue plus que jamais.

Le Foll face aux manifestants : courage, fuyons !

            Mercredi soir dernier, à Bordeaux, c’était le tour de Le Foll à devoir écourter son meeting devant la colère de manifestants contre la loi travail et quitter les lieux sous la protection de son service de sécurité.
            Le gouvernement laisse entendre que la mobilisation faiblit. Le Foll a pu constater personnellement que ce n'était pas tout à fait le cas.
            Eh oui, être porte-parole d'un gouvernement au service du patronat n'est pas toujours un métier de tout repos !

On nous informe

Pour la manifestation de mardi 5 juillet :

Cergy :

1 car :    à la Maison des Syndicats à Cergy
26 rue Francis Combe.
Inscriptions à l'UD au 01.30.32.60.22

Argenteuil :

1 car :     à la salle Jean Vilar à Argenteuil
               Boulevard Héloïse
.
Inscriptions au 01.34.10.55.11

UNE PARTICIPATION DE 5 EUROS VOUS SERA DEMANDEE

Lutte ouvrière, un hebdomadaire communiste. Lisez la presse ouvrière, lisez la presse révolutionnaire !



2500 numéros, mais une presse ouvrière toujours aussi jeune

Notre hebdomadaire Lutte ouvrière passe cette semaine le cap du 2500ème numéro.
         Au-delà de l’exposition au fil de l’actualité des positions politiques des communistes internationalistes et révolutionnaires, notre journal Lutte ouvrière réserve une part importante de ses pages à des correspondances ouvrières. Il est un des derniers à le faire.
         Les médias bourgeois sont multiples et gigantesques. Ils monopolisent le champ de l’information. La classe dominante tente ainsi d’incruster son idéologie et ses préjugés sociaux.
         Pour les contrer, les moyens de notre presse ouvrière sont encore faibles, mais elle ne plie pas.
         A ceux qui dénoncent le monopole de la bourgeoisie de soutenir ceux qui s’y opposent :
         Abonnez-vous à notre journal. 20 euros pour six mois, 40 pour un an, c’est peu. Pour le faire, passez par nos soins !
         Achetez-le au numéro à nos militants, dans leurs permanences, et dans les kiosques qui le diffusent.
         Le 1er numéro de Lutte ouvrière parut en juin 1968. Ces évènements furent une date dans la renaissance du courant communiste révolutionnaire détruit par le stalinisme.
         Près d’un demi-siècle plus tard, et plus que jamais, notre presse rapporte les faits de l’exploitation, analyse, et appelle à l’action le « camp des travailleurs ». Lisez, soutenez la presse révolutionnaire, lisez Lutte ouvrière !