lundi 2 mai 2016

Loi Travail et autres attaques générales et locales, la lutte de tous nécessaire


Une lutte de tous nécessaire

 
Nous voilà en mai. Dans moins de quinze jours maintenant, ce sera notre fête annuelle à Presles, l’occasion de faire la fête mais aussi de discuter de l’actualité et des luttes à mener. L’actualité générale et locale nous en donne largement matière.

         Rien n’est joué pour cette loi Travail à propos de laquelle les soit disant « représentants du peuple » vont commencer à palabrer. Tout reste à faire pour les faire reculer, c’est-à-dire pour imposer le retrait pur et simple de la loi.

         Il faut poursuivre et amplifier la mobilisation. Ce combat concerne l’ensemble du monde du travail. Si rien ne s’y oppose dès maintenant, les travailleurs du public subiront demain la version « public » de cette attaque d’ampleur. Elle concerne toutes les générations, les jeunes en particulier.

         Localement, le petit pouvoir qu’est celui de la municipalité considère que si « l’avenir appartient aux Argenteuillais », le présent lui appartient, et qu’elle peut bafouer des droits élémentaires que sont la liberté d’expression, la liberté de réunion, et le droit pour tous d’utiliser les moyens communaux. Notre demande pour obtenir une salle municipale pour y tenir une réunion le 26 mai n’a toujours pas eu de réponse à ce jour.

         L’affaire de la déprogrammation des deux films continue. Elle a fait un certain bruit médiatique. Une pétition de protestation circule. Un rassemblement aura lieu samedi prochain.

         Les questions que nous discutons semaine après semaine concernant l’Ecole sont toujours en suspens. On parlait naguère d’ « éducation prioritaire » dans nos quartiers. Il n’y en a plus que le souvenir. Mais bien des enseignants, des travailleurs municipaux et autres, nombre de parents ne l’acceptent pas.

         Voilà donc bien des sujets de mobilisation qui doivent nous réunir. Contre des attaques multiples, mais qui vont dans le même sens, et dont la loi Travail est aujourd’hui le point central.

         Alors faisons de ce mois qui commence un joli mois de mai.

Assurance-maladie, médecins et conscience


Le gouvernement veut transformer des médecins en flics

 L’Assurance-maladie propose une prime aux médecins s’ils donnent des arrêts de travail d’une durée de référence fixée par l’Assurance-maladie. Et la ministre de la Santé a justifié cette proposition en précisant que les médecins prescrivant « trop » d’arrêts maladie n’auront « pas de valorisation financière ». Elle leur propose une carotte contre le serment d’Hippocrate.

Le prétexte de ce flicage des malades et des pressions sur les médecins est le déficit de la Sécu. Bizarrement, le gouvernement ne propose pas de fliquer les entreprises, les services de l’Etat, les hôpitaux ou les collectivités locales comme celle d’Argenteuil dans certains services, qui usent les travailleurs jusqu’à ce qu’ils soient obligés de s’arrêter. Bizarrement, il ne propose pas encore moins d’utiliser les milliards de subventions au patronat, versés par l’Etat, pour combler le déficit de l’Assurance maladie.

Dur avec les malades, couard avec les patrons, c’est ça un gouvernement dit de gauche.

Services publics utiles à la population : la peau de chagrin


Nos camarades de Bezons nous communiquent
 
Trésorerie de Bezons : pas de quoi se réjouir !

 
La direction des finances accuse la CGT de vouloir faire peur aux agents des finances en tenant des propos alarmistes sur la disparition de la trésorerie de Bezons. Selon elle, la fermeture de la trésorerie de Bezons ne serait pas à l'ordre du jour, seul le service des impôts sera transféré à Argenteuil...  C'est un engagement limité dans le temps qui ne change rien aux suppressions de postes ni aux fermetures déjà programmées dans d'autres villes du département.
       ServLes agents et les usagers de Bezons ne devraient pas se sentir concernés par ces attaques ?

 

dimanche 1 mai 2016

1er Mai : la manifestation des travailleurs du monde


Manifestons le 1er mai !

Le révolutionnaire Karl Liebknecht manifestant le 1er mai 1916 contre le guerre 
125 ans après sa première proclamation, le 1er mai reste la journée internationale des travailleurs. Il ne s’agit pas seulement de commémorer les luttes passées mais d’affirmer la nécessité des luttes présentes et futures, jusqu’au renversement définitif du capitalisme sur toute la planète.

         Les récentes manifestations contre la loi El Khomri le prouvent : patronat et gouvernement attaquent les droits des travailleurs et il est nécessaire de leur résister. Mais ce n’est pas seulement en France que les possédants passent à l’attaque. Rien qu’en Europe, de l’Angleterre à l’Espagne, de la Grèce à l’Allemagne, ils défendent leurs privilèges par des plans d’austérité qui s’en prennent aux conditions de travail, au niveau de vie, aux services utiles à la population.

         Qu’ils aient ou non un emploi, qu’ils vivent dans leur pays ou qu’ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres, les travailleurs ont des intérêts communs par-delà les frontières. Les possédants défendent leurs intérêts de classe. Le 1er mai est l’occasion pour les travailleurs d’affirmer les leurs.

         Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui auront lieu dans différentes villes.

À Paris : rendez-vous à 15 heures place de la Bastille

Lutte Ouvrière se rassemblera devant la gare de Lyon, à l'angle de la rue de Lyon et du boulevard Diderot, à partir de 13h30.

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Presse en difficulté, culture en recul


Lisez la presse, et surtout, lisez la presse révolutionnaire !


Depuis mardi 26 avril, le Relay bar-marchand de journaux est définitivement fermé à la gare d’Argenteuil-centre. Ce n’est pas une bonne chose.

         Cette fermeture rendra un peu plus grise cette gare qui n’exprime déjà pas la joie de vivre.

         C’est aussi la fermeture du dernier kiosque de presse de cette gare qui en compta jusqu’à trois si l’on inclut celui, proche, qui fonctionnait naguère près du marché de la Colonie.

         Combien de points de vente de journaux-librairie ont disparu sur la Ville ces dernières années et ces dernières décennies ? Celui de l’avenue de Stalingrad ? Fathi du boulevard Léon Feix ? Rue Paul-Vaillant-Couturier ? Et ce n’est pas la vente de la presse dans des grandes ou moyennes surfaces commerciales qui peut jouer le rôle de ces petits points de vente qui étaient aussi des lieux de sociabilité.

         Cela contribue au recul de la presse, et de la presse quotidienne, et ce n’est également pas une bonne chose.

         Avec ce kiosque de la gare disparaît aussi un point de vente de notre presse Lutte ouvrière.

         Sur ce plan, bien évidemment, nos points de vente militante tiennent le coup, en particulier notre permanence du vendredi soir. Vous pouvez trouver également notre presse à la librairie du Preses-Papier, avenue Gabriel Péri.