AB-Habitat, Argenteuil, chauffage et rivalités entre élus

Les rivalités politiciennes se chauffent, elles, de ce bois là

 

A propos des problèmes de chauffages que les locataires de la cité Victor Hugo de Bezons ont eu à subir dernièrement plusieurs jours durant, et ce que nous en avons dit, Mouloud Bousselat nous a transmis le commentaire suivant : « Le réseau de chaleur qui couvre la quasi intégralité du parc de logement social et de nombreux équipements publics, initialement Argenteuillais, était prévu pour s'étendre à Bezons. Malheureusement et inexplicablement, l'Agglomération n'a jamais consenti à récupérer la délégation de service public permettant d'étendre son périmètre. Aujourd'hui, l'usine d'incinération gérée par NOVERGIE est sous utilisée et reste sous la gestion exclusive de la ville d'Argenteuil. Compte tenu des relations exécrables entre l'ex CAAB et l'actuel maire d'Argenteuil, je ne suis pas sûr que Georges Mothron soit disposé à faire ce "cadeau" à la ville de Bezons alors que l'intéret général le supposerait. Les locataires Bezonnais restent donc tributaires du bon fonctionnement des installations souvent obsolètes et du bon vouloir d'ERDF. »

         Je remercie Mouloud de ces éléments. S’ils correspondent bien à la réalité, ils seraient à porter à la longue liste des dommages créés par des considérations et autres rivalités politiciennes dignes de Clochemerle mais qui se produisent aux dépens de l’intérêt de la collectivité et des habitants.

"Jungle" de Calais : une société ignoble à l'image de "responsables" politiques sans coeur

Calais : un acte de protestation qui en dit long

 

Tandis que le démantèlement d’une partie de la «jungle» de Calais continue à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, huit réfugiés iraniens se sont cousus la bouche avec des aiguilles et du fil pour dénoncer la destruction de leur abri et la façon révoltante dont ils sont traités. Ils ont brandi des pancartes « Nous sommes humains », « où est votre démocratie ? Où est notre liberté? » Des images qui valent de longs discours.

9 mars : privé, public, tous concernés !

Privé, public, un seul même combat !

 

Les nouvelles attaques d’ampleur du gouvernement contre les travailleurs ne concernent pas seulement les travailleurs du privé qu’elles visent directement, mais l’ensemble du monde du travail, ne serait-ce parce qu’elles entendent faire revenir en arrière la condition ouvrière pour les générations futures. Elles engagent l’avenir de nos enfants. Mais au-delà de cet aspect, chacun se doute que comme d’habitude, les reculs engagés contre une fraction des travailleurs préparent ceux qui sont dans les cartons concernant les autres catégories du monde du travail. Souvenons-nous de ce qui s’est passé pour les retraites, les reculs successifs pour les uns depuis 1993 préparant les suivants subis par les autres.

         Les différentes attaques du projet Hollande-Valls-El Khomri peuvent se décliner au niveau des différentes fonctions publiques. Chaque recul qui s’adressait aux travailleurs du privé a préparé des reculs identiques pour les travailleurs de la fonction publique. Seuls les naïfs peuvent s’imaginer que l’allongement drastique du temps de travail qui est au cœur de l’offensive actuelle de la voix gouvernemental de leur maître patronal ne nous concernera pas demain.

         Nous ne savons pas si le mécontentement incontestable actuel débouchera sur la correction que le gouvernement mérite, que nous souhaitons, et qui serait salutaire pour l’avenir de chacun, mais tous les travailleurs, quels qu’ils soient, de la fonction publique comme du privé, titulaires et travailleurs contractuels auraient intérêt dans les jours et les semaines qui viennent à se retrouver tous ensemble pour peser pour que le gouvernement retire son projet scélérat. Cela favoriserait alors grandement le traitement de toutes nos revendications, locales et autres, qui sont en suspens depuis des années.

 

On nous informe

 

Du syndicat CGT des agents territoriaux d’Argenteuil

 

Argenteuil, le 2 mars 2016

 

La révolte gronde…

 

Depuis la publication de la future loi El Khomri, dénommée « Nouvelle liberté et protection pour les entreprises et les salariés », les travailleurs, les privés d’emplois, les jeunes… s’interrogent sur l’avenir que le gouvernement et le patronat leur réserve.

 

Ce texte offre en effet, une liberté totale au patronat et constituerait, s’il était adopté, un recul historique des droits pour les salariés.

 

Tous les syndicats (fait historique depuis plus de 3 ans) se sont réunis le 23 février 2016 pour préparer une riposte d’envergure.

 

La pétition en ligne : https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci que nous vous appelons à signer, recueille aujourd’hui plus de 860 000 signatures et nous espérons 1 000 000 en fin de semaine.

 

Cela démontre une mobilisation massive (comme le mouvement contre le CPE) qui s’étend auprès des jeunes, des étudiants, des associations.

 

Notre syndicat CGT a déposé un préavis de grève de 24 H pour la journée du mercredi 9 mars 2016.

 

Rassemblement à 12 H 30 devant le MEDEF, avenue Bosquet (métro École militaire) et manifestation en direction du Ministère du Travail, rue de Grenelle.

 

Départ en car à 11 H 15, salle des Fêtes Jean VILAR.

Inscrivez-vous au 01.34.23.69.59

 

 

Nathalie Arthaud dénonce le projet El Khomri - la vidéo

Femmes : un combat pour l'égalité qui continue plus que jamais

L’égalité pour les femmes est un combat

 

Le numéro de cette semaine de l’Argenteuillais porte sur la journée prochaine du 8 mars. Il présente les nombreuses animations organisées à cette occasion autour de la question de la situation des femmes dans la société.

         Mais pourquoi avoir titré ce numéro : « Les femmes à l’honneur ». Cela donne une impression de « fête des mères », mères que l’on décore une fois par an pour leur dévouement. La journée du 8 mars, décidée par les révolutionnaires communistes du début du XXème siècle se voulait une journée de lutte pour les droits et l’égalité des femmes, organisée à cette occasion dans tous les pays. Mais nous n’attendions pas autre chose de la municipalité.

         En revanche, félicitation pour la photo de couverture. Reprise arrangée d’une photo des années 1940, elle présente une femme alerte et décidée que l’on pourrait prendre pour une kolkhozienne revenant de quelque champ d’Ukraine. Mais n’hésitant pas, et plus ouvertement et à plus juste raison, à faire le geste de l’ancien maire, une ébauche de bras d’honneur (c’est peut-être de cela dont parlait le rédacteur) à une société machiste et qui n’a guère progressé pour les femmes, sur bien des terrains.