lundi 2 novembre 2015

Ligne J et projet de nouveau couloir ferroviaire : quand le conseil départemental oublie qu'Argenteuil relève du Val d'Oise



Encore un petit effort messieurs

On peut lire sur « Vonews », la télévision du Val d’Oise, l’information suivante : « Le Conseil départemental du Val d’Oise prépare ses cartouches contre le projet de fret ferroviaire sur la ligne J. Les élus ont demandé à Bruitparif, association d’observation du bruit en Ile-de-France, de mesurer les nuisances sonores le long de la ligne J. Six bornes ont été posées dans six communes différentes sur le parcours. Les résultats seront connus à la fin de l’année… ».
         Et plus loin : « Le Conseil départemental du Val d’Oise a donc missionné Bruitparif, une association d’observation du bruit en Ile-de-France, pour procéder à des relevés le long de la voie ferrée sur 6 communes, Chars, Ableiges, Osny, Eragny, Cormeilles-en-Parisis, Herblay.« Le but, c’est d’avoir un relevé légal et public de la situation actuelle explique Alexandre Pueyo, conseiller départemental du Val d’Oise en charge de la Charte Val d’Oise Durable. Cela nous permettra d’avoir un vrai outil de comparaison. Et si le projet malheureusement se fait, permettre aux associations de riverains d’avoir une vraie valeur de bruit pour des éventuelles indemnisations, et de pouvoir comparer avec d’autres lignes qui accueillent déjà du fret. »
         Bien. La construction d’u nouveau couloir ferroviaire reliant Le Havre à Gennevilliers, via en partie la ligne J actuelle est effectivement grosse de danger. Et nous sommes très heureux que le conseil départemental du Vald’Oise s’intéresse aux habitants de Chars, Ableiges, Osny, Eragny, Cormeilles-en-Parisis et Herblay. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? A ce que l’on sache, la ligne ne s’arrêtera pas à Cormeilles en Parisis. Alors ?
         Alors encore un petit effort. Même bientôt incorporée à la Métropole du Grand Paris, Argenteuil relèvera toujours du conseil départemental !

Education : tarifs de la restauration dans les collèges : une hausse insupportable dans le Val d'OIse



Il faut l’annulation de la mesure !

La hausse des tarifs de cantine dans les collèges du Val d’Oise, décidée par le conseil départemental, est catastrophique pour de nombreuses familles. Elle est la conséquence de la modification de l’ensemble de la grille tarifaire qui entraîne une augmentation moyenne de 25%. En outre, le calcul prend dorénavant en compte le « quotient familial » de la CAF. C’est la « double peine ».
         Les conséquences de tout cela, c’est-à-dire de leurs propres décisions, ont dû échapper à des élus du conseil départemental qui ne doivent avoir guère ( !) d’enfants en âge de fréquenter le collège.
         Il faut donc qu’ils atterrissent, à l’image d’un Valls et d’un gouvernement qui viennent de découvrir -sur un autre plan- les conséquences calamiteuses d’une de leurs décisions, sur de nombreux anciens, qui viennent de passer de la « non-imposition » de la taxe d’habitation au paiement de celle-ci. Ce qu’ils appellent une « bourde » ! Valls envisage le remboursement.
         Le conseil départemental doit repenser d’urgence le calcul des tarifs de cantine dans les collèges. Les parents doivent l’y aider, avec détermination. D'autant que du côté de l'aide -directe ou indirecte- de l'aide au patronat, comme ces messieurs disent, "il y a du grain à moudre" !

dimanche 1 novembre 2015

Agglomération Argenteuil Bezons, AB-Habitat : à J-60, un flou persistant, une inquiétude grandissante



J-60

Le 1er janvier 2016, dans deux mois, l’Agglomération Argenteuil-Bezons et AB-Habitat auront cessé d’exister. Pour la population, pour les locataires, pour le personnel, le plus grand flou demeure sur ce qui va suivre.
         Chacun des agents titulaires de l’Agglomération a bien reçu une lettre de la sous-préfète d’Argenteuil lui indiquant un « atterrissage » soit sur le territoire d’Argenteuil soit sur celui de Bezons. Mais cette lettre n’est même pas nominale, et en conséquence, sans valeur. Quant aux agents contractuels de l’Agglomération, ils n’ont rien reçu, et ils sont très inquiets sur leur avenir.
         Les agents du service du ramassage des ordures ménagères (OM) doivent rejoindre le « syndicat Azur » dit la sous-préfète, mais ce syndical intercommunal en question, chargé jusqu’à ce jour de traiter les déchets, ménagers et autres, lui n’a toujours pas donné son accord à l’accueil de ces travailleurs des OM, et ne s’est toujours pas organisé en conséquences !
         L’après-AB Habitat ne sera décidé au mieux que fin novembre. Un appel d’offre pour sa reprise a été lancé. Les organismes intéressés ont jusqu’au 15 de ce mois pour présenter leur dossier de candidature. Pour les agents, c’est l’imbroglio. Ceux d’entre eux qui sont fonctionnaires ont pu espérer une possibilité de détachement dans le cas où la proposition de la « coopérative » qui a les faveurs des anciens dirigeants d’AB-Habitat serait retenue. Aujourd’hui, ce n’est plus si simple.
         Bref, de sombres nuages s’accumulent. Face à cette situation inquiétante, les agents de l’Agglomération et d’AB-Habitat, à J-60, ne peuvent compter que sur leur propre orage.