dimanche 31 août 2014

P Doucet : un des 200


« Ni godillots ni déloyaux », ça dépend vis-à-vis de qui

« Ni godillots ni déloyaux », tel est le titre de l’appel des « 200 » députés PS qui soutiennent la politique de Valls. Parmi eux, sans surprise, la signature du député d’Argenteuil-Bezons, P. Doucet, lequel, du soutien aux déclarations « anti-Roms » de Valls, à l’initiative d’un texte d’appui au même à la veille du vote de confiance en avril dernier, n’a jamais ménagé ni sa peine ni son allégeance à son mentor.

         Alors « godillot » ou pas ? Cela le regarde quand il jette un coup d’œil sur ses chaussures.

         « Déloyal » ? Vis-à-vis de ses amis politiques, cela le regarde encore.

         Mais quant à ses électeurs ?

         C’est la nature politique de tous ces gens-là de faire le grand écart entre des promesses électorales et la réalité de leurs prises de position ultérieures.

         Sûr qu’avec l’application du principe de la « révocabilité » des élus, au vu de ce grand écart, il ne serait pas resté député bien longtemps. C’est en tout cas, ce que mesure la hausse de l’impopularité des uns et des autres.

CAAB : face à un éclatement "projeté", habitants et salariés doivent prendre la parole


Loin de la coupe aux lèvres…

 

Le préfet de la région Ile de France vient de présenter le projet de redécoupage des « communautés de communes » pour l’Ile de France que ses services ont concocté.

Le projet tient compte du « divorce » de l’agglomération d’Argenteuil-Bezons tel qu’il a été proclamé par la municipalité d’Argenteuil en juillet.

Le fonctionnaire éjecte Bezons du côté des Yvelines ! Argenteuil, quant à elle, est rattachée, selon ce projet, à la Métropole du Grand Paris comme le souhaite le maire de la Ville.

Cela dit, on apprend que pour que tout cela se fasse, il y a tout de même la nécessité d’un vote au… conseil communautaire.

Comme la majorité des élus de celui-ci n’est pas d’accord avec l’éclatement de la CAAB, comme nous n’arrêtons pas de le répéter, il y a encore bien loin de la coupe aux lèvres.

Quant aux habitants des deux Villes et aux salariés de la CAAB, ils apprécieront comme il se doit des projets qui se font dans leur dos !

Communauté d'agglomération : quand les travailleurs d'une communauté d'agglomération se battent pour la hausse de leurs salaires


La lutte a payé. La preuve par Valls, pardon par l’ex-communauté de Valls

 

C’était à Evry, dans l’Essonne, l’ex-« fief » de Valls. A l’issue d’un mouvement,  il y a quelques semaines, les travailleurs de la Communauté d’agglomération d’Évry ont fini par obtenir satisfaction.

Prenant la suite des agents éboueurs, beaucoup de travailleurs de l’agglomération ont décidé de se mettre en mouvement. Ils demandaient eux aussi 80 euros mensuels. Les assemblées générales ont été très nombreuses et combatives : près de 90 personnes y ont participé, notamment des travailleurs des piscines et des espaces verts.

En fin de compte, la direction a fini par lâcher 55 euros pour les bas salaires, pour les autres de 45 à 15 euros selon le régime indemnitaire de l’agent, avec effet rétroactif au mois de mars.

C’est une petite victoire qu’on doit à la détermination des travailleurs de l’agglomération.

samedi 30 août 2014

Rentrée à risques en tous genres


Le maire d’Argenteuil est sans doute un « bon père de famille », mais à ce que nous sachions un père d’enfants qui vivent depuis des lustres de leurs propres ailes. Il n'a donc plus rien, lui, à débourser !

 
Les parents d’élèves vont sentir la douloureuse avec la hausse des tarifs municipaux les concernant à compter du 1er septembre : restauration, centre de loisirs durant les vacances, centres de loisirs et accueils du matin et du soir. Des hausses que ne contrebalancent pas des baisses pour les activités du mercredi. Le budget familial des « bons pères de famille » et des deux parents va en prendre un sacré coup.

Des hausses inacceptables qui pénalisent les plus pauvres.

 

Une assiette moins chère à Bezons, et pourquoi pas à Argenteuil !

 
Bien sûr, la municipalité avance bien des raisons à ces hausses. Et, en particulier, dans l’information distribuée en direction des familles, elle établit un comparatif de la place d’Argenteuil comparée à celle d’autres villes « pour les tranches les plus élevées » des tarifs de cantine. Sur ce graphique, Argenteuil serait en très bonne position, comme une ville la moins chère.

Ce n’est pas ce genre de graphique sorti du chapeau qui peut mettre du baume au cœur quand il faut débourser.

Par ailleurs, Argenteuil y est dépassé par Bezons qui présente un tarif moins élevé.

D’accord c’est une municipalité PCF préoccupée sur ce plan des plus modestes. Mais pourquoi ce qui y est possible ne l’est pas à Argenteuil.

 

Un des ingrédients d’un mauvais début

 
Comme chacun sait, rien n’est réglé à Argenteuil au niveau de la rentrée scolaire de lundi. Voilà un des problèmes parmi d’autres qui nous a été signalé.

L’école commencera dorénavant à 8 heures 45. Le personnel Atsem commençant aussi maintenant son travail à cette heure-là, il ne peut donc pas être installé à ce moment-là depuis dix minutes dans les classes pour accueillir les bambins de maternelle, comme il le faisait jusque-là, à partir de 8 heures 20 quand l’école commençait à 8 heures 30.

L’accueil est pourtant un moment déterminant de la journée de maternelle, surtout le matin.

Dès mardi, on risque de voir les écoles n’ouvrir qu’à 8 heures 45, au lieu de 8 heures 35, comme cela doit se faire pour que tout se passe dans de bonnes conditions.

Bonjour l’ambiance !



 
Rien dans le magasin. Ce n’est pas comme dans le coffre des banques qui pompent les finances municipales !

 
Pour faire face  aux travaux de fin de vacances dans les écoles, c’est la catastrophe. Les employés municipaux sont sollicités partout pour répondre aux demandes de petits travaux urgents, mais il n’y a pas de matériel pour les effectuer, et donc ils ne peuvent pas faire grand-chose. Le magasin de matériel est vide, vide comme chez vide. Pour la municipalité, il n’y a plus d’argent !

Une situation qui va vite poser de très gros problèmes, à partir du 2 septembre.



 

Université d'été du PS : ça manoeuvre ferme



Manœuvres « à gauche » (la énième et pas la dernière) : comme d’habitude rien de bon à en attendre
 

Ce week-end, à l’université d’été du PS, les « frondeurs » projetteraient de s’élever contre la politique de Valls. Montebourg continue à se poser de son côté en opposant de gauche, tandis que Mélenchon se dit « intéressé » la par ses positions sur l’économie. Quant à Pierre Laurent, secrétaire du PCF, qui lui aussi se rendra à l’université du PS, il veut « préparer une nouvelle majorité politique » avec tous ces gens-là.

Ces manœuvres sont menées par des politiciens qui voudraient ne pas perdre tout leur crédit pour préserver ou regagner des postes dans les prochaines échéances électorales. Rien à voir donc avec les intérêts des travailleurs.