vendredi 27 juin 2014

Argenteuil-Orgemont-Volembert-Joliot-Curie : un mauvais coup contre les habitants



Chômage en hausse, service public à la baisse !

C’est à une trentaine d’habitants que nous nous sommes retrouvé hier au soir sur le parvis de la mairie pour demander le maintien en poste du directeur de la maison de quartier de Joliot-Curie, licencié au terme de son contrat de deux ans.
         C’est l’incompréhension pour ces habitants, qu’au-delà de l’emploi de ce responsable, on gâche de cette façon tout le travail réalisé au bénéfice du service public, ces dernières années, dans ce quartier. Une délégation à laquelle j’ai participé a rencontré le directeur de cabinet du maire et les deux conseillères municipales d’Orgemont-Joliot-Volembert.
         Leur argument pour licencier ce directeur est l’argument récurrent. Il faut faire des économies, sinon, on ne pourra pas payer les paies du personnel sur Argenteuil à compter du 1er novembre prochain !
         Pour eux, les habitants n’ont rien à craindre. Le directeur-adjoint prendra la place du directeur. Et Joliot-Curie récupèrera peut-être un agent du Val, Sud ou Nord, je ne sais plus, sous employé là-bas, selon eux, et roule ma poule…
         Dans trois jours, il y aura un chômeur de plus, et le travail entrepris pour qu’il y ait plus de fraternité et moins de soucis pour les habitants de ce quartier d’Argenteuil.

jeudi 26 juin 2014

Nathalie Arthaud dans les médias

Demain matin

vendredi 27 juin
08h45 - LCI - La matinale
Nathalie Arthaud sera l’invitée de l’émission

Argenteuil, licenciements, Agglomération




Licenciement de contractuels : une saine réaction

La CGT des personnels territoriaux d’Argenteuil appelait les personnels de la commune à se rassembler à 10 heures devant le parvis de la mairie.
         Une centaine d’agents ont répondu à cet appel.
         L’important a été de se retrouver ensemble pour dénoncer ces licenciements. Il y avait des travailleurs visés par ces licenciements, mais également des salariés titulaires scandalisés par cette situation. De nombreux services étaient représentés : des Ecoles, de la médiathèque, des services techniques, des Sports, de l’évènementiel, de la communication, des maisons de quartier,... Des agents de la mairie étaient également présents.
         En tant que membre de l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil on m’a proposé de prendre la parole, ce que j’ai fait bien volontiers.
         J’ai insisté sur l’importance d’une telle réaction pour tous, agents contractuels comme titulaires. Ce n’est pas seulement le sort individuel de travailleurs qui ont besoin des moyens pour vivre, c’est également les services publics pour toute la population locale qui sont en jeu.

Flagrant délit de contre-vérité flagrante

Nous le redisons. Quand le maire affirme (en passant, dans un coin) que l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons sera dissoute le 15 juillet, cela a la même  valeur que lorsqu’il nous disait hier qu’il n’appliquerait pas la réforme des rythmes scolaires.
         Nous ne vivons pas sous un régime de dictature, et encore moins à la seule échelle de notre commune de surcroît. Ce n’est pas seulement lui, ni même le conseil municipal d’Argenteuil qui peuvent décider. Il devra, comme pour les horaires de l’Ecole suivre des procédures qui ne s’arrêteront certainement pas le 15 juillet.
           Lors d'un conseil municipal extraordinaire, début d'avril, toujours à propos de l'Agglo, une manoeuvre du même type avait été tentée. Un échec.
             Une récidive ?

CAAB Argenteuil-Bezons : dissolution ? Du lard ou du cochon ?



Dans sa lettre du maire, celui-ci vient d’annoncer la dissolution de la CAAB au… 15 juillet ! C’est vrai, dans un petit coin.
         Le 9 mai dernier, il écrivait aux parents d’élèves qu’il n’appliquerait pas la réforme des rythmes scolaires. Mais il vient d’annoncer qu’il l’appliquerait !
         On ne peut pas croire quelqu’un qui procède de cette façon.
         Alors, du poker menteur ?
         L’inquiétude grandit dans le personnel voire dans la population.
         Attention.