mercredi 4 juin 2014

Des milliers de retraités ont manifesté



Des milliers de retraités se sont retrouvés pour manifester contre la baisse de leurs revenus. Après une vie de travail, un retraité sur deux touche une pension inférieure ou égale à 1 200 euros mensuels et 17 % sont en dessous du seuil de pauvreté.
Avec son nouveau plan d’économies, le gouvernement fait les poches des travailleurs et celles des retraités : hausse de la TVA, taxe de 0,3 % sur les retraites imposables, report de la prochaine revalorisation au 1er octobre 2014. Avec en prime le gel des pensions jusqu’en 2015.
Les pensions et les salaires ne suffisent pas pour vivre : leur augmentation et leur indexation sur la hausse réelle des prix est une mesure qu’il faudra imposer au grand patronat et à ce gouvernement à son service.

M. Mothron et la cité Joliot-Curie



M. Mothron Georges pris en flagrant délit de mensonge après avoir fait mine de faire acte d’une vérité bien tardive

Le journal régional La Gazette vient de s’entretenir avec le nouveau maire d’Argenteuil. Nous extrayons de cet entretien le morceau de bravoure, in extenso, suivant. Nous mettons seulement en italiques et en gras le passage qui vise en particulier les militants de Lutte Ouvrière qui ont animé la lutte contre la démolition de la cité Joliot-Curie.

« • Qu’avez-vous appris du mandat 2001-2008 ? Y-a-t-il des choses que vous ne referiez pas ?
- Une des choses qui nous a fait perdre en 2008 est de ne pas avoir assez promu ce qu’on faisait. On sortait d’une situation financière difficile et je ne voulais pas trop dépenser en communication. Par exemple Joliot-Curie où j’ai voulu jouer la parfaite transparence. Comme d’autres villes, nous envisagions la destruction de ces bâtiments datant de 55 ans, qui n’ont plus cours.
Cette opération a été totalement pipée par mes adversaires politiques, qui ont dit que je voulais faire du «nettoyage social», faire partir des gens. Ils ont pris en otage des personnes âgées, qui vivent là depuis le début. On a perdu de 475 voix sur ce bureau alors qu’on a perdu la ville de 327 voix. Tout s’est joué là. Mais les gens se sont rendus compte qu’ils s’étaient fait avoir par Doucet, qui a mis 20 millions d’euros pour réhabiliter, mais c’est toujours le même bâti. C’est honteux.

• Le Mothron 2014 est-il différent du Mothron 2008 ?
- Il a pris six ans, donc il a forcément pris de la sagesse… mais je reste réactif. Disons que le cuir s’est tanné…"

Commentaire :
-M. GM avoue enfin qu’il voulait bien détruire Joliot-Curie.
-M. GM est un calomniateur à l’encontre de ses adversaires politiques, c’est-à-dire essentiellement nous-mêmes, qui auraient "pris en otage des personnes âgées ». Ce ne serait-ce pas le contraire par hasard, lui qui démoralisa alors nombre de ces personnes âgées rongées par l’inquiétude de devoir quitter leur quartier !
- « j’ai voulu jouer la parfaite transparence ». Après avoir avoué le voilà qui ment à nouveau, justifiant ce manque de transparence, total et absolu, par un soit disant souci d’économie de frais de communication !
Oui le temps a passé, mais il n’y a que le cuir tanné qui a pris de la sagesse.
Dominique MARIETTE, à l’initiative avec quelques autres du « Comité de Défense de Joliot-Curie » toujours vivant.

mardi 3 juin 2014

Territoriaux d'Argenteuil : ne laissons pas des centaines de travailleurs rejoindre Pôle emploi

Communiqué de Lutte Ouvrière-Argenteuil


Alerte !

Le nombre de travailleurs au chômage ne cesse d’augmenter dans le pays, et il faudrait que des licenciements aient lieu en silence et sans réaction à Argenteuil parmi le personnel municipal ? C'est pourtant ce qui est en train de se produire dans la commune.
         Nous le répétons, les agents contractuels sont dans le viseur de la nouvelle municipalité.
Elle nous parle de la situation budgétaire catastrophique de la commune. Mais les personnels sont la priorité. On ne peut pas envoyer au chômage des personnels après usage.
         Comment faire ? La municipalité  trouvera bien une solution. Et la population peut avoir son idée sur la question.
         Si le travail manquait, il faudrait répartir celui-ci entre tous. Mais, loin de là, les besoins à couvrir sur la localité exigent le maintien de tous les personnels du service public municipal.

         Prenons, à l’échelle du pays, ce qui vient de se produire dans le secteur de la Défense. Le gouvernement avait annoncé la réduction des crédits. Des dirigeants de l’armée ont menacé de démissionner si le gouvernement persistait. Face à cette menace, le gouvernement maintiendra les crédits.
         Ce qui est vrai à l’échelle du pays l’est également à l’échelle d’une commune. Il y a bien des moyens de pression à utiliser pour que la municipalité revienne sur ses projets à l’encontre des travailleurs communaux. Et  cela concerne tous les travailleurs territoriaux, titulaires ou non, toute la population, tous les syndicats, tous les militants du mouvement ouvrier, l'ensemble de la population. Ne laissons pas licencier ces travailleurs communaux sous prétexte de précarité.

                                                                                       le 3.06.14.