mercredi 25 septembre 2013

Bangladesh : vive la lutte des ouvriers

Des centaines de milliers d’ouvriers du textile manifestent depuis plusieurs jours au Bangladesh, près de Dacca, la capitale, obligeant près de 300 usines à interrompre leur activité. Ils dénoncent les terribles conditions de travail imposées par des patrons esclavagistes et réclament un salaire minimum de 100 dollars par mois, alors que les salaires de la grande majorité des 3 millions d’ouvriers du textile s’élèvent à 38 dollars mensuels.
     Les propriétaires d’usines textiles prétendent qu’ils ne peuvent pas augmenter les salaires de plus de 20%. Mais, derrière ces exploiteurs locaux, il y a les grands groupes capitalistes tels Wal-Mart, Carrefour ou H&M, les donneurs d’ordres qui profitent de l’exploitation éhontée de ces travailleuses et travailleurs bangladais..

Elections allemandes : un communiqué de Nathalie Arthaud du lundi 23.09.13

Allemagne : il n’y a pas de miracle mais une guerre de classe

Alors que la crise a renversé les majorités dans toute l’Europe, la réélection de Merkel pour un troisième mandat, fait figure d’exception. Une exception qu’on nous explique par le prétendu miracle économique allemand.
      L’Allemagne aurait traversé la crise « sans encombre » entend-on. Du point du vue de la bourgeoisie, il n’y a pas de doute ! Elle a profité de la crise pour restructurer, rentabiliser et gagner en compétitivité. Et elle l’a fait de la seule façon possible : contre les travailleurs. Les méthodes sont connues : chômage partiel, baisses de salaire, licenciements, explosion de l’intérim.
     Affirmer aujourd’hui que l’Allemagne a « éradiqué le chômage de masse » est un mensonge révoltant. Il y a toujours 3 millions de chômeurs. Et surtout ce chiffre cache 8 millions de travailleurs pauvres.
      L’Allemagne bat des records d’inégalités. De plus en plus de travailleurs en sont à cumuler deux, trois petits boulots pour vivre. Des retraités doivent se remettre à travailler à 65, 67 ans. L’espérance de vie régresse dans certaines régions. Voilà ce que les défenseurs du capitalisme appellent une « réussite ». Voilà ce qu’est pour eux, un pays prospère et compétitif !
                                                                               Nathalie Arthaud

mardi 24 septembre 2013

Municipales de mars 2014

A quelques mois dés élections municipales de mars prochain, une réunion des élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil, Patrice CRUNIL et moi-même.

VENDREDI 4 OCTOBRE
REUNION PUBLIQUE
Avec débat
A 20 HEURES 15

Avec Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE
Conseillers municipaux d’Argenteuil

« Quelle politique LUTTE OUVRIERE défendra dans les élections municipales de mars 2014 »

ESPACE NELSON MANDELA
82 bd Leclerc
A Argenteuil


-entrée libre-

CGT de la ville d'Argenteuil : une assemblée le 1er octobre

La CGT des Territoriaux d'Argenteuil avait adressé au maire d'Argenteuil une "lettre ouverte" le  septembre lui reprochant un certain nombre de choses (engagements pris non respectés, manque d'information, discussions au point mort sur un certain nombre de sujets, des questions sans réponse,...).
      Elle appelle en conséquence à une assemblée générale du personnel le mardi 1er octobre à 10 heures 30 à l'auditorium de l'Hotel de ville.
      J'y assisterai.

CIO : des crédits qui disparaissent, une situation dramatique pour l’orientation et l’information de ceux qui en ont le plus besoin.

Depuis des années, on s’attaque au service d’information et d’orientation de l’Education. Menaces sur l’existence des conseillers d’orientation eux-memes. Menaces sur les centres.
       Le conseil général du Val d’Oise a ainsi confirmé son désengagement financier pour 2014. Quant aux crédits pour 2013, ils avaient déjà fortement diminué et ne permettent pas de clore l'année. Les budgets sont pourtant dérisoires puisque les personnels sont des personnels d'état. Comme l’expriment les personnels : « A titre comparatif, le budget annuel des 5 CIO concernés (Argenteuil, Ermont, Gonesse, Pontoise et Sarcelles) représentent la moitié du coût d'un rond-point...
       Une pétition de soutien vient d’etre mise en ligne :


      Je pense à ce camarade très heureux d'avoir pu obtenir des conseils avisés pour son garçon lors d'une visite au CIO d'Argenteuil.

Safran-Snecma-Gennevilliers : extraits du bulletin de l'usine de ce mardi

Un vol de haute voltige
Rappelons-nous, Herteman a négocié son départ pour plus de 3 millions d’euros, alors que pour les travailleurs ce sera 99,50€ brut d’un rappel de participation.
Voilà l’égalité sauce direction Safran. Elle applique le proverbe : « Qui a un parachute doré, prépare les autres à un atterrissage de fortune ».

Self-contrôle
Pour passer du temps à la messe routière du P9, « Guacamole » avait prévu un vrai parcours du combattant pour une heure payée.
Un pointage aller, récupérer un badge sur place, et pointer de nouveau au retour. Voilà les consignes pour un petit tour au parking. Pervers le gars ! Manquait plus que le test ADN et les empreintes digitales pour être sûr de notre identité.

Faut qu’elle change son sonotone
La direction Safran se gargarise d’avoir obtenu un « contrat de génération ».
Kézako ?
Eh bien en gros, elle dit vouloir embaucher des jeunes et garder les séniors.
Pour ce qui est des jeunes, ils ne demandent que ça, mais elle recrute au compte-gouttes.
Par contre, il faut que les penseurs de la DG redescendent sur Terre : les travailleurs les plus âgés ne demandent qu’à partir pour laisser la place. Pas besoin de contrat pour comprendre toutes les générations.

Démasqués depuis longtemps
Les « Black Belts » sont de retour à IKS, mais ils ont changé de couverture. Ils font maintenant de la sécurité soi-disant pour nous éviter des accidents.
Avant, ils venaient pour nous faire travailler plus, (avec plus de risques), et là ils se soucient de notre santé.
Bonne blague !!! En fait, ils se soucient de leur évolution de carrière, sur notre dos, c’est tout.

Un excédent qui nous excède
Un supplément de participation de 99,50€ a été trouvé dans un fond de tiroir de la direction générale.
Quand on voit que l’entreprise fait près d’un milliard de bénéfices, c’est se moquer des 60 000 travailleurs du groupe. Tout juste de quoi se payer un Mac Do et un cinéma en famille ! Mais à force de nous mépriser, la colère se fera jour, et là il faudra imposer un partage vraiment égalitaire.

Presque désintéret
Au « 80 tonnes », aux Forges, il y a eu un accident. Un morceau de métal incandescent est parti en éclat et a touché un forgeron. Il s’en sort sans bobo heureusement, mais à quelques centimètres c’était dramatique.

La direction a classé cet évènement dans une rubrique « presqu’accident » histoire de le minimiser. Et après, elle nous fera croire que notre sécurité et notre santé sont de ses préoccupations. 

...

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière de cette semaine

Allemagne : il n’y a pas de miracle mais une guerre de classe
Dimanche dernier, Angela Merkel a emporté les élections législatives haut la main. Alors que la crise a renversé les majorités dans toute l’Europe, la réélection de Merkel pour un troisième mandat fait figure d’exception.
Une exception qu’on nous explique par le prétendu miracle économique allemand. L’Allemagne aurait traversé la crise « sans encombre », disent les uns, quand d’autres prétendent que le pays en est sorti plus fort qu’il n’y est entré. Du point du vue de la bourgeoisie, il n’y a pas de doute. Elle a profité de la crise. Elle a restructuré, rentabilisé et gagné en compétitivité. Et elle l’a fait de la seule façon possible : contre les travailleurs.
Le chômage partiel et les baisses de salaire ont été systématisés. Quand les commandes baissaient de 20 %, les salaires baissaient de 20 %. Les primes, les horaires, les effectifs ont été adaptés aux besoins patronaux. Les salariés ont servi d’amortisseur. Comment les ouvriers faisaient-ils pour vivre avec un salaire amputé ? Ceux qui ont vanté la « réussite allemande » ne s’y sont pas intéressés.
Le grand patronat ne s’est pas gêné pour fermer des usines et licencier. Rien que dans une ville de la Ruhr, à Bochum, Nokia et Opel ont fermé leur usine, mettant pas loin de 7 000 travailleurs sur le carreau, sans compter les milliers de sous-traitants. La seule faillite de la chaîne de magasins Schlecker a fait 25 000 licenciements.
Quant à affirmer que l’Allemagne a « éradiqué le chômage de masse », c’est un mensonge révoltant. Il y a toujours 3 millions de chômeurs. Et, surtout, ce chiffre cache 8 millions de travailleurs pauvres.
Certains d’entre eux doivent se contenter de quelques heures de travail par semaine pour un maximum de 450 euros par mois, quand d’autres sont contraints de faire des travaux d’intérêt général payés 1 € de l’heure. Ils ne sont pas comptabilisés comme chômeurs mais ils cherchent bel et bien un emploi et un salaire dignes de ce nom !
Il n’y a pas de miracle. Des milliers d’ouvriers licenciés ont, par exemple, été réembauchés en intérim dans la même entreprise, au même poste et avec les mêmes horaires, mais avec 500, 600, voire 900 euros en moins sur la feuille de paye. Alors, oui, cela laisse une bonne marge pour le patron.
Sans doute vaut-il mieux être pauvre et chômeur en Allemagne qu’en Pologne, en Roumanie ou en Grèce ! C’est peut-être ce que se sont dits certains des électeurs de Merkel. Et puis, quelles raisons les travailleurs allemands avaient-ils de préférer le parti social-démocrate, le SPD, à la CDU, le parti de Merkel ?
Quand ils sont au pouvoir, rien ne différencie la politique du SPD et celle de la CDU. Les deux partis ont d’ailleurs gouverné ensemble de 2005 à 2009 et ils sont prêts à le faire de nouveau.
Sans compter que beaucoup, parmi les ouvriers et les plus pauvres, ne pardonnent pas la politique qu’a menée le SPD quand Schröder était chancelier dans les années 2000. Avec les lois Hartz, il a attaqué avec une brutalité inouïe les droits des salariés : baisse des allocations chômage, baisse des droits à la retraite, généralisation des petits boulots, flexibilité des salaires…
En Allemagne, c’est la gauche, le SPD, qui a fait le sale boulot contre les travailleurs au point que Merkel n’a plus eu grand-chose à faire, si ce n’est féliciter le courage de Schröder !
Oui, ce qui se passe en Allemagne doit nous servir de leçon. L’Allemagne bat des records d’inégalités. De plus en plus de travailleurs en sont à cumuler deux, trois, petits boulots pour vivre. Des retraités doivent se remettre à travailler à 65, 67 ans. L’espérance de vie régresse dans certaines régions. Voilà ce que les défenseurs du capitalisme appellent une « réussite ». Voilà ce qu’est pour eux un pays prospère et compétitif !
Tous les politiciens, de gauche comme de droite, qui donnent la priorité à la compétitivité, à la rentabilité des capitaux en nous expliquant que cela ira mieux pour tout le monde, sont des menteurs. L’Allemagne nous en donne la preuve. Le marché, la concurrence, les lois du capitalisme conduisent à sacrifier les travailleurs sur l’autel de la compétitivité, même dans les pays qui s’en sortent le mieux.
Les intérêts patronaux et les intérêts des travailleurs sont incompatibles. Les travailleurs ne pourront se défendre efficacement qu’en en étant convaincus. C’est leur compétitivité, ou nos emplois. C’est leurs profits, ou nos salaires. C’est leurs privilèges, ou nos retraites. C’est eux ou c’est nous !

lundi 23 septembre 2013

Pour les retraites, les emplois et les salaires : un rassemblement de la CGT le 9 octobre à Argenteuil : l'occasion au moins de se retrouver

Les mauvais coups continuent de pleuvoir sur les travailleurs, contre les retraites, les emplois et les salaires des travailleurs. Le gouvernement se retrouve à la manoeuvre aux côtés du grand patronat.
   La CGT avec quelques autres confédérations a organisé une première journée de protestation le 10 septembre dernier.
      Dans le cadre d'une "suite" à celle-ci, elle prévoit une "semaine d'action" dans la semaine du 14 au 11 octobre ! Le genre de proposition qui n'est nullement de manière à donner confiance aux travailleurs pour entrer de plus en plus nombreux dans la protestation et la mobilisation tellement nécessaires.
  Sur Argenteuil, l'Union Locale des syndicats CGT appellent, quant à elle, à un rassemblement le mercredi 9 octobre à 18 heures devant la Sous-Préfecture.
     Ce n'est certainement pas ce qui pèsera face aux enjeux, mais cela aura au moins le mérite de permettre aux militants et peut-être à d'autres travailleurs, de se retrouver ensemble pour discuter des véritables mobilisations futures.