jeudi 29 août 2013

Dans la rue le 10 septembre ! Un rendez-vous de départ est prévu par la CGT sur Argenteuil à 13 heures à l'entrée du parking du complexe Jean Vilar !

1 car de l'Union Locale CGT d'Argenteuil : à 13 heures à la salle Jean Vilar Boulevard
Héloïse.
Inscriptions au 01.34.10.55.11 ou au 06.72.01.83.93
(Patrick).

Arroser le jardinier qui fait son boulot n’est pas juste

Dans l’article du Parisien-95 d’hier relatant les soucis « archéologiques » du chantier de réhabilitation des vestiges du monastère d’Héloïse que nous avons évoqués sur ce blog, un passage a retenu notre attention, passage exprimant une partie du sentiment de la mairie dans cette affaire : « en revanche, il est illégal de pénétrer sur un chantier pour des raisons évidentes de sécurité mais aussi de protection de vestiges historiques ». Bien évidemment, et c’est de bonne guerre.
      Mais il est aussi du devoir des habitants de contrôler que tout cela se fait dans des bonnes conditions, quand manifestement le défaut de fermeture fait prendre des risques à ces vestiges historiques dont il s’agit de prendre bien soin.

     Le contrôle de la population sur ses propres affaires et intérêts, cela doit être aussi ce genre d’attitude « citoyenne » !

Chômage : des chiffres « encourageants » ?

Selon les statistiques officielles, le nombre de chômeurs a encore augmenté en juillet – ce qu’Ayrault considère, pas gêné, comme un « encouragement » à continuer sa politique… puisque cette hausse est moins importante, plus « modérée », que celle du mois précédent, dit-il.
      Mais ce qui compte, ce n’est pas le rythme d’augmentation, ou même de diminution du chômage… qui continue à avoisiner les 5 millions en valeur réelle.

      Por le Val d’Oise, la hausse est de 1,6 %. A noter que les plus touchés sont les plus de 50 ans, hommes et femmes, et que près de 40% des chômeurs du département le sont depuis plus d’un an, un pourcentage en augmentation !

Un Sous-préfet remplace un autre, l’Etat continue

Le Sous-préfet d'Argenteuil va quitter la ville. Il vient d'être nommé directeur-adjoint du cabinet de ML Lebranchu, "la ministre de la Réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique".
      L’itinéraire de cet encore jeune haut fonctionnaire continue. Celui d'un membre de l'appareil d'Etat, cet appareil éduqué et sélectionné pour défendre la société... bourgeoise avec son système d'exploitation.

      Les gouvernements passent, de droite ou de gauche, mais la haute fonction publique, mutation ou pas, reste là et c'est elle qui donne la continuité sur l’essentiel des décisions à prendre.

Roissy aérogare et les bagages : un article dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.

Roissy aérogare : posez les valises !

À Roissy, il y a des passagers, des bagages, beaucoup de bagages. Et donc des bagagistes pour les manipuler.
     Un Airbus ou un Boeing embarque plus de 300 passagers qui ont droit chacun à environ 23 kg de bagage en soute. Pour les bagagistes, cela signifie 300 fois le poids d'une valise, soit environ six tonnes. Ces valises, il faut les manipuler plusieurs fois, les prendre une par une pour les transférer du tapis vers le container. Au début cela se fait à hauteur d'homme, mais à la fin du chargement, les dernières valises doivent être hissées au-dessus des autres, ce qui est autrement plus pénible.
Sur des courts ou moyens courriers, il y a une manipulation du tapis aux chariots, une autre des chariots au tapis qui les monte à l'avion, et une autre encore du tapis qui arrive à l'avion à la soute. Dans certaines soutes, le bagagiste est à genoux sous un espace de 1,20 m de haut !
     Les bagagistes relèvent de sociétés sous-traitantes, divisées elles-mêmes en multiples sous-filiales, histoire de contourner les lois et de diviser le personnel. C'est ainsi par exemple que les bagagistes du groupe WFS n'ont pas eu la même participation d'une entreprise à l'autre. D'autres, des bagagistes sûreté de Samsic, n'ont pas de pause repas. Ils ont travaillé chez Netec, puis ont été transférés chez Alyzia, puis PMS, et aujourd'hui ils sont Samsic, mais aucune de ces entreprises ne leur a payé la pause repas, ce qui est illégal. Ils mangent donc leur casse-croûte ou leur gamelle entre deux bagages, dans la crasse de la galerie où il fait froid l'hiver et où, l'été, il manque des bouteilles d'eau.
       Des conditions indignes, qui mériteraient que les bagagistes posent une bonne fois les valises.

                                                 Correspondant LO

mercredi 28 août 2013

Hollande, chef de guerre, le retour !

À la suite d’Obama, Hollande se prépare, et prépare l’opinion, à intervenir en Syrie. Les puissances impérialistes envisagent d’envoyer leurs avions ou des missiles de croisière bombarder des installations militaires. Les massacres perpétrés par Bachar Al-Assad sont horribles. Mais les bombardements prétendument « ciblés » ne résoudront rien. Ils aggraveront un peu plus le sort de la population, comme l’ont fait les autres interventions en Irak, Afghanistan ou en Libye.
     Bachar Al-Assad est un dictateur sanguinaire soutenu, jusqu’à ces dernières années, par les pays riches dont la France. Au défilé du 14 juillet 2008, il était l’invité d’honneur de Sarkozy. Aujourd’hui, ces mêmes pays riches se posent en justiciers. Ils ne feront qu’ajouter la destruction à la destruction

Argenteuil-municipales : la priorité en cette rentrée est à la lutte

Hier, un « tweet » émanant du « PCF Argenteuil » selon toute apparence annonçait : « Pour les municipales, nous partirons sur une liste FDG/LO/NPA. Il n’y aura pas d’alliance avec le PS ».
      Si c’est bien là la position du PCF d’Argenteuil, de notre point de vue, ce « nous partirons » ne peut être entendu que comme un souhait du PCF d’Argenteuil qui, à ce jour, ne nous a pas tenu informés de sa démarche.
     De toute façon, Lutte Ouvrière sera présent à Argenteuil aux élections municipales de mars et lors des Européennes. Nous nous en expliquerons le vendredi 4 octobre prochain à 20 heures 15 à l’espace Nelson Mandéla, réunion durant laquelle Patrice CRUNIL et moi-même ferons le bilan de notre présence au Conseil municipal de la commune.

     Pour l’heure, il est urgent de répondre aux attaques du gouvernement qui vient de préciser sa politique concernant les retraites. Le pouvoir d’achat est en recul. Le nombre de chômeurs continue d’augmenter. C’est dans ces combats pour faire entendre les intérêts vitaux du monde du travail que nous voulons aujourd’hui nous retrouver avec les militants du PCF, du Front de Gauche et de toute autre organisation. A commencer lors de la prochaine journée d’action du 10 septembre. Pour le reste, il est vital que les tendances du mouvement ouvrier puissent s’exprimer lors des futures échéances électorales. DM

"Réforme Ayrault" : un communiqué de Nathalie Arthaud

A bas la réforme Ayrault des retraites !

Le gouvernement a donc annoncé la hausse des cotisations retraite. Par ailleurs, la durée de cotisation va être portée de 41,5 à 43 ans pour une retraite à taux plein. Autant dire que la retraite à 60 ans, que le PS avait promis de rétablir, et même à 62 ans, n’existera plus pour personne ; qui, aujourd’hui, travaille à partir de 17 ou 19 ans pour cotiser ensuite sans interruption ? Cette réforme va immédiatement réduire les salaires et, de façon déguisée, les pensions de tous dès l’an prochain. A terme, elle diminuera également les retraites, ou obligera les travailleurs à s’épuiser à la tâche,  jusqu’à 63, 65 ou 67 ans.
     Cette réforme est donc dans la droite ligne de toutes les régressions des régimes de retraite depuis 20 ans, la réforme Sarkozy-Fillon de 2010 incluse. Elle s’ajoute à tous les coups que le gouvernement et le patronat assènent aux travailleurs pour leur faire payer la crise.
      Ce nouveau recul est inacceptable. Lutte Ouvrière appelle à participer le plus nombreux possible aux grèves et de manifestations du 10 septembre. Une journée seule d’action, sans lendemain, n’empêchera pas le gouvernement de mettre en place son projet scélérat et encore moins le contraindra à changer de politique. Mais c’est une première occasion de crier notre colère et notre refus. Cela permettra de montrer, au gouvernement, au patronat, et aussi aux dirigeants des confédérations syndicales qui prennent prétexte de la passivité des travailleurs pour justifier leur propre inertie, que le monde du travail en a assez de toujours subir, sans réagir.


                                                           Nathalie Arthaud, le 28.08.13.