samedi 23 février 2013

Radiothérapie maintenue à l'hôpital d'Argenteuil : un article daté de ce jeudi du Comité de Défense de l'hôpital d'Argenteuil


Publié le 22 février 2013 par HL

La Commission Régionale de l’Offre de Soins s’est réunie ce matin. Elle a voté, à une écrasante majorité la nouvelle autorisation de fonctionnement de la radiothérapie. Ce résultat a été acquis grâce à l’excellence du travail de l’équipe de ce service ainsi qu’à la mobilisation exceptionnelle de la population pour le défendre (rappelons que ce sont plus de 12000 signatures qui ont été collectées et remises à l’ARS.)
     Nous attendons l’arrivée de la confirmation écrite officielle dont l’arrivée est promise avant le 28 février, date à laquelle le tribunal avait ordonné la fermeture. Bien évidemment, nous restons vigilants.
Une fois de plus, démonstration est faîte que, rassemblés et déterminés, les citoyens peuvent gagner. Tous ensemble, nous avons sauvé une 2ème fois ce service.
Nous sommes cependant préoccupés par la situation du service de rythmologie. En effet l’autorisation provisoire d’activité expire en mars, date à laquelle le dossier devait être représenté pour obtenir une autorisation pérenne. Le Projet Régional de Santé ayant été publié avec retard, la demande ne pourra être présentée avant au moins 6 mois. Il faut donc obtenir un prolongement d’autorisation jusqu’à la tenue de la commission idoine. Il serait évidemment ridicule de fermer ce service pour le rouvrir dans 6 mois et cela risquerait de fournir un prétexte à une fermeture définitive qui serait inacceptable.
     La réunion de notre Comité, le 18 février dernier, a souligné qu’il n’était pas possible d’accepter que les décisions obtenues soient perpétuellement remises en cause et qu’il était donc nécessaire d’élargir notre action à l’ensemble de la politique de santé dont dépend le droit à la santé pour tous dans ce pays. Un compte rendu de cette réunion vous parviendra un peu plus tard.
Encore merci à tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont permis d’obtenir cette victoire dans l’intérêt de la population de notre territoire. Et soyons prêts pour les prochaines batailles qui seront sans doute nécessaires.
     Aucune bataille n’est gagnée d’avance, mais seules celles qui ne sont pas menées sont perdues sans recours. »

Pour l’Ecole : à Argenteuil comme ailleurs, il faut des embauches massives et pas du saupoudrage :




Ecole : refonder l’Ecole, c’est maintenant… avec des effectifs

Dans certaines écoles des quartiers populaires d’Argenteuil, la situation est de plus en plus préoccupante. A l’image de la hausse des difficultés sociales, les difficultés des élèves augmentent la violence, et créent, parfois, sur ce plan, des difficultés intenables.
     Mais pour ces écoles, question effectifs d’adultes supplémentaires, rien de plus pour l’an prochain. On verra plus tard.
     Mais les problèmes s’aggravant, c’est maintenant.
     Il faut un plan Orsec pour l’Ecole des quartiers populaires. Le budget de l’Education doit être adapté aux besoins, et non l’inverse.

Mettre le nez dans les affaires publiques, mettre le nez dans les comptes publics.

Les écoles de la ville exigent de nombreux travaux. Des choix sont faits par la municipalité. Et il est vrai qu’à Argenteuil, le bâti a peu été rénové ces dernières décennies. C’est pourquoi il a fallu entreprendre la rénovation profonde voire la  reconstruction d’un certain nombre d’écoles de la commune.
     Les personnels et les parents d’élèves dont les écoles ne sont pas rénovées ou ne vont pas l’être prochainement se plaignent.
     Il faudrait qu’il y ait la liste exhaustive de tous les travaux entrepris et la justification de l’ordre de ces travaux et ceux prévus, et demander des comptes si ces informations ne sont pas diffusées. C’est aussi cela, pour toute la population(1), mettre le nez dans les affaires publiques, mettre le nez dans les comptes publics.

(1) rajouté le 26.02.13. pour être en tout cas plus explicite. Moi, j'ai eu des informations, je n'en disconviens pas.

« Rythmes scolaires : les dégâts de la réforme » : un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière du 22.02.13.



Dans toutes les communes, la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, effectuée sans moyens, sans véritable concertation et dans la précipitation, soulève de nombreux problèmes.
Par exemple dans la commune de Vaulx-en-Velin, en banlieue lyonnaise, la réforme coûtera dans l'année à la commune un million d'euros. Si elle est appliquée dès la première année, la commune touchera une subvention de 600 000 euros en 2013 et de 300 000 euros en 2014, mais plus rien ensuite. Et si elle n'est appliquée qu'en 2014, la commune ne sera dédommagée en tout et pour tout qu'à hauteur de 300 000 euros, une fois pour toutes. Pour elle, la réforme va donc surtout se traduire par une charge financière supplémentaire considérable... et durable. Cela alors que, dans le même temps, nouveau plan de rigueur oblige, le gouvernement annonce une réduction drastique de ses dotations aux collectivités locales.
     Sur un plan pratique, la réforme, qui entérine la suppression des Rased (réseaux d'aide spécialisés aux élèves en difficultés), décidée sous Sarkozy, se fera sans effectifs supplémentaires et sans adaptation des programmes, et donc sans aucun bénéfice pour les enfants. Pour les Atsem et Asem, agents spécialisés des écoles maternelles, elle risque de se traduire par un alourdissement de la charge de travail sur la semaine.
Réalisée dans la précipitation, elle aura même des conséquences inattendues, en contradiction avec l'objectif affiché. Par exemple l'activité piscine, qui est une activité considérée comme éducative et donc réalisée sur le temps scolaire, ne sera plus possible pour toutes les classes, en raison de la réduction de l'amplitude horaire.
     Autre exemple, la réforme prévoit que des animateurs prennent en charge les enfants de 15 h 45 à 16 h 30. Mais comment trouver des animateurs disponibles à cet horaire, alors que la commune a déjà bien du mal à en trouver à partir de 16 h 30, car ce sont souvent des étudiants ? Apparemment, le gouvernement a prévu cette difficulté puisqu'il a fait passer le taux d'encadrement requis de 10 à 14 enfants par adulte pour les moins de six ans, et de 14 à 18 enfants par adulte pour les plus de six ans. Ce qui, sans le dire, ouvre la voie à la transformation de ces « activités périscolaires riches et épanouissantes » en simples garderies.
Jean-Jacques LAMY

Journée de carence : l’arbre ne cachera pas la forêt (des sales coups)


La suppression de la journée de carence des travailleurs du secteur public (titulaires ou non) va être proposée à l’Assemblée. On constate, à cette occasion, que le gouvernement s’est hâté lentement et continue à le faire sur le sujet  !
     Ce premier jour non payé des arrêts maladie, décidé d’abord par Sarkozy au détriment de tous les salariés, maintenu juste pour la fonction publique, est effectif depuis janvier 2012. Pourquoi la majorité socialiste a-t-elle attendu ?
      Il est prévu d’annuler cette mesure inique lors de la prochaine discussion budgétaire de l’automne prochain.
      Dans tous les cas, cette mesure, si elle se confirme, n’arrivera pas à faire oublier que le gouvernement bloque les salaires des fonctionnaires et diminue les postes dans nombre de services publics.

Quand un Titan peut cacher un nain de la pensée


Maurice Taylor, le PDG de l’entreprise Titan, qui s’était distingué il y a trois jours par une lettre ordurière à propos des salariés de Goodyear, remet le couvert. Accusant Arnaud Montebourg et son gouvernement de mille maux, il lui reproche en particulier d’avoir « laissé les barjots du syndicat communiste détruire les emplois les mieux rémunérés ».
      Pour ce titan de la pensée patronale plus vrai que nature, ce seraient les syndicalistes qui ferment les usines.
      Heureusement qu’il existe des militants ouvriers pour clouer le bec à ce type de patron, parmi les plus caricaturaux de cette engeance, mais finalement représentatif.