mercredi 20 février 2013

Parents expulsés, enfants déscolarisés, pas acceptable


Parmi les 250 Roms expulsés de Bezons, il y avait, selon la presse locale, dix enfants scolarisés.
     Pour les familles de ces dix enfants, il n’y avait vraiment rien à faire pour qu’ils continuent à l’être normalement ?
     Une municipalité ne peut pas tout régler là où l’Etat se défausse. Mais une municipalité, à fortiori « ouvrière » peut faire des gestes, en particulier à l’égard d’enfants qui sont l’avenir, de tous, et de la communauté Rom !

Roms de Bezons et d’ailleurs : une société qui ne leur offre aucun avenir


Les « Roms » installés depuis des mois sur les bords de la Seine à Bezons viennent d’être expulsés incognito la semaine passée.
     La loi était du côté des expulseurs ? La belle affaire.
     Lorsqu’une fraction de la population, génération après génération, n’a comme avenir que celui d’être balloté d’installation précaire en expulsion, d’expulsion en installation précaire, c’est intolérable, c’est inacceptable.
     Les travaux pour réaliser une base de loisirs vont pouvoir commencer ! Cela est tout un programme. Un programme qui relève d’une société indigne.

Education : comment disent-ils : « un plan Marshall » pour l’éducation. On en est très loin, très loin


Selon le SNUIPP, le principal syndicat de l’enseignement élémentaire, ce sont près de 200 classes dont les enseignements absents ne sont pas remplacés, chaque jour dans le Val d’Oise. Cela signifie que 5000 élèves n’ont pas classe normalement chacune de ces journées.
     La « dotation » pour le Val d’Oise serait de 145 créations de postes supplémentaires pour la rentrée prochaine, et pas seulement pour le remplacement, loin de là.
     Mais déjà : 145-200, il en manque 55 ! On est loin du compte.

mardi 19 février 2013

Internet : révolution technique et vieilles techniques d’exploitation


Une enquête en caméra cachée de journalistes allemands a révélé les conditions d’exploitation qu’Amazon, le géant de la vente sur internet, impose à ses employés.
     À l’occasion du pic de Noël, cette multinationale a fait venir en Allemagne, pour la manutention dans ses entrepôts, 5 000 intérimaires recrutés dans les pays d’Europe les plus touchés par la crise. Une fois arrivés sur place pour des semaines de travail sept jours sur sept, ces travailleurs se sont aperçu que le salaire réel était inférieur au salaire promis. L’hébergement était sommaire, leurs chambres fouillées par des vigiles, et ils ont été licenciés du jour au lendemain sans explication.
     Internet est un progrès pour l’humanité. Mais les capitalistes, eux, traitent leurs salariés comme au 19ème siècle.

Inspection du travail : avec Sapin, c’est pas Noël


Lundi 18 février, les agents des inspections du travail étaient en grève contre le plan Sapin qui, tout en faisant accéder environ 500 contrôleurs du travail au statut d’inspecteur, ne prévoit ni la revalorisation des salaires pour les travailleurs les moins bien payés (en catégorie C), ni le remplacement des 2 000 travailleurs qui partiront à la retraite au cours des prochaines années.
     La situation des services de l’inspection du travail, déjà notoirement sous-dotés, va encore s’aggraver. Cela permettra aux patrons de se sentir les coudées franches pour s’asseoir sur le droit du travail, en sachant qu’ils ont toutes les chances de n’être jamais contrôlés. Noël est passé, mais Sapin continue de leur faire des cadeaux.