mercredi 6 février 2013

Nathalie Arthaud, un communique en date du 6.02.13.


Les services de renseignement de la police ont reçu l’instruction de suivre au plus près les entreprises en difficulté afin d’anticiper une éventuelle « radicalisation » de mouvements sociaux qui entraîneraient des « menaces sur l’outil de production ».
     Mai qui menace aujourd’hui l’outil de production ? C’est la direction de PSA qui veut raser l’usine d’Aulnay ! La direction d’Arcelor Mittal qui veut laisser pourrir sur pied les deux hauts-fourneaux de Florange ! C’est Goodyear qui veut rayer de la carte son usine d’Amiens ! Voilà les casseurs : ce sont eux qu’il faudrait mettre sous surveillance et qu’il faudrait empêcher d’agir.
     L’instruction tombe au moment où la presse annonce que 1 087 usines ont fermé sur le territoire depuis 2009, que l’industrie a supprimé 121 946 postes en cinq ans, dont 41 994 dans le seul secteur automobile, mais le gouvernement préfère faire surveiller les ouvriers par la police que de s’en prendre aux patrons licencieurs.
     Le gouvernement, prétendument de gauche, se fait l’homme de main du patronat. Mais cela n’empêchera pas les travailleurs de se battre. Seules les luttes des travailleurs pourront stopper le carnage des fermetures d’entreprises et des licenciements et la destruction des conditions de travail et de vie des travailleurs.
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Lettre d'information n°7
06/02/2013
A LA UNE

Des nouvelles de la grève

Lundi 4 février la grève a redémarré sans problème à l'usine. Nous étions trois cents grévistes aux portes de l'usine. Et nous sommes désormais plus de 480 grévistes enregistrés. La production est toujours à l'arrêt. L'ambiance était chaleureuse et dynamique.
La direction n'arrive pas à trouver des volontaires pour venir travailler à notre place. Même les chefs hésitent. À force de raconter que les grévistes font régner la terreur dans les ateliers, elle a réussi à convaincre de ne surtout pas venir à Aulnay. 200 cadres continuent à surveiller les grévistes. Mais loin d'intimider les grévistes, ils montrent leur inutilité et se ridiculisent au point que les grévistes les ont rebaptisés les « pots de fleurs ».

La direction cherche à briser les militants de la grève

Vendredi dernier, deux grévistes étaient convoqués au commissariat de Bobigny. Les faits reprochés sont ridicules. Pour Agathe Martin, il lui serait reproché d'avoir incité les grévistes à prendre les papiers d'un huissier. Pour le reste, la police évoque l'agression d'un huissier qui n'a aucun jour d'ITT ! Si on voulait démontrer que ces convocations ne visent qu'à intimider les grévistes mais que les dossiers sont vides, on ne ferait pas mieux. Les huissiers sont bien embauchés par la direction pour faire des rapports, mais comme ils ne trouvent rien à constater, ils en sont réduits à aller porter plainte eux-mêmes… pour eux-mêmes.
La direction a aussi convoqué quatre militants pour des entretiens en vue d’un licenciement. Les rendez vous avaient lieu le jour des négociations. Un nouvel exemple du « dialogue social exemplaire » vu par PSA. Les salariés ne s’y sont pas trompés. Et nombre de non grévistes ont rejoint la grève ce jour-là pour protester contre le licenciement de camarades qui défendent leur emploi. Le premier militant CGT convoqué a traversé une haie d’honneur de grévistes pour se rendre au rendez vous de la direction.
Toujours dans « l’exemplarité du respect de la liberté », la direction de PSA avait interdit la tenue d’un meeting de solidarité, sur le parking de l’usine. En conséquence, les portes étaient fermées, les cars déviés et des rangs serrés de vigiles en uniformes noirs étaient alignés derrière les grilles de l’usine. Tous les participants ont pu ainsi constater qui fait régner la terreur dans l’usine. Les travailleurs qui voulaient rejoindre le meeting, devaient traverser un premier rang de cadres puis un second rang de vigiles. Malgré cela, ils sont venus protester contre les méthodes de PSA.

La solidarité autour de la lutte des salariés de PSA

Le meeting a regroupé des personnalités politiques – MG Buffet, O.Besancenot, P.Laurent, N.Arthaud, A.Archimbaud (sénatrice verte) –, des élus du département, mais aussi des représentants syndicaux d’autres entreprises : PSA Poissy, Renault Lardy, Technocentre, Goodyear, Air France, Faurecia. Tous sont venus apporter leur soutien et exprimer la nécessité d’un combat commun contre les attaques en rafale du patronat.

L’attitude du gouvernement est significative

Montebourg a osé dire aux Goodyear de « mettre de l’eau dans leur vin » et aux travailleurs de Renault qu’il trouvait l’accord proposé par leur direction « modéré ». Et maintenant il affirme que la fermeture de PSA Aulnay est « inéluctable » à ses yeux. Il montre son vrai visage, celui d‘un homme politique au service des patrons et de la défense de leurs profits et détriment des emplois et des salariés. Pendant ce temps, le gouvernement aide PSA à combattre la grève et les grévistes.
Les salariés ne peuvent compter que sur leurs forces pour défendre leurs emplois, leurs salaires. Mais ces forces sont immenses car nous faisons tourner toute la société. La justesse de ce combat est la garantie de notre victoire prochaine. 
Nos actions

lundi 4 février 2013

Editorial des bulletins Lutte Ouvriere du 4.02.13.

Quand on se bat, on n’est pas sûr de gagner, si on ne se bat pas, on est sûr de perdre
 
Depuis le 16 janvier, des travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois sont en grève reconductible pour sauver leur emploi. Depuis trois semaines, les travailleurs de Renault multiplient les débrayages pour dire non à l’accord de compétitivité que la direction veut imposer. Alors que Goodyear a annoncé sa décision de fermer l’usine d’Amiens, les 1 200 travailleurs visés se préparent à résister. Comme c’est déjà le cas à Virgin, à Sanofi ou à Candia.
     Tous font face à des patrons de combat qui ne reculent devant aucun mensonge ni intimidation. La direction de PSA accuse les grévistes d’Aulnay d’être des « casseurs ». Celle de Goodyear accuse la CGT d’être « jusqu’auboutiste » et responsable de la fermeture. Celle de Renault menace de fermer deux usines si les syndicats ne signent pas l’accord de compétitivité.
     Des chantages, des accusations grossières que des journalistes répètent tels des perroquets, parce qu’ils ont vu des travailleurs laisser exploser leur colère ou parce qu’ils ont vu une caisse de boulons renversée ! Oh, on ne verra pas le PDG de PSA ou celui de Renault donner un coup de pied dans une porte. Pour ces gens-là, de toute façon, les portes s’ouvrent toutes seules. On ne les verra pas non plus proférer des propos menaçants : ils laissent ça aux vigiles et aux cadres qu’ils envoient intimider et provoquer.
     Mais les décisions de ces dirigeants causent des dégâts incalculables pour toute la société. En supprimant des emplois, ils font basculer dans l’angoisse des milliers de femmes et d’hommes. Combien de familles condamnent-ils à la misère ? Combien de sous-traitants et de petites entreprises forcent-ils à mettre la clé sous la porte ?
     On ne compte plus les entreprises fermées, les sites et les installations industrielles laissés à l’abandon. Ce sont parfois des usines modernes, qui pourraient fabriquer pour de longues années encore des biens utiles. Tout cela est cassé, démantelé, abandonné au nom de la rentabilité et des profits.
     Ces patrons de grandes entreprises sont des casseurs qui démolissent des outils de production créés par des générations de travailleurs. Ils prétendent ne pas avoir le choix, mais ils sont loin d’être acculés : 9 milliards de profits pour Sanofi en 2011 ! 786 millions pour Renault sur les six premiers mois de 2012 ! Peugeot, qui aligne de mauvais chiffres, a arrosé de milliards les actionnaires ces dernières années. Quant à Goodyear, il va certainement battre en 2012 ses résultats de 2011, mais cela n’a pas empêché un de ses dirigeants de déclarer qu’« il faut accepter de se couper un bras pour ne pas mourir » ! Sauf qu’il ne s’agit jamais de leurs bras à eux !
     Montebourg a osé affirmer que les demandes de Renault étaient « modérées » et qu’il fallait que les syndicats signent. Comme si perdre jusqu’à 21 jours de congés et faire 1h30 de route, matin et soir, pour travailler n’était pas un recul grave ! Comme si perdre 100, 200, 300 euros sur des petits salaires n’était pas une catastrophe !
     Il a aussi invité les travailleurs de Goodyear à « mettre de l’eau dans leur vin ». Comme si, en 2007, ils auraient dû se plier aux diktats de Goodyear et accepter de passer à des horaires d’équipe infernaux, à la semaine de 48 heures sans augmentation de salaire, et… 400 suppressions d’emplois !
     « Accepter des sacrifices pour sauver les emplois », voilà la nouvelle chanson patronale, reprise par Montebourg et par certains dirigeants confédéraux. Mais on l’a vu avec Continental : les travailleurs de l’usine de Clairoix qui avaient accepté des reculs sans précédent ont tous été licenciés. Aujourd’hui, Continental est l’une des firmes les plus profitables d’Allemagne, mais la grande majorité des travailleurs licenciés sont sur le carreau.
     Les sacrifices que le patronat veut imposer aux travailleurs ne serviront pas à sauver les emplois, mais à grossir les profits. Le gouvernement et tous ceux qui prêchent l’acceptation aux travailleurs sont des faux amis, qui « soutiennent » les travailleurs, comme la corde soutient le pendu !
     Les travailleurs qui se battent n’attendent rien de personne, ils ont décidé de se défendre par eux-mêmes. Et, en se battant pour leur emploi et leur salaire, ils se battent pour une cause qui concerne tous les travailleurs : ceux qui sont menacés aujourd’hui et ceux qui le seront demain.
     Les travailleurs représentent, collectivement, une force considérable qui fait tourner toute l’économie et qui peut et doit imposer ses intérêts. Se battre ensemble contre les licenciements, contre les accords de surexploitation, doit être un objectif commun.

samedi 2 février 2013

Conseil municipal d´Argenteuil du 1.02.13, la Lettre aux amis


Dominique MARIETTE
2, rue Rouquès
95100 ARGENTEUIL
06 99 49 98 64
MDommarie@aol.com

Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,

Quelques nouvelles de LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil :
Nos interventions au Conseil Municipal d’Argenteuil du vendredi 1er février:

Nous avons présenté une délibération visant à soutenir financièrement les travailleurs argenteuillais de l’automobile de l’usine PSA d’Aulnay en lutte pour la défense de leur emploi :
« Il y a un an et demi, la direction du groupe automobile PSA était obligée d’admettre son projet de fermeture de son site de production d’Aulnay-sous-Bois (93). Les perspectives pour chacun des salariés demeurent aujourd’hui dans le flou total. Ils n’ont pas été sans réagir. Parmi eux, il y a des habitants d’Argenteuil qui connaissent, en conséquence de cette décision de fermeture, de grandes difficultés, financières en particulier. Une délégation a été reçue ces derniers jours à l’Hôtel de Ville. La municipalité, solidaire de ces citoyens mis au pied du mur par une décision qui n’est pas de leur fait, tient par cette délibération à leur apporter son soutien. En conséquence, elle propose le versement d’un soutien financier de 5000 euros au fonds de « « SOUTIEN AUX SALARIÉS DE L’AUTOMOBILE DU 93 ».

     Nous avons voté le budget primitif marqué par une hausse significative des dépenses de personnel, ce qui est une bonne chose. Nous avons voté la mise en place  de l’abattement proposé pour la taxe d’habitation, et la légère réduction sur l’impôt foncier.

     Nous sommes intervenus en approuvant la proposition de la dénomination d’une voie « rue Lounès Matoub » :
 « On nous propose d’approuver qu’une nouvelle voie d’Argenteuil, dans le quartier nord du Val reçoive le nom de « Lounès Matoub ». Nous y sommes favorables, même si c’est tout symbolique.
     Il faut rappeler que le chanteur kabyle contestataire Lounès Matoub a été assassiné en Algérie en juin 1998, pendant les années de guerre civile entre les groupes islamistes du GIA, l’armée et le gouvernement. Ces années furent aussi, de ce côté-ci de la Méditerranée, des années d’inquiétudes pour les familles des femmes, des travailleurs, des intellectuels, des militants qui se trouvaient, eux, en Algérie.
     Argenteuil est une ville où bien des habitants sont originaires d’Algérie et pour eux, toutes ces années de guerre civile ont été aussi particulièrement pénibles.
     La proposition faite aujourd’hui est donc un hommage à cet homme assassiné et à travers lui, à toute la communauté algérienne. Elle fera peut-être grincer des dents à quelques racistes, mais elle sera le symbole de l’amitié entre tous les citoyens de la ville, qu’ils soient d’ici, d’Algérie ou d’ailleurs dans le monde. »

Soutien aux grévistes de PSA Aulnay 
Pour soutenir financièrement les grévistes d'Aulnay, on peut le faire par un chèque libellé à l'ordre de Soutien aux salariés de l'automobile du 93 et envoyé à : Soutien aux salariés de l'automobile du 93, 24, avenue Romain-Rolland, 93150 Le Blanc-Mesnil. On peut aussi faire un don en ligne sur le site : www.soutien-salaries-automobile-93.org


Le dernier communiqué de notre porte parole Nathalie Arthaud, en date du 31.01.13 :
Goodyear : quand le maître-chanteur se transforme en licencieur
Goodyear a donc annoncé la fermeture de son usine d’Amiens-Nord, qui emploie 1250 personnes. Dans une région déjà sinistrée par le chômage, c’est une ignominie de plus de la part de cette multinationale. Cela fait des années que la direction de Goodyear s’en prend à ces travailleurs. En 2008, elle avait déjà mené un chantage : les 4x8 – avec leurs conséquences désastreuses pour la vie des salariés – ou les licenciements. En 2009, elle avait tenté d’imposer un plan de licenciements, dont les syndicats avaient obtenu l’invalidation par la justice. Là, elle veut tout simplement se débarrasser de cette usine, au prétexte que les travailleurs n’y seraient pas assez dociles.
     Comme ceux de PSA, de Renault, de Sanofi, de Virgin ou d’ArcelorMittal, les travailleurs de Goodyear Amiens ont mille fois raison de se battre. L’interdiction des licenciements, c’est par la lutte qu’il faudra l’imposer, au patronat comme au gouvernement à son service.

Notre grand rendez-vous annuel : 
un grand moment fraternel, mais aussi l’occasion d’affirmer son soutien pour l’activité militante que nous menons tout au long de l’année :
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Dimanche 17 février 2013, en journée cette année
 à Argenteuil, Grande salle Jean Vilar : 
Banquet, animations, après-midi dansante
Apéritif à 12 heures
Meeting avec Nathalie ARTHAUD 
Repas à 13 heures 30
Il faut maintenant réserver vite : 13 euros pour les adultes et 6 pour les enfants,
Tél : 06.64.19.78.85.  ou  06.14.73.35.77. ou  06.99.49.98.64.
(chèques à l’ordre de Dominique Mariette à envoyer à
Dominique Mariette, 2 rue Rouquès, 95100 Argenteuil)

Samedi 16 février, grande journée de présence militante sur la ville. 
Venez nous rencontrer devant Simply au Val-sud, au marché de Joliot-Curie le matin, et le matin et l’après-midi au carrefour G. Péri-PV Couturier. On vous y attend.


Tous les jours, nous essayons d’écrire une page pour notre blog
lo argenteuil blog
Informations politiques, sociales, rendez-vous, nos activités…Consultez-le.
                                               
                                                                 
Pour tout contact avec LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil, et ses conseillers municipaux, 
Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE, 
pour être informé de nos activités et de nos prises de position :
· Permanence : → le vendredi au carrefour Péri-P V-Couturier, de 17 h 15 à 18 h 15, 
      · Contact : 2 rue Rouquès 95100 Argenteuil – MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64
              
  Salutations cordiales et militantes, pour les camarades d’Argenteuil, 
                                                                                                Dominique MARIETTE

                                                                                                                    Imprimé par nos soins le 1/02/2013

Greve PSA-Aulnay . lettre d´inforñation en date du 1.2.13.


Lettre d'information n°6
01/02/2013
A LA UNE
Depuis que la grève a repris à l'usine d'Aulnay, la direction met le paquet pour tenter de l'arrêter. Elle a fait venir, en toute illégalité, une centaine de vigiles qui paradent en uniformes et rangers autour de l'usine. Le préfet de Seine-Saint-Denis, averti plusieurs fois de cette situation, refuse systématiquement de dénoncer la direction, alors que le droit du travail est explicite sur ce sujet.
Des cadres sont envoyés à Aulnay avec doublement de leur salaire et une prime de 10%. Ils ne sont pas là pour travailler mais servent à intimider et impressionner les salariés grévistes et non grévistes. La direction a embauché en toute illégalité des intérimaires pour remplacer les grévistes.
Bref, PSA viole la loi. Et ce multirécidiviste n'est pas inquiété par les pouvoirs publics complices de ces délits.
En revanche, des camarades de la CGT subissent de plein fouet la répression patronale. 6 militants CGT, organisateurs de la grève, sont convoqués à la Sureté Territoriale, c'est-à-dire directement au Parquet. D'après les dires des policiers eux-mêmes, ils seraient accusés des altercations avec des huissiers payés par la direction. 4 de ces militants convoqués par la police sont aussi sous le coup d'une procédure de licenciement avec mise à pied conservatoire à effet immédiat. L'enquête n'a pas démarré, mais la direction veut les mettre dehors. Elle montre ouvertement qu'elle cherche à casser la grève.
Vendredi 1er février, un rassemblement aura lieu devant la sûreté territoriale à Bobigny, 45 rue de Carency, derrière le TGI. Que les camarades viennent nombreux soutenir les militants CGT injustement accusés. Ne laissons pas le patronat et le gouvernement réprimer la lutte syndicale. 
Mardi 5 février, un grand rassemblement sera aussi organisé sur le parking de l'usine, à partir de 13h30 pour protester contre cette répression. Venez nombreux soutenir la lutte des salariés de PSA Aulnay.
Mardi 29 janvier, plusieurs centaines de grévistes d'Aulnay ont participé aux différentes manifestations organisées à Paris contre l'ensemble des licenciements que le monde du travail subit de plein fouet. Virgin, Sanofi, Goodyear et tant d'autres entreprises licencient alors qu'elles encaissent toujours plus de profits. Ne laissons pas les patrons nous jeter dans la misère. Organisons la riposte du monde du travail.
Ce même mardi 29 janvier, deux bonnes nouvelles sont tombées :
D'abord, l'action en justice des camarades de la CGT de Faurecia a porté ses fruits. Une fois encore PSA démontre qu'il ne respecte aucune loi et aucune procédure. Du coup, son plan social est suspendu provisoirement car le CCE de Faurecia n'a pas été consulté. Ce n'est qu'un petit recul, mais c'est quand même un camouflet pour PSA. Tant mieux ! Et nous allons utiliser ce temps gagné pour tenter d'amplifier la lutte.
Ensuite, à la réunion de négociation au siège de PSA, la direction concédait de nouveaux reculs. On reste loin du compte. Mais ces reculs sont la conséquence directe de la grève. Cela ne peut que renforcer notre détermination de la poursuivre.
Mercredi 30 janvier, 150 grévistes d'Aulnay se sont rendus en délégation, rencontrer les travailleurs en grève de Renault Cléon. Le rassemblement a été chaleureux, malgré la pluie normande !
Ces actions aident à populariser la grève et elles renforcent aussi la conscience que nous avons tous les mêmes patrons, les mêmes attaques et que nous ne pourrons nous défendre que tous ensemble. Ces actions préparent l'avenir.
À l'usine, malgré les tensions et les provocations organisées par la direction, la grève se poursuit. Des intérimaires débrayent régulièrement pour réclamer le paiement de la semaine de chômage partiel.
Communiqués
Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay 31/01/2013
Les salariés en grève de PSA Aulnay se rassembleront ce vendredi 1er février à partir de 9h30 devant le commissariat de Police de Bobigny au 45 rue de Carency pour soutenir la militante CGT et organisatrice de la grève, Agathe Martin, mère de famille qui est convoquée. 5 autres militants de la CGT, eux ausi organisateurs de la grève ont été convoqué tous les jours de la semaine. Agathe Martin est menacée de licenciement avec mise à pieds conservatoire à effet immédiat.
Nos actions

La grève reprend à PSA Aulnay
France 3 Île-de-France
28/01/2013