Agenda de la semaine

jeudi 12 mai

Grève à l'Education nationale pour la défense de l'école publique et contre les suppressions de postes

vendredi 13 mai

Cercle Léon Trotsky à Montreuil sur "la gauche au gouvernement à partir de 1981"

samedi 14 mai

journée de présence des militants de Lutte Ouvrière sur Argenteuil

RDV à 9 heures à l'espace Mandéla

Courriers d'Ile de France : la grève continue

Au nom des camarades de Lutte Ouvrière du département, Dominique Mariette est allé apporter le soutien de notre parti aux grévistes réunis ce dimanche après-midi à l'entrée du dépôt de Goussainville avec leurs familles.

      Les grévistes et responsables syndicaux présents ont tenu à lui dire qu'ils ne comprenaient pas que la gauche majoritaire au conseil régional n'ait pas répondu à leur souhait de les voir jouer le rôle de médiateur dans le conflit. Ils ont toutefois tenu aussi à lui signaler qu'ils avaient obtenu le soutien sans faille des élus de Goussainville et de leur maire (PS).

     Vendredi, la direction de Keolis leur a fait de nouvelles propositions qui vont dans le sens de leurs revendications principales : 3% d'augmentation et une prime de transport de 80 euros. Elle leur a proposé 0,56% au 1er janvier de cette année, 1,3 % au 1er avril et le reste au 1er septembre. Quant à la prime de transport, elle leur propose 40 euros, la moitié de ce que les grévistes réclament.

     Mais tout cela n'est pas encore mis par écrit, et il reste à la direction de faire un effort.

     En attendant, la grève tient bon aux Courriers d'Ile de France. Les grévistes nous ont remercié de notre soutien.

La grève tient bon

Devant l'intransigenace de la direction, la grève tient bon aux Courriers d'Ile de France.

     Salut et fraternité à ces conducteurs de bus qui tiennent bon au bout d'une semaine de grève pour une hausse substantielle et légitime de leurs salaires !

Un logement pour chacun

Aux organisations qui luttent pour le respect du quota de 20 % de logements sociaux par commune, une obligation légale, le préfet du Val d'Oise indique qu'il ne peut pas faire de miracle. Enfin, il va organiser une nouvelle... réunion sur la question cet été.

     Si c'était une priorité, l'Etat pourrait réaliser un plan d'urgence de construction de logements par la mise en place d'un office public à l'échelle du pays chargé de centraliser les moyens pour la construction des logements nécessaires.

     Mais, si n'est pas sa priorité, c'est que l'Etat est au service d'autres intérêts que ceux des millions de personnes qui attendent de pouvoir se loger correctement.

L'abolition de l'esclavage

Une commémoration de l'abolition de l'esclavage doit avoir lieu à Argenteuil ce mardi 10 mai à 18 heures dans le square de l'école de musique, boulevard Héloïse. Elle sera l'occasion du dévoilement d'une sculpture en bronze intitulée "supplique".

     L'abolition de l'esclavage fut définitivement décidée en France lors des évènements de la révolution de 1848. Pour la classe montante, la bourgeoisie, cet esclavage qui l'avait enrichie aux temps du commerce triangulaire, était devenue plus coûteuse que le travail salarié, libre, des prolétaires de toutes les couleurs.

     En France, une première fois, le combat des mulâtres et des noirs de Saint-Domingue avait améné en 1794 la Convention révolutionnaire à abolir la traite et l'esclavage. Quelques années plus tard, ce fut Bonaparte, le héros des Sarkozy et autres Villepin, qui le rétablit au profit de ce qui restait des planteurs esclavagistes des Antilles.