samedi 23 avril 2011

Le 3 mai : l'école s'arrête

Ce jour-là dans le Val d'Oise, il faut dire non aux suppressions de postes, non à la hausse des effectifs, non au recul de l'école publique, l'école des plus modestes.
     Parents, enseignants, personnels, élèves, tous dans l'action le mardi 3 mai !

Tous ensemble pour la hausse des salaires

Le gouvernement vient d'annoncer la poursuite du gel des salaires dans la fonction publique en 2012. La dernière hausse date de juillet 2010 où ils avaient été "revalorisés" de 0,5 %.
     Travailleurs du publics et travailleurs du privé sont logés à la même enseigne : l'attaque de leur niveau de vie : des salaires qui ne bougent pas alors que l'inflation est repartie à la hausse.
     La solution est la même pour les uns et pour les autres : la lutte pour la hausse des salaires et la mise en place de l'échelle mobile de ces derniers !

Une entrée à la fête de Lutte Ouvrière à la mesure de nos salaires

Dans maintenant un mois et demi, ce sera la fête !
     Jusqu'au 8 mai, l'entrée coûte 10 euros. Sur place, elle sera gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
     Pour acheter ces entrées à prix réduit, réservez au 06.99.49.98.64. auprès de Dominique en laissant vos coordonnées.

A la caf comme dans tous les services publics : des embauches !

La caisse d'allocations familiales d'Argenteuil a été fermée aux assurés jusqu'à la fin de la semaine passée. Celle de Sarcelles le sera jusqu'à la fin du mois.
     Avec la demande d'heures supplémentaires aux employés, c'est le seul moyen que la direction de la Caf a trouvé pour faire face au surcroît de dossiers qu'elle connaît actuellement. La crise est passée par là, et les demandes d'indemnisations sont en nette hausse.
     Il n'y a pourtant qu'une seule solution qui convienne pour traiter ces dossiers supplémentaires : l'embauche massive de personnels !

vendredi 15 avril 2011

Conseil Général : arroseurs arrosés

L'un avait dit avant les élections : "Nous ne toucherons pas à la taxe foncière" !
     Le même, après les élections, s'apprêtant à voter une hausse de cet impôt, évoque : "une situation budgétaire aux chiffres impitoyable" ! "Une surappréciation des recettes" ! "Nous avons aussi découvert les détails de préparation du budget avec des impasses manifestes..." ! Et de reprocher     à son adversaire de "ne pas avoir augmenté les impôts avant".
     Quant à son adversaire, il reproche au premier d'"avoir menti".
     Mais de quoi s'agit-il ?
     Malgré les apparences, "l'un" n'est pas le maire actuel d'Argenteuil, et son adversaire, G. Mothron, son prédécesseur dans le poste, qui a fait de la hausse des impôts locaux, son fonds de commerce politique.
     Non, l'un est le nouveau président de droite du Conseil général qui s'apprête à augmenter la part départementale de la taxe foncière. Son adversaire est son prédécesseur PS à la tête  du Val d'Oise.
     Mais au delà de ce remake inversé, que pensent de ce projet d'augmentation les trois conseillers généraux de droite d'Argenteuil qui n'ont eu de cesse de dénoncer les hausses des impôts locaux et à qui on va demander de voter cette hausse de taxe foncière ?



mardi 12 avril 2011

La fonction publique territoriale sous pression budgétaire (article du bulletin Lutte Ouvrière des Municipaux de Tours 28 mars 2011)

"Selon une enquête de l'Observatoire du Centre nationale de la fonction publique territoriale, les collectivités prévoient de moins recruter cette année. Plus d'une "moyenne et grande collectivité" (80 000 habitants et plus) sur trois envisage de ne pas remplacer tous les départs en retraite.
     Or, les besoins se sont accrus au cours des dernières années, entre autres à cause de toutes les lois de décentralisation, ce qui fait que les effectifs sont déjà au plus juste, dans la petite enfance ou la collecte des déchets par exemple. C'est donc encore une aggravation des services publics et de nos conditions de travail qui est planifiée."

dimanche 10 avril 2011

COTE D'IVOIRE : Communiqué de Nathalie ARTHAUD

NON A L'INTERVENTION FRANCAISE EN COTE D'IVOIRE !

Une fois de plus, l'armée française intervient directement sur le territoire Africain, cette fois en Côte d'Ivoire. Comme toujours, le prétexte est de "protéger les populations" mais l'intervention prend clairement parti pour un des deux camps qui s'affrontent, en l'espèce la camp d'Alassane Ouattara contre celui de Laurent Gbagbo. Ce n'est certes pas la première fois puisque la précédente intervention de l'armée française, en 2002, avait au contraire consisté à soutenir le clan de Gbagbo contre les forces armées du nord entrées en rebellion. Soutenant un clan après l'autre, le gouvernement français s'érige ainsi en arbitre des affrontements politiques qu'il a lui-même suscités, dans le seul but de protéger les intérêts des Bolloré et autres grands capitalistes français pour qui la Côte d'Ivoire est une chasse gardée et une importante source de profits. Il porte ainsi une grande part de responsabilité dans la montée des tensions ethniques et les affrontements qui en découlent. Le massacre qui a eu lieu à Duékoué peut laisser présager le pire et on peut se demander si les troupes françaises ne sont pas sur la voie de couvrir une tragédie de grande ampleur comme cela avait déjà été le cas au Rwanda.
     Après l'Afghanistan, après la Libye, la Côte d'Ivoire est le troisième pays où l'armée française est engagée directement dans une guerre dont le résultat, loin d'être la protection des populations, risque d'être encore une fois l'accroissement du chaos. Lutte Ouvrière demande l'arrêt immédiat de ces interventions et le retrait immédiat des troupes françaises.
                                                                     Nathalie ARTHAUD

Assurance-maladie malade du manque d'effectifs

Vendredi matin, plusieurs centaines de travailleurs de la CPAM du Val d'Oise se sont rassemblés à Cergy. Il manque des effectifs, les dossiers sont en souffrance. C'est dramatique pour les assurés les plus modestes. C'est intenable pour les travailleurs de la CPAM.
 C'est le genre de maladie dont il est facile de guérir. Il faut embaucher les effectifs nécessaires. De quoi améliorer la situation des employés et le traitement de tous les dossiers.