lundi 31 janvier 2011

Vous voulez le personnel nécessaire, je vous propose du vent

Mardi 25 janvier, les vannes de gaz du collège Marcel-Pagnol de Saint-Ouen-l’Aumône étaient délibérément ouvertes durant les cours. Cela avait nécessité l’évacuation des 600 élèves. Les enseignants ont alors joué leur droit de retrait, pour la seconde fois depuis la rentrée. Tout cela est révélateur des difficultés rencontrées dans ce collège, à l’image de ce qui se passe dans de nombreux établissements du département. Les enseignants réclament davantage de surveillants
            Le Parisien cite un responsable de l’Inspection Académique d’Osny qui aurait déclaré à propos d’une rencontre avec les personnels de ce collège : « …nous cherchons les bonnes réponses aux problèmes avec eux, cela passe peut-être plus par une réorganisation au sein du collège que par l’attribution de moyens supplémentaires. »
            On peut mesurer la valeur d’un tel propos « façon Marie-Antoinette », quand on sait que la présence d’adultes nombreux dans les établissements scolaires, avec en parallèle, des classes avec de petits effectifs, et cela dès le primaire, est seule susceptible de régler bien des problèmes que connaissent les établissements scolaires aujourd’hui.


samedi 29 janvier 2011

Réunion parents-enseignants

La FCPE de la localité appelle les parents et les enseignants à se retrouver Mardi 1er février pour débattre des mauvais coups qui risquent d'aggraver encore davantage la situation de l'école sur Argenteuil, comme ailleurs.
     Cette réunion a lieu à 18 heures 30 à l'espace Mandéla.
     C'est tous ensemble, parents, personnels de l'Education, élèves, que nous pourrons faire reculer le gouvernement !

    

Le service de radiothérapie de l'hôpital doit être maintenu

MANIFESTATION
Samedi 5 février
de l'hôpital d'Argenteuil à la Sous-Préfecture d'Argenteuil
rassemblement à 14 heures

A l'appel du Comité de défense de l'hôpital d'Argenteuil

Lutte Ouvrière s'associe à cet appel

jeudi 27 janvier 2011

Mobilisation pour le maintien du service de radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil


Le rassemblement de protestation de ce matin a été un succès. Pas question d’accepter le projet de fermeture, orchestré  par le ministère de la santé, du service moderne de radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil, dont M. Evin, directeur de l’Agence régionale de santé s’est fait le porte-parole.
            Les usagers, militants, élus, présents ont pu entrer dans la salle où se tenait le conseil d’administration de l’Hôpital. Christiane Leser, animatrice du « Comité de Défense de l’hôpital » a rappelé combien cette volonté de liquider ce service allait à l’encontre des intérêts des malades, n’était qu’un gâchis de fonds publics, et ne visait qu’à privilégier les officines privées de radiothérapie d’Argenteuil et de la région.
            Le président du Conseil d’administration de l’hôpital, le maire d’Argenteuil, Philippe Doucet, a confirmé qu’il n’était pas question pour lui d’accepter ce mauvais coup. Il a appelé à la résistance.
Lutte Ouvrière était bien évidemment présent à ce rassemblement.
La prochaine étape de la mobilisation aura lieu le samedi 5 février prochain, sous forme d’une manifestation de l’hôpital (rassemblement à 14 heures) à la Sous-préfecture d’Argenteuil.
            Lutte Ouvrière appelle la population d’Argenteuil, ses militants et ses proches à participer très nombreux à cette manifestation. Montrons à cette occasion notre indignation. Ce sera une étape dans la mobilisation pour obtenir le maintien du service de radiothérapie de l’Hôpital Victor Dupuy d’Argenteuil.




mardi 25 janvier 2011

Un collège en grève contre la menace de suppressions de postes

Le collège Henri Matisse de Garges-les-Gonesse est en grève aujourd'hui et demain contre le projet de réduire les moyens en personnels enseignants dont il disposera à la rentrée prochaine. La volonté du rectorat de supprimer 500 postes dans le secondaire dans l'académie de Versailles va ainsi se décliner par de profonds reculs dans de multiples collèges du département.
     A Argenteuil, une réunion pour préparer la mobilisation contre ces mauvais coups envisagés a lieu :
jeudi 27 janvier à 18 heures 15
Espace Mandéla
82 bd Leclerc

Maintien du service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil

Suite à la menace de fermeture de ce service, évoquée la semaine passée par Claude Evin, directeur de l'Agence régionale de santé d'Ile de France, le Comité de Défense de l'hôpital d'Argenteuil s'est réuni hier lundi 24 janvier. Il a décidé deux rendez-vous de mobilisation :
L'un :
A l'occasion de la réunion du conseil de surveillance de l'hôpital qui doit se tenir jeudi prochain 27 janvier :

rassemblement à 8 heures 45 devant l'hôpital, jeudi 27 janvier entrée principale

L'autre :

MANIFESTATION
samedi 5 février
rassemblement à 14 heures devant l'hôpîtal pour se rendre ensuite à la Sous-Préfecture d'Argenteuil

LUTTE OUVRIERE et ses conseillers municipaux d'Argenteuil soutiennent ces initiatives.
Le service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil doit être maintenu !

Editorial des Bulletins d’Entreprise Lutte Ouvrière

« Nul devoir ne s'impose aux riches,
L'impôt saigne le malheureux »
(L'Internationale)

On nous répète à longueur de journée qu'il faut se serrer les coudes, que la période est difficile et que tout le monde est logé à la même enseigne !
À la même enseigne ? C'est vite dit ! Des travaux récemment rendus publics par des économistes dont personne ne conteste ni le sérieux ni la compétence, montrent le contraire. Ils constatent en effet que les très riches payent nettement moins d'impôts que les plus pauvres. Ceux qui gagnent plus de 69000 euros par mois -et pour certains beaucoup plus- ne représentent que 0,1 % de la population et ne payent que 35 % d'impôts en moyenne, tous impôts confondus (sur le revenu, TVA, CSG, etc.), alors que tous les autres payent, toujours en moyenne, 45 % de leurs revenus.
Ces chiffres ne constituent pas vraiment une surprise. Personne en France ne peut nier les inégalités devant l'impôt. Ces pourcentages en donnent la mesure. Quand Sarkozy explique qu'il n'est pas question pour lui d'augmenter les impôts, c'est une façon de dire aux riches "ne vous en faites pas, même si on procède à une réforme fiscale, cela ne changera rien pour vous". D'ailleurs, la première mesure envisagée, et c'est tout un symbole, est la suppression de l'impôt sur la fortune, qui profitera essentiellement aux nantis.
Cette inégalité de traitement entre les plus riches et les pauvres ou, pour dire les choses autrement, entre ceux qui tirent profit de l'exploitation et ceux qui subissent, date de très longtemps. Mais elle est encore plus révoltante en cette période de crise. On a pu voir, ces derniers temps, quelques aspects du comportement des exploiteurs. L'affaire Bettencourt ou l'affaire Servier et, il y a quelques jours, l'affaire Jean-Marie Messier ont montré que ces gens-là se comportaient comme des voyous, entre eux mais surtout vis-à-vis de la collectivité. Ce ne sont pas, comme on voudrait nous le faire croire, quelques brebis galeuses, égarées dans un troupeau de capitalistes soucieux de l'intérêt commun. Ce sont les façons d'agir de tous les capitalistes qui n'ont qu'une chose en tête, conserver leurs privilèges et en conquérir de nouveaux, par n'importe quels moyens, fussent-ils les pires.
Sarkozy et les siens justifient les privilèges fiscaux qu'ils accordent aux riches en expliquant qu'il ne faut pas les faire fuir à l'étranger, eux et surtout leurs capitaux. Quel bobard ! Quels que soient les avantages qu'on leur donne, ils font ce qu'ils veulent de leurs capitaux, en les plaçant là ou cela leur rapporte le plus, essentiellement dans la spéculation, c'est-à-dire de la façon la plus stérile et la plus nocive qui soit. Ou encore en les dérobant au contrôle de tous, entre autres de celui du fisc, pour les déposer dans des paradis fiscaux.


Quant à nous faire croire que ces gens-là sont indispensables, c'est un autre bobard. Utile, cette madame Bettencourt, dont on ne sait pas si elle est gâteuse ou si elle fait semblant ? Que fait-elle d'autre, sinon amasser depuis des années des milliards qu'elle distribue à ses proches comme on distribue des dragées à la sortie d'un baptême ? Utile, ce Servier qui fabriquait un médicament qui s'est révélé un poison mortel ? Utiles ces banquiers-spéculateurs qui ont mené l'économie au bord de la catastrophe et qui continuent de plus belle avec les milliards que les États mettent à leur disposition ? Non, ces gens-là sont des parasites, socialement nuisibles.
L'urgence n'est pas de les amadouer, de leur présenter une carotte que ces rassasiés de la fortune acceptent sans se laisser apprivoiser. L'urgence n'est pas de leur accorder de nouvelles subventions ou privilèges fiscaux.
L'urgence, c'est que la population laborieuse, les travailleurs les empêchent de nuire en les mettant sous contrôle, en vérifiant leurs comptes en banque, leurs carnets de commandes, et y compris leurs projets.
C'est une idée logique, nous diront certains, mais utopique, car ni l'État ni les possédants ne se laisseront faire. Les images qui nous viennent de Tunisie, ces jours derniers, montrent que ce qui paraissait irrémédiablement bloqué par une féroce dictature peut s'effondrer sous les coups de boutoir des classes populaires et des travailleurs. Et que ce qui apparaissait comme impossible peut devenir réalité en quelques jours.
Le 24/01/2011
Arlette Laguiller


 

lundi 24 janvier 2011

Il faut se mobiliser contre la dégradation de la situation de l'école publique

Après l'annonce de la suppression de centaines de postes d'enseignants pour la rentrée prochaine, dans le Val d'Oise et dans le bassin d'Argenteuil, seule la mobilisation peut permettre de les annuler.
     Un rassemblement de protestation a eu lieu vendredi dernier devant l'Inspection académique d'Osny.
     Samedi, parents et enseignants étaient au coude à coude, du Luxembourg au ministère de l'Education nationale.
     La suite de la mobilisation doit maintenant se construire. Réunion :

Espace Nelson Mandela
82 bd Leclerc
18 heures 15
Jeudi 27 janvier