vendredi 21 janvier 2011

Communiqué des élus LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil

 On nous roule, on ne nous transporte pas !

Ce matin, un nouvel incident de matériel a empêché des milliers et des milliers d’Argenteuillais et d’habitants de la région de se rendre à leur travail. Un train était en panne à la gare du Stade. Le souterrain de la gare d’Argenteuil était engorgé de ces voyageurs en attente, avec les risques que cela implique.
     Les incidents, les retards, les annulations de train se multiplient sur la ligne.
     Trop c’est trop ! Que la direction de la SNCF embauche les effectifs nécessaires pour que les visites et les contrôles du matériel permettent que les usagers soient transportés dans de bonnes conditions et non roulés.
                                               Argenteuil le 21.01.11

Les conseillers municipaux d’Argenteuil,
                                                           Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE

jeudi 20 janvier 2011

Le service de radiothérapie doit rester à Argenteuil

Des assurances semblaient avoir été données sur le maintien du service de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil. Aujourd'hui, le directeur de l'Agence Régionale de Santé, M. Evin, envisage sa fermeture.
     Si cette annonce se confirmait, ce serait un bien mauvais coup à l'encontre des malades et des habitants d'Argenteuil et des communes environnantes.
    Il faut le maintien de ce service de radiothérapie de l'hôpitâl d'Argenteuil !

rassemblement à l'Inspection Académique

Pour protester contre les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaines dans les établissements scolaires du département, un rassemblement a lieu
VENDREDI 21 JANVIER
de 12 heures 30 à 13 heures 30
devant l'inspection académique du Val d'Oise
à Osny
Immeuble le Président
Chaussée Jules César
A l'appel des organisations des personnels et des parents d'élèves
C'est une première riposte. Lutte Ouvrière s'associe à cet appel.

mercredi 19 janvier 2011

Communiqué des Conseillers municipaux Lutte Ouvrière d’Argenteuil


Les prévisions de personnels enseignants pour la rentrée prochaine pour les collèges et les lycées d’Argenteuil commencent à se préciser. Le Recteur de l’Académie de Versailles prépare des coupes sombres dans les sections proposées aux élèves, et le nombre de classes. Il prévoit une diminution importante des postes d’enseignants dans la majorité des établissements du secondaire de la localité. Ainsi, dans un lycée comme le lycée Georges Braque, il prévoit de supprimer 135, 5 des heures dites postes, c’est-à-dire d’enseignement, ce qui entraînerait la suppression de cinq à huit postes d’enseignants. C’est la déclinaison locale de la décision gouvernementale de supprimer  à nouveau 16 000 postes à la rentrée prochaine à l’échelle du pays, soit près de 500 postes tous niveaux confondus pour la seule Académie de Versailles.
Si ces suppressions étaient réalisées, cela traduirait la liquidation des « zones » dites « d’éducation prioritaire » qui limitent encore dans un certain nombre d’établissements au moins, le nombre d’élèves par classe, et une hausse drastique et généralisée des effectifs de ces classes. Cela se traduirait par une nouvelle dégradation, en particuliers des établissements recrutant majoritairement parmi les enfants des classes populaires, au plus grand bénéfice de l’enseignement privé. C’est inadmissible, c’est inacceptable.
Les conseillers municipaux Lutte Ouvrière d’Argenteuil appellent l’ensemble des familles, les élèves, les personnels, avec leurs organisations, de parents et de personnels de l’éducation nationale, à se mobiliser pour empêcher ce nouveau mauvais coup aux conséquences désastreuses. Ils seront solidaires de toutes les initiatives allant dans ce sens.

                        Patrice CRUNIL                  Dominique MARIETTE

Argenteuil le 19.01.2010

mardi 18 janvier 2011

Ben Ali est parti, son système ne doit pas rester en place

 
Le départ du dictateur Ben Ali est d’abord une victoire des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, des classes populaires de Tunisie qui se sont mobilisées depuis un mois. Après le geste d’un jeune vendeur qui s’était immolé par le feu pour protester contre les exactions de la police, les manifestations n’ont cessé de s’étendre contre une situation sociale désastreuse faite de chômage et de misère pour la majorité de la population, et contre l’attitude d’un régime ne sachant répondre que par la répression.
     Malgré les balles de la police et les nombreux morts et blessés, la détermination des manifestants n’a pas faibli. Le mouvement, parti d’une petite ville, s’est étendu à tout le pays et n’a plus laissé à Ben Ali d’autre alternative que la fuite. Le dictateur réputé inamovible, au pouvoir depuis 23 ans, appuyé sur un énorme appareil policier, bénéficiant du soutien des grandes puissances, et en particulier de la France, a dû s’avouer vaincu. On a vu qu’un mouvement des classes populaires, quand elles se mobilisent et sont décidées à ne plus supporter ce qui est insupportable, peut ainsi faire tout basculer !
Cependant, ce qui se passe depuis le 14 janvier, jour du départ de Ben Ali, montre que tout n’est pas gagné, et de loin. Des groupes armés de partisans de l’ancien dictateur séviraient encore. L’armée se présente comme une protection contre ces groupes mais c’est aussi elle qui contrôle directement les villes, voudrait exercer une grande partie du pouvoir et empêcher la population de régler ses comptes avec les protégés de la dictature qui ont mis le pays à sac depuis des années. Enfin, même cautionné par quelques personnalités de l’opposition, le gouvernement reste entre les mains d’hommes qui, il y a quelques jours encore, étaient les fidèles serviteurs de Ben Ali. Visiblement, si tous ceux-là ont estimé qu’il fallait se débarrasser de ce dictateur devenu trop impopulaire, c’est pour tenter de sauvegarder l’essentiel de leur pouvoir et la domination des classes privilégiées.
     Mais, justement, les travailleurs, les chômeurs, les jeunes ne doivent pas s’être sacrifiés, avoir versé leur sang, simplement pour changer la façade du pouvoir. Ils se sont levés contre celui-ci avec des aspirations claires : en finir avec le manque de libertés, et surtout avec le chômage, la pauvreté, les inégalités, l’injustice, l’exploitation et la corruption. Aujourd’hui on les voit tenter de s’organiser et de s’armer par eux-mêmes pour faire face aux partisans de l’ancien dictateur. Et, en effet, pour la satisfaction de leurs aspirations, ils ne peuvent s’en remettre à des hommes qui gouvernaient hier encore avec Ben Ali, même si ceux-ci font des promesses de démocratie. Ils ne peuvent faire confiance qu’à leurs propres forces, à la capacité des travailleurs et de la population à s’organiser et à imposer leurs droits.
     On a déjà vu des dictatures comme celle de Ben Ali s’écrouler pour être remplacées par des régimes qui ne valaient guère mieux. Pour que la chute du dictateur débouche sur un véritable changement social, les travailleurs, les classes populaires de Tunisie auront encore à lutter pour l’imposer. Et elles viennent justement de démontrer, dans la lutte contre Ben Ali, qu’elles peuvent en avoir la force.
     Leur lutte doit être aussi la nôtre. La classe ouvrière de France et celle de Tunisie sont liées par une histoire commune, par la présence de nombreux travailleurs tunisiens qui ont dû venir gagner leur vie ici. Mais elles sont liées aussi parce que les patrons qui nous exploitent ici en France sont souvent les mêmes qui règnent en Tunisie et qui ont prospéré sous la dictature de Ben Ali. Travailleurs français et tunisiens -mais aussi algériens, marocains, africains...-, nous sommes frères dans la lutte contre les mêmes exploiteurs. Et le chômage, la misère, qui s’étendent là-bas comme ici, découlent de la même crise du système capitaliste, dont on voudrait faire payer les frais aux classes les plus pauvres.
     Nos frères de Tunisie viennent de nous montrer comment on peut faire tomber un dictateur. La leçon doit nous servir car nous subissons en commun une autre dictature, plus cachée mais tout aussi inadmissible : celle des riches et des spéculateurs, des grands capitalistes et des banquiers.
                                                                              Arlette Laguiller

VENDREDI 4 FEVRIER 2011
à 20 heures 15
Espace Nelson MANDELA
82 boulevard Leclerc-Lenine
à Argenteuil
Réunion publique sur
"La situation en Tunisie après le départ de Ben Ali"
                                                                                                entrée libre