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mardi 23 août 2022

Éducation, transport des élèves, cars scolaires : la pénurie de chauffeurs

Il faut de meilleurs conditions de travail et de salaire

 

 

Pour les enfants qui doivent prendre un car de ramassage scolaire, la rentrée s'annonce compliquée. Il manque 8 000 postes de chauffeurs de cars scolaires. Les salaires à peine au-dessus du Smic et les horaires à rallonge avec des coupures non payées, n'attirent pas grand monde dans ce métier.

         Les patrons des entreprises de transport n'ont pas l'intention d'améliorer les conditions de travail pour recruter. Ils comptent plutôt sur le gouvernement et la pression de la réforme de l'assurance chômage pour forcer des travailleurs à accepter n'importe quel emploi.

         Et tant pis pour les 400 000 élèves concernés et leurs parents qui vont devoir pallier cette désorganisation.

 

mercredi 27 avril 2022

Déraillement de Brétigny, Les assassins ne sont pas dans le box

 

Se défausser de sa faillite sur un lampiste est tellement facile

 


 

Neuf ans après le déraillement d’un train à Brétigny, qui avait fait sept morts et des centaines de blessés, s’ouvre le procès de cette catastrophe.

Elle était largement prévisible, au vu de la vétusté des voies et du réseau, et de la baisse du nombre de salariés chargés de les contrôler. Le cheminot qui se trouve aujourd’hui dans le box des accusés avait dû vérifier seul 8,7 kilomètres de voies et 24 aiguillages !

C’est donc la direction de la SNCF qui devrait être dans ce box car elle est responsable de cette catastrophe. Et sa politique d’économie en prépare de nouvelles.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2803, et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui mercredi, de 11 h. à 11 heures 30 au marché des Champioux ;

-demain jeudi 28 avril de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 29 avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 30 avril, de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 1er mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 2 mai, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 4 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

vendredi 7 juin 2013

Transports, réseau Saint Lazare : on ne nous transporte pas, on nous roule !

 Mardi, le réseau Saint-Lazare arrêté.
 Jeudi, le soir, la galère dans les transports de l’ouest parisien. Un exemple : une heure trois quart pour rentrer d’Aubervilliers à Argenteuil ! Quinze kilomètres à vol d’oiseau !
 Vendredi, ce matin, le réseau Saint-Lazare bloqué en direction de Mantes via Argenteuil. Il s’agissait d'abord apparemment d’un problème de feu de signalisation !
 Mardi, un arrêt de travail totalement justifié ! Jeudi, mystère ! Vendredi matin, une question technique !
  Ca ne peut plus durer.


On nous transporte pas, on nous roule... et justement même pas toujours.

jeudi 6 juin 2013

Réseau Saint-Lazare : à propos de la grève de mardi, un article dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de ce jour

Réseau Saint-Lazare : solidarité face à une agression

Lundi 5 juin au matin, sur un train partant pour Caen, une bande de quatre voyous importunait les voyageurs qui, rapidement, sont allés chercher l'aide du contrôleur. À son arrivée, celui-ci a violemment été pris à partie, mordu et frappé au point d'avoir le nez cassé, des hématomes aux côtes.
     Dès que l'agression a été connue, les contrôleurs ont débrayé, exerçant leur droit de retrait, la sécurité au travail n'étant pas assurée. Pour des raisons d'économies, la direction de la SNCF ne cesse de diminuer le nombre de contrôleurs sur les trains et les agressions se multiplient. Sur le secteur de Saint-Lazare en particulier, le contrôleur est seul sur tous les trains, laissant le personnel et les voyageurs dans des situations d'insécurité comme celle qui vient de se produire.
     Les contrôleurs se sont donc rassemblés avec l'intention d'interpeller la direction, qui leur a déclaré en substance : « Il n'y a pas d'argent, on ne peut rien faire pour vous. » Ces propos ne sont pas passés, les travailleurs réunis revendiquant qu'au moins dans les premiers trains du matin comme dans les derniers de soirée au minimum deux contrôleurs voyagent ensemble.
     Devant la fin de non-recevoir de la direction, les contrôleurs se sont adressés aux autres cheminots, en commençant par les agents de conduite, qui ont débrayé à leur suite. Ils se sont retrouvés rapidement à environ 200. Il n'a alors pas fallu longtemps pour que la direction en rabatte : vers 17 h 30, elle faisait savoir qu'elle était prête à discuter et, quelques heures plus tard, huit embauches étaient annoncées. Ce qui a fait dire aux grévistes, prêts alors à reprendre le travail, que la solidarité avait été efficace, que la direction s'en souviendrait peut-être, mais eux, sûrement !

                                                                                   Correspondant LO