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jeudi 29 février 2024

Macron et l’envoi de troupes : pas un homme, pas un sou pour leur guerre ! Un article à paraître de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Macron et l’envoi de troupes : pas un homme, pas un sou pour leur guerre !

28 Février 2024

Macron n’aime rien tant que les sommets internationaux, surtout quand il les organise et qu’il peut y parader. Il a donc saisi l’occasion des deux ans de guerre en Ukraine pour réunir à l’Élysée les chefs d’État et de gouvernement de 27 pays, en se présentant en chef de guerre.

 

 

Biden peinant à faire voter au Congrès le déblocage de 50 milliards d’aide militaire à l’Ukraine, Washington pousse l’Union européenne (UE) à augmenter la sienne. D’autant plus que le président ukrainien Zelensky ne se fait pas faute de reprocher à l’UE, ainsi qu’à ses principaux membres, l’Allemagne et la France, d’avoir affaibli la capacité combattante de son armée en ne lui ayant livré que le tiers du million d’obus promis.

« C’était sans doute un engagement imprudent », a concédé Macron, mais cela va changer. Ainsi, il a annoncé une « coalition » européenne pour fournir « missiles et bombes de moyenne et longue portée » à l’Ukraine, tout en demandant à l’UE un « sursaut » et d’en « faire plus » pour assurer la « défaite » de la Russie.

Et d’affirmer que « nous [les États européens] ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », que « tout est possible » et même qu’à l’avenir l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne peut être exclu.

Tout en armant le régime ukrainien jusqu’aux dents, les dirigeants nord-américains et européens, français compris, prétendent depuis deux ans ne pas faire la guerre à la Russie… puisqu’ils n’ont pas envoyé officiellement de soldats la combattre, ou, plutôt, ne l’ont pas encore fait. Macron a constaté qu’il n’y avait pas de consensus pour l’envoi de soldats, et des pays comme la Pologne, la Slovaquie et la Suède, voisins immédiats de l’Ukraine et de la Russie, ont dit qu’il n’en était pas question. Mais Macron n’a rien retiré de ses propos. Au contraire, il a affirmé que « ceux qui disent “Jamais, jamais” aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient “Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée” il y a deux ans » : des armements qui sont, depuis, livrés à l’Ukraine.

À gauche, un Mélenchon a accusé Macron de se livrer à « une escalade verbale belliqueuse », ce qui, venant « d’une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure, est déjà un acte irresponsable ». Pour le PS, Faure y a vu « une inquiétante légèreté présidentielle » et « une folie ». Malheureusement, ce n’est pas une simple fanfaronnade. Que Macron parle d’envoyer des troupes en Ukraine n’est, de sa part, pas moins inquiétant que quand, il y a quelques mois, il répétait qu’il fallait mettre l’économie en ordre de bataille, se préparer à des affrontements majeurs – entendre : une guerre généralisée. Depuis au moins le début de la guerre en Ukraine, une multitude de hauts gradés français présentent cela comme une éventualité plus que probable. Leurs homologues américains, allemands, britanniques et autres en font autant. Les États, à commencer par les plus développés, les plus riches, ceux dont la bourgeoisie domine le monde en écrasant les peuples, ont d’ailleurs explosé leurs dépenses d’armement depuis cinq ans et lancé d’agressifs programmes de recrutement pour leurs armées, dans les médias, les écoles, etc.

Récemment, un des plus hauts gradés américains, l’amiral Charles Richard, a aussi déclaré qu’il fallait se préparer à une « grande guerre » avec la Chine et que « la crise en Ukraine n’était qu’un échauffement ».

Qu’ils le disent ouvertement, à mi-mots, ou qu’ils préfèrent le masquer sous des mots doucereux, les dirigeants du monde impérialiste et les hommes politiques de la bourgeoisie se préparent à une nouvelle guerre mondiale et veulent conditionner leurs peuples dans ce sens.

Ce n’est pas là de la « légèreté », c’est très consciemment que les dirigeants civils et militaires veulent préparer les populations à la guerre et à accepter d’y mourir. Il faut refuser cet engrenage où les entraînent un système économique de plus en plus fou et des dirigeants dont la politique est à son image.

                                                 Pierre LAFFITTE (Lutte ouvrière n°2900)

 

jeudi 8 février 2024

Hôpitaux : quand La guerre se prépare

Anticiper l'accueil des soldats blessés qui auront servi de chair à canon

 

L'hôpital Desgenettes à Bron

En 2021, il était prévu d'associer l'hôpital militaire Desgenettes, dont l'activité avait déjà été bien réduite, aux Hospices civils de Lyon. L'essentiel des activités restantes devaient cesser et plusieurs dizaines d'employés devaient être transférés vers l'hôpital Édouard Herriot.

         Le projet est aujourd'hui abandonné, Desgenettes va rester en service en prévision des guerres futures. Sébastien Lecornu, ministre des armées, l'a affirmé, les hôpitaux militaires doivent se préparer à des guerres de haute intensité. La préparation à la guerre se concrétise chaque jour. Ici, en anticipant l'accueil des soldats blessés qui auront servi de chair à canon pour le plus grand profit des marchands de mort.

 

mercredi 31 janvier 2024

OTAN : les grandes manœuvres

OTAN : les grandes manœuvres

24 Janvier 2024

Le 18 janvier, le général américain Christopher Cavoli, commandant suprême des troupes de l’OTAN en Europe, a annoncé des manœuvres d’une ampleur inédite depuis 1988, qui se déploieront de l’Atlantique à l’Europe de l’Est.

Sans la nommer, l’entraînement met la Russie en ligne de mire pour « protéger nos valeurs et l’ordre international », explique le général. De février à mai prochain, 90 000 soldats, 50 navires de guerre, 80 avions et 1 100 véhicules de combat seront déployés, en particulier vers la mer Baltique, en Allemagne, dans les pays Baltes et en Pologne. L’ensemble des 31 pays membres de l’OTAN, dont la France, seront engagés, ainsi que la Suède, candidate à l’entrée dans l’alliance. Les États-Unis vont renforcer leur contingent en Europe et la Grande-Bretagne mobilisera 20 000 soldats.

Si une simulation de guerre d’une telle envergure ne s’était pas vue en Europe depuis la fin de la guerre froide, les manœuvres de l’OTAN se sont accélérées depuis l’invasion de l’Ukraine par Poutine. Ainsi, en avril dernier, elle avait déployé 25 000 soldats en Suède et, en juin dernier, avait organisé les plus grandes manœuvres aériennes de son histoire en Allemagne et en Europe centrale. Ces entraînements, qui regroupent jusqu’à des dizaines de pays, permettent de tester hommes et matériels dans des préparations au combat.

Mais l’objectif est aussi de renforcer l’adhésion des opinions publiques à ces préparatifs de guerre. Car les médias ne manqueront pas de relayer le spectacle de ces déploiements militaires, en présentant les troupes de l’OTAN comme le bouclier de « nos libertés », de « nos valeurs », cherchant à faire oublier que les seules valeurs que protègent les grandes puissances, quand elles font la guerre, ce sont les profits de leurs capitalistes !

                                                Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2895)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui mercredi 31 janvier : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux ;

-Vendredi 2 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 3 février : de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 10 h30 à midi, centre commercial cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 4 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 5 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 7 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.