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dimanche 14 novembre 2021

Argenteuil, « cité éducative » ? Atsem : non au surtravail. L’exemple de Mérignac

 

Non aux 1607 heures ! Non au surmenage !

 

À Argenteuil, cela évoque tellement quelque chose

Mercredi 10 novembre, près de la moitié des ATSEM de la ville de Mérignac se sont retrouvées à la mairie pour revendiquer au moins un jour de repos supplémentaire.

Elles protestent contre l'application des 1607 heures de travail à l'année décidées par le gouvernement. Dans ce cadre, les ATSEM devront travailler 67 heures de plus dans l'année. Alors qu'il y a des millions de chômeurs et qu'il faudrait répartir le travail entre tous, le gouvernement et les municipalités imposent une augmentation du temps de travail aux employés des collectivités locales. C'est une manière de faire des économies sur leur dos. Comme dans les hôpitaux, comme dans tous les services publics, ce sont les travailleurs dont la pénibilité du travail augmente, alors qu'il y a de l'argent pour faire autrement, mais cet argent, l'Etat le réserve aux riches et aux entreprises dont les profits explosent.

Les maires ont le pouvoir d'accorder des jours non travaillés. La mairie de Mérignac doit satisfaire les revendications des ATSEM.

mercredi 10 novembre 2021

Territoriaux : une attaque contre tous les travailleurs

 

À Argenteuil, retour à la situation d’avant l’attaque municipale !

 

 

Rennes, manifestation du 22 juin 2021

Le gouvernement fait pression sur les communes et les intercommunalités qui n’ont pas encore imposé aux salariés territoriaux un allongement du temps de travail.

Derrière un prétendu alignement sur les 35 heures, c’est une offensive pour supprimer des jours de congé sans augmenter des salaires qui sont insuffisants.

Plutôt qu’allonger le temps de travail, et puisque le chômage fait des ravages, il faut embaucher avec des salaires permettant de vivre correctement.

À Argenteuil, la municipalité dirigée par Georges Mothron avait dans la ligne gouvernementale imposé en 2015 45 heures supplémentaires non payées à chaque agent. Il faut revenir en arrière et annuler ce qui a été mis en place cette année-là.

 

Les permanences des jours à venir :

-demain mercredi 10 novembre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux ;

-jeudi, de 11h. à midi au centre commercial de la cité Joliot-Curie.

 

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2780, et Lutte de classe (2,5 euros) n°219, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

lundi 8 novembre 2021

Loi des « 1607 heures » dans la fonction publique territoriale, un non-sens

Dans les communes aussi, l’exploitation en hausse

 


 La réduction du temps de travail, une vieille revendication du mouvement ouvrier (affiche de... 1919 !)

         L’État a décrété qu’au 1er janvier prochain, l’ensemble des travailleurs agents territoriaux des communes ne pourraient plus travailler moins de 1607 heures par mois. Là où les maires ont appliqué cette décision le doigt à la couture du pantalon, ces travailleurs ont perdu un certain nombre de jours de congés, entre autres régressions. Mais des maires, tel celui de Bonneuil-sur-Marne (PCF), refusent toujours d’appliquer ce mauvais coup pour les agents de leur commune, et ils ont raison. De nombreuses luttes, certaines partielles, ont eu lieu depuis des mois pour remiser la mesure.

         L’État comme le grand patronat qu’il sert aggravent la condition ouvrière, dont le temps de travail est une donnée importante.

         Ils augmentent ce temps, alors que les progrès de la productivité et le nombre de sans-emploi devraient permettre une réduction importante du temps passé au travail. Cette loi des « 1607 heures » doit être abandonnée.

         La société marche à l’envers. Il serait temps que les travailleurs la remettent à l’endroit.DM