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jeudi 25 janvier 2024

Tennis : nouveau revers pour Amélie Oudéa-Castéra, ministre et bourgeoise

Des centaines de milliers de balles

 

Les mains pleines

Nouvelle casserole pour Amélie Oudéa-Castéra, ministre promue par Macron à la tête du sport et de l’éducation. C’est à présent un rapport parlementaire sur son importante rémunération lorsqu’elle dirigeait la Fédération française de tennis qui est diffusé : en un an, elle avait touché 400 000 euros brut, plus 100 000 euros de primes.

         Celle qui, avec 6,5 millions d’euros de patrimoine, était la deuxième ministre la plus riche du gouvernement Borne qu’elle avait intégré en 2022, a déclaré : « Je comprends très bien que 500 000 euros puissent paraître élevé au regard des standards de vie des Français ».

         En effet les bénévoles du sport amateur et les salariés de l’Éducation nationale apprécieront…

 

jeudi 30 novembre 2023

Argenteuil, contribution de Lutte ouvrière à l’histoire de « L’Olympisme » moderne. Sur Pierre de Coubertin, il n’y a pas photo.

           Pierre de Coubertin, élitiste, misogyne, colonialiste et      raciste

06 Août 2008

« Nous devons à Pierre de Coubertin, revendique aujourd'hui le CIO, toute l'organisation des Jeux olympiques, qui ont bénéficié de son esprit méthodique, précis et de sa large compréhension des aspirations et des besoins de la jeunesse. » Mais même pour son époque, le fondateur des Jeux olympiques modernes, le baron Pierre de Coubertin, était un sacré réactionnaire.

La philosophie qui présidait aux Jeux modernes était sans ambiguïté : « La première caractéristique de l'olympisme est d'être une religion, disait-il. En ciselant son corps par l'exercice, l'athlète antique honorait les dieux. L'athlète moderne fait de même : il exalte sa race, sa patrie et son drapeau. »

Les premiers Jeux furent même marqués par un racisme éhonté. « Je suis un colonial fanatique », écrivait sans mentir le baron Coubertin. Il était raciste, persuadé de la supériorité des Blancs sur les Noirs : « À la race blanche, d'essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance ». Il affirmait ainsi sa vision de la hiérarchie entre les peuples de la planète : « Il y a deux races distinctes : celles au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l'air vaincu. Hé bien ! C'est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n'est appréciable qu'aux forts. »

Coubertin était résolument hostile à la participation des femmes aux JO, qu'il appelait « les olympiades femelles, inintéressantes, inesthétiques et incorrectes », sauf à un titre : « Aux Jeux olympiques, leur rôle devrait être surtout, comme aux anciens tournois, de couronner les vainqueurs. » Même pour les milieux bourgeois de son époque, Coubertin sentait la naphtaline.

Avant de mourir en 1937, il trouva un ultime motif de satisfaction : les JO de Berlin en 1936. Alors que bien des gens réclamaient leur boycott, Coubertin soutint de bon cœur le régime hitlérien qu'il admirait : « La onzième olympiade s'accomplit sur un plan magnifique. J'ai l'impression que toute l'Allemagne, depuis son chef jusqu'au plus humble de ses écoliers, souhaite ardemment que la célébration de 1936 soit une des plus belles. Dès aujourd'hui, je veux remercier le gouvernement allemand pour la préparation de la onzième olympiade. » Hitler lui renvoya l'ascenseur en proposant Coubertin pour le prix Nobel, ce que l'Académie Nobel, pourtant très conservatrice, refusa.

                       Michel BONDELET (06/08/2008  - Lutte Ouvrière n°2088)

 

Loin de Pierre de Coubertin, un extraordinaire livre

 


 

mercredi 30 août 2023

Foot : bravo les championnes !

Déjà un but de marqué contre les comportements machistes

 

 


Suite au baiser forcé imposé à la joueuse Jenni Hermoso par le président de la fédération de foot espagnole, l’ensemble des joueuses de l’équipe a décidé de refuser de porter le maillot national tant que celui-ci ne démissionnerait pas. Elles ont forcé les autorités du foot espagnoles et internationales à prendre leurs distances avec ce dirigeant se croyant tout permis avec les femmes.

         En refusant de laisser passer cette agression et en réagissant collectivement, les joueuses ont déjà marqué un but contre les comportements machistes !

 

dimanche 27 août 2023

Grands clubs de foot, les subventions, un puits sans fond

Carton rouge

 

 

Le feuilleton du vieux club s’il en fut du FC Sochaux continue. Après avoir été rétrogradé de Division 2, il est accepté en championnat de National1.

         Mais ce qui reste une constante, c’est que l’argent des collectivités locales, c’est-à-dire nos impôts, est mis à contribution.

         Les mêmes politiciens en guerre contre le RSA qui couterait trop cher ont voté des subventions pour le club de foot.

         1 million d’euros pour le pays de Montbéliard, autant pour le Grand Belfort, 500 000 euros pour le Territoire de Belfort autant pour l’agglo de Delle.

         Là, pas question de serrer la ceinture !