L’art… de la spéculation

 

Fric Art

 

 

À New York un tableau de Picasso, La femme à la montre, s’est vendu 139 millions de dollars. Le marché de l’art se porte si bien que la totalité de cette vente aux enchères, qui se déroule sur une semaine, devrait représenter plusieurs milliards de dollars.

         Pendant que les classes populaires s’appauvrissent, les riches dépensent sans compter pour satisfaire leurs caprices ou spéculent dans toutes sortes de domaines du luxe. Des grands crus aux chevaux de course en passant par l’art, rien n’échappe à la folie de l’économie capitaliste.

Licenciements. La Cooperl comme ailleurs : imposer la garantie des emplois et des salaires

 

Les profits accumulés doivent servir à cela

 

Les profits à l'abattage
 

La Cooperl envisage de fermer deux abattoirs sous prétexte de surcapacité de production. les 200 salariés  menacés de perdre leur emploi d'ici 2025 travaillent dans des abattoirs que la Cooperl avait racheté au groupe Financière Turenne Lafayette (LFT) en 2017. L'entreprise met aussi en avant les contraintes économiques liées à la baisse du pouvoir d'achat qui diminue la consommation de viande. Toutes ses raisons ne justifient en rien ce plan de restructuration qui vise, "à renforcer la compétitivité" de l'Entreprise selon ses propres dire.

         Depuis sa création, cette coopérative de 7 700 salariés a engrangé des millions de bénéfices qui doivent servir aujourd'hui à garantir les emplois et les salaires de tous ceux qui assurent la production dans cette entreprise comme ailleurs.

 

Le blé : arme de guerre

 

Affameurs et spéculateurs

 

 

Le gouvernement russe n'a pas renouvelé, pour l'instant, l'accord qui permettait d'exporter du blé par les ports de la mer Noire. Il réclame la levée de sanctions économiques occidentales à son encontre.

Bien malins ceux qui peuvent prédire comment se terminera le bras de fer entre puissances, qui utilisent chacun le blé comme d'une arme de guerre, se moquant d'affamer des populations pauvres.

Mais une chose est sûre : les trusts occidentaux exportateurs de céréales, comme Cargill ou Louis Dreyfus, vont eux se remplir encore davantage les poches en spéculant sur la situation et les possibles pénuries.