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mardi 29 mars 2022

Orpea : à bas le secret des affaires !

 

Des lois plus soucieuses de protéger les capitalistes que les personnes âgées

 

 

Suite au scandale provoqué par la publication d’une enquête journalistique sur les méthodes crapuleuses d’Orpea dans ses Ehpad, l’État s’est senti obligé de commander un rapport à l’Inspection générale des affaires sociales. Ce rapport confirmerait ce qu’a écrit l'auteur du livre, et que bien des travailleurs des Ehpad dénoncent depuis des années : les économies réalisées sur la nourriture et les soins entraînent une véritable maltraitance des résidents et des travailleurs, le tout en siphonnant le maximum d’argent public.

         Mais on n’en saura pas plus : au nom du secret des affaires, le gouvernement refuse de le publier. Les lois sont décidément plus efficaces pour protéger les affaires des capitalistes que les personnes âgées !

vendredi 25 décembre 2020

Prix des vaccins : motus et bouche cousue

 

Les travailleurs auraient pour tout les moyens de savoir

La secrétaire d'État au Budget belge a révélé maladroitement dans un tweet le prix d'achat des vaccins par l'Europe. Ils varieraient entre 1,78 et 14,70 euros la pièce, selon les marques. La Commission européenne a aussitôt répliqué, rappelant la confidentialité des négociations et le tweet indiscret a été supprimé.

Pour ces gens-là, il est essentiel de sauvegarder les secrets de leurs petites et grandes affaires entre complices. C'est au contraire en les dévoilant que les travailleurs pourront dénoncer les magouilles, et surtout exiger des comptes.

mardi 24 septembre 2019

Argenteuil : le secret, la marque de fabrique du grand patronat et des politiciens à leur service. Chronique des élections municipales de mars 2020 à Argenteuil (12)


C’est la loi du genre, alors pourquoi pas nous ? Disent-ils

 
Et toutes les affaires !

Sur notre blog « lo argenteuil », nous pouvons à loisir évoquer le sort tragique des migrants ou la dégradation drastique des services publics… sans susciter de réaction. Il est rarissime que sur ces sujets nous obtenions de quelconques commentaires. Mais que nous insistions sur la perfidie d’un édile dont le projet « Cap Héloïse » est sorti (pas de son tiroir !) sans que la population soit au courant, c’est alors une valse des commentaires où les partisans de l’édile en question montent au créneau pour justifier l’injustifiable. Sincèrement, relisez-les sur ma page Facebook (qui est au main des capitalistes, comme 99% des activités humaines tant que nous ne serons pas capables de renverser ce système, ce qui ne nous empêche pas jusque-là ni de nous chauffer capitaliste, ni de manger capitaliste, ni de communiquer capitaliste).
         Si je pouvais identifier l’argument central avancé par les avocats de l’édile en question qui, lui, reste muet, il est le suivant : le secret est la loi du genre. Sans remonter plus loin, il a été la règle à Argenteuil, sous Robert Montdargent, sous Roger Ouvrard, sous Georges Mothron 1, alors vraiment, pourquoi ne l’aurait-il pas été sous Philippe Doucet ?
         Effectivement, le secret est la loi du genre. Mais que tous ces gens-là y trempent le rend-il plus normal, plus moral pour autant ? Eh bien non, et c’est pour cela que nous le dénonçons et que nous le combattons.
         Pour les communistes révolutionnaires, la réponse négative est sans équivoque. Non seulement, ils revendiquent l’information maximum comme élément de l’engagement de la population. Mais c’est pour cela que parmi les revendications essentielles face aux problèmes de notre époque, ils mettent systématiquement en avant le mot d’ordre du contrôle de la population sur la vie sociale, dans les entreprises, et à tous les niveaux de la vie de l’État. Pour cela, il est vrai qu’ils ne comptent pas sur l’engagement moral des responsables (dont l’antienne sur la démocratie participative, avant les élections, est bien connue), mais sur les travailleurs eux-mêmes, par lesquels toutes les informations transitent et qui pourraient par eux être mises sur la place publique. En attendant, les comportements des responsables et édiles, leur pratique du secret, ne sont pas pour autant moins condamnables.
         C’est pour cela, et plus que jamais, que nous allons continuer à diffuser notre note sur l’origine de « Cap Héloïse » et que nous espérons que nous serons de plus en plus nombreux à le faire.
         En attendant, relisez les commentaires en question. Ils sont édifiants sur le fait qu’il y a un certain nombre de gens qui sont prêts à embrouiller l’affaire et à aider à prendre la population pour des imbéciles. DM

jeudi 31 mai 2018

Capitalisme : secret des affaires pour d’utiliser tous les moyens afin d’augmenter les profits à l’abri des regards indiscrets


Secret des affaires : la loi du silence

Jeudi 24 mai, une commission de députés et de sénateurs s’est accordée sur un projet de loi sur le secret des affaires. Il vise à attaquer tous ceux, lanceurs d’alerte, salariés, syndicalistes, journalistes, militants associatifs, qui voudraient dénoncer les malversations de dirigeants des groupes capitalistes.
Ainsi, d’après un collectif de journalistes, de syndicats et d’associations, la définition du secret des affaires est « si vaste que n’importe quelle information interne à une entreprise peut désormais être classée dans cette catégorie », au point que « des scandales comme celui du Mediator ou du Bisphenol A, ou des affaires comme les Panama papers ou Luxleaks pourraient ne plus être portés à la connaissance des citoyens ».
Dans la plupart de ces affaires passées, ceux qui ont contribué à porter des informations sur la place publique ont dû à chaque fois affronter toutes sortes de pressions, allant jusqu’au licenciement quand il s’agissait des travailleurs des entreprises mises en cause. Certains ont été menacés de poursuites judiciaires, voire condamnés. Mais cette loi permettra aux propriétaires des grandes entreprises, qui disposent d’un arsenal de juristes et d’avocats, d’attaquer encore plus facilement en justice tous ceux qui cherchent à dénoncer leurs agissements criminels ou crapuleux. D’autant qu’il est prévu que de telles affaires puissent être traitées par des tribunaux de commerce, où siègent des juges beaucoup plus favorables au monde des affaires auquel ils sont souvent liés.
Le gouvernement actuel et les partisans de cette loi mettent en avant la nécessité de transposer dans le droit français une directive européenne adoptée en mai 2016… et elle-même préparée sous l’impulsion de grands capitalistes, dont des trusts bien français comme Michelin, Alstom, Safran, etc. En fait, cela fait des années qu’en France les gouvernements de droite comme de gauche cherchent à mieux protéger le secret des affaires pour les grands industriels. Ainsi, en 2012, une loi punissant de trois ans de prison et de 375 000 euros d’amende la violation du secret des affaires a été votée.
Tout cela parce que le secret des affaires, comme le secret commercial et industriel, est un moyen pour le grand patronat de mener sa guerre économique. Il lui permet d’utiliser tous les moyens pour augmenter ses profits à l’abri des regards indiscrets. Il sert de paravent pour préparer longtemps à l’avance les fermetures d’usine, les plans de licenciements, les restructurations. Il rend plus facile de placer ses profits, sans avoir à rendre de comptes.
Pour se défendre dans cette guerre de classe, les travailleurs ont au contraire à se battre pour la levée de ce secret, afin de pouvoir contrôler tout ce qui se passe dans les entreprises. Non seulement cela permettrait d’éviter bien des agissements scandaleux, mais cela permettrait de savoir où va vraiment l’argent produit par le travail des salariés, à combien se montent réellement les profits et de voir qu’il serait largement possible d’interdire tous les licenciements, d’embaucher les chômeurs en répartissant le travail entre tous, tout en augmentant les salaires. Ce serait une étape dans la lutte contre la dictature du grand patronat sur la société.

                                   Arnaud LOUVET (Lutte ouvrière n°2600)

dimanche 1 avril 2018

Capitalisme, secret des affaires : Vous voulez connaître la vérité ? Que les obstacles pour cela soient encore plus importants ?


Cacher les sales coups

 

Le Parlement vient d'adopter en première lecture un projet de loi visant à renforcer le secret des affaires s'appliquant aux entreprises. Les journalistes du Monde ou de l'AFP alertent qu'avec cette nouvelle loi des « scandales comme celui du Mediator ou du bisphénol A, ou des affaires comme les Panama Papers ou LuxLeaks pourraient ne plus être portés à la connaissance » du public.
C'est un fait que nombre d'entreprises parmi les plus grandes pratiquent des tripatouillages de toutes sortes dans le dos de la collectivité soit pour échapper au fisc, soit en mentant sur la qualité de leurs produits, etc.
Elles utilisent quotidiennement le secret sur la conduite de leurs affaires pour agir dans le dos des travailleurs, pour préparer en toute discrétion des plans de licenciement par exemple. Cette loi vient renforcer la pression qu'exercent les patrons sur les rythmes de travail et les bas salaires,
C'est les profits que le secret des affaires sert à protéger.
Argenteuil, absentéisme au travail, plus d’exploitation rend malade (évidence)