Quand les coquelicots voient rouge
Modestes pancartes, fortes revendications
Elles étaient vendredi matin
devant leur crèche sur le trottoir du boulevard Jeanne d’Arc pour exprimer qu’elles
n’en peuvent plus. Dans cette crèche qui appartient au groupe de crèches
privées La maison bleue, des salaires insuffisants et le sous-effectif ont
entraîner ce débrayage et ce cri de colère.
La
même situation et le même ras-le-bol s’expriment dans nombre de crèches,
municipales ou privées, à Argenteuil comme partout ailleurs.
Si
les bébés dans ces crèches sont de plus en plus « à la consigne »,
les aides-puéricultrices, elles sont de plus en plus sur des chardons ardents.
Puisque
l’on parle fleurs, vivement que tous les coquelicots des crèches du pays
finissent ensemble par voir rouge. DM