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dimanche 2 avril 2023

Monoprix : à bas la répression patronale

 

Des patrons de droit-divin

 

 

39 salariés d’un Monoprix à Paris passent en justice suite à une plainte de leur directeur parce qu’ils ont manifesté dans leur magasin à deux reprises en décembre 2022. Ils protestaient contre le manque de personnel et le licenciement d’un des leurs.

Le patron espère bien obtenir une condamnation des salariés. Ce serait une nouvelle attaque contre le droit des salariés. Mais aucun jugement ne pourra empêcher la lutte de classe.

jeudi 1 décembre 2022

Kazakhstan : tapis rouge pour le massacreur

Les affaires sont les affaires

 

Manifestation le 4 janvier 2022, avant le bain de sang

Le 29 novembre, Macron a reçu en grande pompe Tokaïev, le président du Kazakhstan. Celui-ci, en janvier 2022, avait répondu à une révolte contre la vie chère par la mitraille : 225 morts officiellement.

         Les présidents français ne s’arrêtent pas à ce genre de détails quand les affaires du grand patronat sont en jeu. « Partenaire stratégique » du Kazakhstan depuis 2008, la France lui achète du pétrole et de l’uranium, lui vend des locomotives et des hélicoptères...

         Entre capitalistes du CAC 40 et dictateur, c’est l’entente cordiale pour maintenir les travailleurs kazakhs à genoux, « quoi qu’il en coûte ».

 

samedi 3 octobre 2020

RATP, aux bus, à Nanterre : quand la répression rejoint l’absurde

 

Dépôt de Nanterre : une sanction qui ne passe pas

 


Mercredi 23 septembre, un débrayage a eu lieu avec succès au dépôt de bus de Nanterre, pour soutenir un collègue, militant syndical, qui passait en conseil de discipline. C’est sous un prétexte complètement délirant que la direction s’en prend à lui.

Ainsi ce travailleur est accusé d’avoir montré comment démarrer des bus à des travailleurs d’entreprises sous-traitantes, chargés du nettoyage et de la désinfection. C’est en fait encore un militant syndical de plus que la direction veut sanctionner. À l’heure où des mauvais coups se préparent contre les travailleurs de la RATP, la direction cherche à instaurer un climat de peur en s’en prenant aux militants les plus actifs.

Mais, dès la convocation connue, plusieurs dizaines de conducteurs ont décidé de se mettre en grève le jour de l’entretien. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour qu’un rassemblement de soutien soit aussi organisé pour ce même jour. Le réseau de travailleurs d’autres dépôts, du métro, des enseignants, des étudiants qui se retrouvaient régulièrement pendant la grève et qui avaient tissé des contacts a ainsi été réactivé. Tous sont contents d’avoir montré leur réaction à la direction et bien décidés à ne pas laisser faire.

                                             Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2722)