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samedi 29 mai 2021

Pêche, Brexit, concurrence, nationalisme, épuisement des ressources : à bas le capitalisme !

 

Combattre pour une société maîtrisant la production pour les besoin de tous

 


Depuis plusieurs semaines, des patrons pêcheurs de Boulogne mènent des actions pour empêcher les bateaux hollandais de décharger leur poisson à quai.

Le Brexit a pour effet de réduire les zones de pêches des bateaux européens et le nombre de licences pour pêcher en zone britannique. Dans cette concurrence exacerbée, les fileyeurs et chalutiers hollandais sembleraient rafler un peu plus la mise.

Voilà la concurrence capitaliste : la guerre commerciale s’aggrave, les plus petits patrons sont mangés par les plus gros et les réserves de poissons s’épuisent pour tout le monde.

L’État français, comme l’Union européenne n’ont aucune solution à apporter : l’un et l’autre défendent les capitalistes et, dans le secteur de la mer, surtout les gros actionnaires de l’industrie de transformation du poisson.

L’avenir est dans la planification d’une économie, organisée non pas pour le profit mais pour les besoins de tous. C’est la seule façon de respecter les réserves de poisson, comme le travail de chacun, quelque soit sa nationalité. Les travailleurs au pouvoir, partout dans le monde, auraient cette capacité.

jeudi 15 avril 2021

Protectionnisme, un dénommé « Wauquiez » et l’« Horrible » nationalisme

S’ils sont français, de « bons » exploiteurs ?

 


Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Wauquiez vient de s’engager à aider la société Railcoop, qui veut rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon, à acquérir des rames de train.

         En prétendant n’être pas favorable à la privatisation du rail, il souligne qu’avec cette entreprise, on « ne parle pas d’horribles financiers américains ou chinois ».

         Wauquiez préfère financer des sociétés bien françaises comme Sanofi qui vient d’annoncer 400 suppressions d’emplois dans la recherche en plein pandémie ou Michelin qui met en place un plan de 2 300 suppressions d’emplois en promettant des augmentations de dividendes aux actionnaires.

 

lundi 20 mai 2019

Protectionnisme vert et… politique patronale


Verte ou brune, une politique qui ne sert que le grand capital




Damien Carême, le maire de Grande-Synthe (Dunkerque), en troisième position sur la liste écologiste EELV, a récemment dit : « Si Arcelor Mittal investit pour émettre moins de CO2, tant mieux. Mais ça renchérit les coûts et il est hors de question que dans le même temps, les Chinois ou les Russes viennent nous vendre leur acier, je me battrai pour un protectionnisme vert en Europe ». Il est mieux inspiré quand la municipalité de Grande-Synthe fait tout ce qu’elle peut pour accueillir et héberger humainement les migrants.
Car ses propos protectionnistes sont les mêmes que ceux du trust sidérurgique qui vient de réduire sa production en Europe en incriminant la concurrence russe et chinoise, tout en demandant de nouvelles mesures protectionnistes à l’Union européenne. Si ces mesures sont prises, elles ne protègeront que les profits d’Arcelor Mittal mais ne protègeront ni les emplois ni les salaires des travailleurs.
Le « protectionnisme vert », comme tous les prétextes avancés pour justifier l’augmentation des droits de douane, est une politique patronale qui ne sert que les patrons.

mardi 23 avril 2019

Protectionnisme qui ne protège pas : chez Saint-Gobain comme chez tant de multinationales


Le protectionnisme ne peut servir les intérêts des travailleurs



De passage en Lorraine, Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes est venu devant l’usine de Pont-à-Mousson, sur laquelle pèsent des incertitudes depuis que le groupe Saint-Gobain prépare une cession de sa filiale PAM.
Selon lui : « Dans les marchés publics, il devrait y avoir une clause de proximité, c’est-à-dire qu’on privilégie les productions qui sont à proximité de là où le produit va être utilisé. Cela permettrait de remplir davantage le carnet de commandes ».
Cette perspective qui semble frappée au coin du bon sens ne peut être une protection pour les travailleurs des usines de Saint-Gobain PAM qui produisent essentiellement pour l’exportation. Elle n’est qu’une nouvelle présentation du protectionnisme, dans lequel les travailleurs n’ont aucun intérêt à se laisser entrainer.
Ce n’est pas contre les travailleurs des autres pays mais contre les capitalistes et leur système basé sur la concurrence que les travailleurs doivent lutter. Comme l’affirmaient déjà Marx et Engels dans le Manifeste du parti communiste en 1848, il y a de cela plus de 130 ans, « les ouvriers n’ont pas de patrie », et ils concluaient en proclamant : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

samedi 21 janvier 2017

Le Pen et le "produire français". la réalité : la "production française" faite de la production internationale


Le Pen : Produire français ????

 
Interrogée par le Républicain lorrain sur sa venue en Moselle Est et la visite d'une menuiserie dont le patron est candidat FN aux législatives à Sarreguemines, Marine Le Pen a déclaré dans le Républicain lorrain : « Je vais à la rencontre d’entreprises qui produisent français.  »
         Que veut dire "produire français" ? Est-ce que la Smart Fortow, conçue par un suisse, fabriquée à Hambach en Lorraine avec des composants venant des quatre coins du monde est une voiture "française" ? Mais la Smart Forfour (4 places) produites en Slovénie sur les mêmes chaînes de production qu'une voiture "française" la Twingo, c'est quoi comme voiture, slovène, française ou encore allemande, selon la nationalité des actionnaires, le groupe Daimler ?
Est-ce que Continental dont l'actionnaire est la famille Schaeffler, une immense fortune en Allemagne, constituée par l'exploitation des travailleurs de Sarreguemines fabrique des pneus "français" ?
         Produire français ne veut rien dire. Cela permet juste d'essayer de faire oublier qu'il y a les exploiteurs et les exploités. Le monde du travail et le monde patronal. Et Le Pen, la bourgeoise de Saint-Cloud, défend ce monde capitaliste en crise en masquanr l'exploitation et en tentant de diviser les exploités selon leur nationalité.

mardi 17 janvier 2017

Emploi : protectionnisme en action, ou la bêtise en action avec des subventions à la clé


Bientôt le protectionnisme entre les régions ? Les villes ? Une orientation avec un seul vainqueur : les capitalistes !

La députée Marie-Jo Zimmermann et le sénateur Jean-Louis Masson, les preux chevaliers du patriotisme économique « lorrain », montent au créneau après que Xavier Bertrand, le président de la région des Hauts de France a déclaré qu’il était « prêt à mettre de l’argent sur la table pour que PSA produisent en Hauts de France plutôt qu’en Lorraine ».
         Tous ces politiciens ont beau être du même bord politique, ils sont prêts à se faire la guéguerre au nom des régions.
         Dans cette surenchère à coups d’aides publiques, le grand vainqueur serait à coup sûr le groupe PSA et les perdants les contribuables.
 
La seule solution pour l'emploi :
 
                                                                      
Le seul moyen de défendre les emplois - logo des grévistes de PSA-Aulnay