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mardi 23 mars 2021

Intermittents de tous les secteurs en lutte, un texte de la compagnie Jolie Môme

Le sens et le combat de ceux qui occupent les lieux de culture

 

Lors d'une fête de Lutte ouvrière à Presles

Chacun d’entre nous connaît bien sûr Jolie Môme, une compagnie qui a le cœur qui penche du côté des opprimés, et qui diffuse à longueur d’années joie, culture et conscience, à travers des spectacles musicaux bien envoyés. En roue libre comme les autres compagnies depuis un an, ils sont bien sûr de la lutte de tous les Intermittents. Ci-dessous, un texte bien envoyé contre un « embrouilleur » de première, soutien du gouvernement. DM

 

 

 

 

samedi 20 mars 2021

Intermittents en galère, les occupations toujours plus nombreuses

Les travailleurs de la culture veulent pouvoir vivre dignement

À Orléans (45)

 


Depuis vendredi 12 mars, des artistes, techniciens, salariés et précaires de la culture occupent le théâtre d’Orléans jour et nuit pour dénoncer le mépris du gouvernement.

         Comme tous les travailleurs, ils veulent pouvoir vivre de leur travail, ce dont les prive la crise actuelle. Dans le communiqué qu’ils ont voté en Assemblée Générale le premier soir, ils demandent le retrait de l’attaque contre l'assurance chômage et revendiquent une année de prolongation de leurs droits, pour tous les intermittents comme pour les autres catégories de travailleurs.

         Depuis le premier jour, ils se réunissent chaque soir à plusieurs dizaines, et ouvrent le théâtre sur l’extérieur pour populariser leur combat. Le premier week-end, près de 200 personnes se sont ainsi réunies avec eux devant le théâtre. Chaque jour, ils reçoivent de nombreuses marques de soutien de la population et de militants, comme des croissants apportés dimanche matin par une délégation de cheminots qui ont été chaudement accueillis.

Tout cela les encourage et ils ont bien raison d’être déterminés à faire reculer le gouvernement.

 

À Lannion (22)

Carré Magique occupé

 


Une vingtaine d'Intermittents du spectacle, avec la CGT, occupent depuis lundi le Carré magique, la salle de spectacle de la ville. Ils réclament le retrait de la réforme de l'Assurance chômage et la reprise immédiate du travail.

         Aujourd'hui une soixantaine de lieux culturels sont occupés par des artistes et des techniciens dans le pays avec la volonté de tenir jusqu'à obtenir satisfaction.

         Samedi prochain, une conférence de presse aura lieu devant le Carré magique. Il est important de se retrouver le plus nombreux possible pour marquer la solidarité du monde du travail avec les Intermittents, mais aussi pour affirmer qu'il est vital pour l’ensemble des travailleurs de retrouver le chemin des luttes

 

jeudi 18 mars 2021

Intermittents de l’Évènementiel, intermittents du Spectacle, intermittents-guides-conférenciers, plus que jamais mobilisés pour pouvoir vivre

 

Tous ensemble, et pas question de céder



 

Les travailleurs de « l’intermittence » continuent leur combat. Covid ou pas, ils veulent pouvoir continuer à vivre décemment. Pas question que des règles administratives de chômage y fassent obstacle. Toute la durée de l’épidémie qui dure depuis plus d’un an maintenant doit être considérée comme une année blanche. Les droits au chômage de tous doivent demeurés intacts, comme si cette année de crise n’avait pas eu lieu. Ce n’est pas avec les 900 euros concédés par le gouvernement, et pour ceux qui les touchent, que tous ces travailleurs peuvent payer leurs traites et leurs factures.

         La seule voie est le combat, et le combat tous ensemble. Ils sont nombreux à l’avoir compris qu’ils appartiennent à l’une ou à l’autre des catégories de l’intermittence. Ils continuent leurs actions.

         Ainsi, pour l’anniversaire du début du premier confinement, des intermittents de l’Évènementiel ont fait lundi une nouvelle initiative de protestation devant le Palais des Sports, Porte de Versailles.

         Mais surtout, les uns et les autres ont compris que, au-delà des différences d’intermittence, ils avaient tous intérêts à unir leurs forces, et à se retrouver régulièrement ensemble. C’est ce qui se passe dorénavant au théâtre de l’Odéon.

         En tout cas, continuer la mobilisation, la développer, l’unir, ce sont là les ingrédients qui peuvent conduire à la satisfaction des revendications. DM