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samedi 8 juillet 2023

Adama Traoré, manifestons à 15 heures à République ! L’interdiction de la manifestation n’empêchera pas la volonté de vérité

Que cherche Darmanin ?

 

 

Le préfet du Val d’Oise a décidé d’interdire la manifestation qui chaque année réclame la vérité sur la mort en juillet 2016 dans la gendarmerie de Persan d’un jeune de Beaumont-sur-Oise, Adama Traoré. Les organisateurs contestent cette décision, et l’on ne sait pas encore ce qu’il en sera cet après-midi.

         Depuis qu’elle a lieu, cet évènement annuel rassemblant des milliers de manifestants s’est passée sans incident. Ce que j’ai constaté en y participant moi-même. Pourquoi en serait-il autrement cette année ?

         La ville de Persan a connu certes des destructions importantes lors des nuits qui ont suivi la mort de Nahel à Nanterre. La manifestation prévue pour Adama Traoré est d’une toute autre nature. Si le préfet du Val d’Oise maintenait cette interdiction, ce serai amener justement une pierre de plus dans les rancœurs et les haines souvent inconscientes des acteurs des évènements d’il y a dix jours.

         Oui, par cette interdiction, Darmanin cherche-t-il à mettre de l’huile sur le feu ?

           En tout cas, Lutte ouvrière appelle à participer à la manifestation de 15 heures aujourd'hui samedi, place de la République à Paris, à l'appel du Comité Vérité Pour Adama. Dominique Mariette

 

samedi 26 juin 2021

Affaire Adama Traoré : un procès mais toujours pas de justice. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Affaire Adama Traoré : un procès mais toujours pas de justice

23 Juin 2021

Le procès de Bagui Traoré et de trois autres hommes, accusés de tentative d’assassinat sur forces de l’ordre, commence devant la cour d’assises du Val-d’Oise. Une femme est également jugée pour complicité.

 


Il leur est reproché d’avoir participé, en juillet 2016, aux quatre nuits d’émeute à Beaumont-sur-Oise qui avaient suivi la mort d’Adama Traoré, le petit frère de Bagui. Quelques heures après qu’Adama a succombé, étouffé dans la gendarmerie de Beaumont, un rassemblement s’était formé. Dans la nuit, des véhicules avaient été incendiés, marquant le début des affrontements avec les gendarmes et la police, au cours desquels des coups de feu avaient été tirés.

L’instruction judiciaire a estimé qu’il n’était pas établi que les mis en examen avaient l’intention de tuer : sur les 90 gendarmes et policiers qui se sont constitués partie civile, seuls six avaient été blessés en tentant de réprimer les protestations, seulement légèrement, puisqu’ils n’avaient eu qu’un ou deux jours d’incapacité de travail. Mais le procureur, ayant fait appel, a obtenu un procès pour tentative d’assassinat.

Ce procès s’apparente à une tentative de contre-feu des autorités, après la mort d’Adama étouffé par des gendarmes, qui ont été couverts dans un premier temps par le parquet. Il a aussi un fort relent de vengeance puisque, depuis cinq ans, la famille Traoré et ceux qui les soutiennent multiplient les manifestations pour obtenir la vérité sur la mort d’Adama, combattant toutes les tentatives de camoufler ce meurtre en accident médical, ou de le justifier par des accusations contre la victime.

Jusqu’à présent aucun des gendarmes qui ont coursé, arrêté et étouffé Adama n’est mis en examen. Par contre, le procès de ceux qui ont protesté contre les violences policières est organisé. La justice, comme on dit, suit son cours.

Lucien DÉTROIT (Lutte ouvrière n°2760)

jeudi 11 février 2021

Mort d’Adama Traoré : les gendarmes largement en cause

 

Une énième confirmation

 


Une nouvelle expertise médicale confirme que la mort d’Adama Traoré lors d’une interpellation par des gendarmes en juillet 2016 n’aurait certes pas été causée directement par le placage ventral des gendarmes, mais que celui-ci y a contribué. Un euphémisme pour signifier la responsabilité des gendarmes dans ce meurtre (un de plus) d’un jeune Noir par les forces de l’ordre.

Depuis la mort d’Adama, les enquêteurs et la justice couvrent les faits et gestes des gendarmes, même contre l’évidence de leurs brutalités. Des milliers de jeunes avaient manifesté et crié leur colère, l’été dernier, contre cette brutalité et contre le racisme policier, une colère légitime !

dimanche 19 juillet 2020

Adama Traoré, quatre ans après sa mort, le succès de la manifestation d’hier


« Pas de justice, pas de paix », « Pas de justice, pas de pardon »






La manifestation d’hier pour commémorer le quatrième anniversaire de la mort dans les mains de la police d’Adama Traoré, un jeune de 24 ans de Beaumont-sur-Oise, a connu un grand succès. Ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont manifesté de la gare de Persan-Beaumont à la cité de Beaumont d’où il était originaire.
         Beaucoup de jeunes des quartiers populaires, mais aussi des moins jeunes, ont manifesté pour réclamer « Justice pour Adama », et repris à de très nombreuses reprises, en particulier les slogans « Pas de justice, pas de paix », ou « Pas de justice, pas de pardon ». Il y avait des militants d'Argenteuil du Comité Ali Ziri et des tee-shirts "Lumière, Sabri", à la mémoire de ce jeune mort en mai dernier.
         Un beau succès due à l’énergie de la famille d’Adama Traoré et de ses soutiens. Une énergie qui leur a permis que l’affaire ne soit pas enterrée comme les autorités avaient tenté de le faire en juillet 2016 dans les jours qui suivirent le drame. DM

samedi 18 juillet 2020

Mort d’Adama Traoré : l’obstination pour franchir les obstacles sur le chemin de la vérité


Quatre ans plus tard, des obstacles franchis



Aujourd'hui samedi à Beaumont-sur-Oise, une nouvelle grande journée de mobilisation
-à Midi devant la mairie de Persan : une conférence de presse des familles de victimes de violences policières
-à 14 heures, départ de la marche gare de Persan, pour aller en direction du quartier de Beaumont-sur-Oise d’où Adama Traoré était originaire.

Il y aura quatre ans demain, le 19 juillet 2016, Adama Traoré, un jeune homme de 24 ans, décédait après avoir été arrêté et conduit à la gendarmerie de Persan, dans le Val-d’Oise.
         Il a fallu beaucoup d’acharnement à la famille d’Adama Traoré pour remettre en cause les conclusions du premier procureur, obtenir que celui-ci soit dessaisi de l’affaire et que soit au moins reconnue la cause de la mort, l’asphyxie.
         Aujourd’hui, de nouvelles investigations ont été décidées. Une nouvelle fois, suite à l’activité énergique de la famille et de ses soutiens, et aux manifestations initiées par eux depuis juin.

jeudi 4 juin 2020

Justice pour George, Adama et les autres victimes !


Une colère légitime et profonde contre le poison raciste

 


Malgré l’interdiction de tout rassemblement par le préfet de police, 20 000 personnes se sont mobilisées devant le palais de justice de Paris pour dénoncer les violences policières. Au même moment, une expertise indépendante est venue contredire la version officielle de la police concernant la mort d’Adama Traoré, en juillet 2016, lors d’une interpellation par des gendarmes du Val-d'Oise. C’est le placage ventral par les policiers qui aurait entraîné la mort de ce jeune homme noir. D’autres villes ont également été le siège de manifestations.
Cela fait écho aux manifestations qui sont en train de se dérouler dans de très nombreuses grandes villes des Etats-Unis, contre le racisme qui frappe la population noire avec encore plus de violence et d’impunité que de ce côté-ci de l’Atlantique.
Le poison raciste parmi les forces de police, aux Etats-Unis –même si quelques policiers ont mis un genou à terre en signe de solidarité avec les manifestants- comme ici et ailleurs, ne peut qu’engendrer une colère légitime et profonde.

dimanche 21 juillet 2019

Castaner et les violences policières : couverts et décorés !


Promotion La Bavure



Castaner décore 9 000 policiers pour leur activité contre les gilets jaunes.
Parmi les décorés figurent ceux ayant blessé gravement une femme de 73 ans à Nice en la projetant à terre, ainsi qu'un responsable du tir de grenade ayant tué une personne qui regardait par la fenêtre de son appartement. D'autres encore ayant matraqué des personnes dans un Burger King, et un autre ayant donné l'ordre de gazer la foule lors de la fête de la musique à Nantes, entraînant la disparition d'un jeune dans la Loire...
Castaner veut donc honorer et légitimer les violences et les crimes policiers au défi de ceux qui contestent la politique d'un gouvernement dont il est un des fleurons et, au-delà, qui contestent cet ordre au service des riches. C'est logique, puisque ces exactions, c'est lui qui les a commandées. Logique, mais choquant.

Hier samedi à Beaumont-sur-Oise, manifestation pour la « justice et la vérité » sur la mort d’Adama Traoré il y a trois ans, mort alors qu’il était dans les mains de la gendarmerie…


                                                               Capt. écran RT France

samedi 20 juillet 2019

Violences policières et de gendarmes, la famille d’Adama Traoré et des Gilets jaunes unis aujourd’hui pour les dénoncer


Vérité et justice !

 


Le 19 juillet 2016, un jeune adulte, Adama Traoré décédait étouffé alors qu’il était dans les mains des gendarmes de Persan-Beaumont-sur Oise. Depuis lors, l’État et la gendarmerie n’ont jamais voulu reconnaître leur responsabilité, utilisant la panoplie habituelle de moyens pour que n’éclate pas la vérité. Mais la famille d’Adama ne s’est depuis lors jamais inclinée. Avec ses soutiens, elle agit pour parvenir à la vérité et la justice sur cette mort. Cette obstination lui a permis que l’affaire ne soit pas enterrée.
         Lorsque ses forces de police sont mises en cause, la loi de l’État bourgeois est de les couvrir. Dans les cas rarissimes où sa responsabilité est reconnue judiciairement, les peines prononcées sont dérisoires.
         Bien évidemment, Lutte ouvrière est aux côté de la famille d’Adama dans son combat. 

Cette année, elle reçoit le renfort de Gilets jaunes. C’est bien normal, lorsque l’on a vu depuis des mois, le même État user à de très nombreuses reprises de cette même violence incontrôlée et gratuite.

 


Un départ de co-voiturage est organisé sur Argenteuil : rendez-vous aujourd’hui samedi à 14 heures, gare d’Argenteuil-centre