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dimanche 28 avril 2024

Le Médef et les élections européennes : face au Capital et à ses serviteurs, faire entendre le Camp des travailleurs

Face au Medef et à ceux qui le soutiennent

Publié le 24/04/2024

 

Le Medef, organisme qui regroupe des dizaines de milliers de patrons et représente les intérêts des plus puissants d’entre eux, avait convoqué le 18 avril les sept candidats aux élections européennes qui ont les faveurs des sondages.

Quelques jours auparavant, l’organisme patronal avait fait connaître son menu pour le futur Parlement européen : davantage de subventions aux entreprises et de facilités pour les affaires, moins de règlements, sauf s’ils protègent les capitalistes européens. L’air est connu : ces gens considèrent que le but suprême de l’espèce humaine est de fabriquer du profit et que la fonction des institutions est de faciliter son arrivée dans leurs poches, à eux, bourgeois de France et de Navarre.

Les sept têtes de liste se sont volontiers pliées à l’exercice, suivant leur tradition politique. Dans les partis de Zemmour, Le Pen, Ciotti et Macron, on accepte par avance toute demande du patronat. Le PS, LFI et les écologistes contestent éventuellement tel ou tel point du programme du Medef, mais chacun sait que, s’ils reviennent aux affaires, ces partis feront comme toujours là où le grand patronat leur dira de faire.

Bardella, le favori des sondages et Premier ministre putatif de Le Pen, a, quant à lui, un problème particulier : non seulement son parti n’a pas encore pu, à la différence des autres, donner de preuve concrète, c’est-à-dire ministérielle, de son amour pour le patronat, mais il a besoin de faire de la démagogie en direction de l’électorat populaire. Aussi le candidat d’extrême droite a-t-il dû corriger cette image en faisant plus de courbettes devant les entreprises et leurs propriétaires. Il est désormais pour le libre-échange, pour la monnaie européenne, contre toutes les réglementations et pour tout ce que le Medef réclame. Il ne mentionne pas, en tout cas pas devant les patrons, les questions de salaire ni de retraite. Et il va même plus loin que les demandes du Medef quant aux promesses de diminutions d’impôts des entreprises.

À ces nuances près, les sept candidats sont d’accord sur l’essentiel : la société est faite par et pour les capitalistes et leur pouvoir sur celle-ci n’est pas contestable. C’est pourtant ce pouvoir qui mène le monde à la catastrophe, économique, sociale, environnementale et, de plus en plus, guerrière. C’est donc bien à ce pouvoir qu’il faut s’en prendre pour le détruire. Cela, seule la classe ouvrière sera capable de le faire et seul le vote pour la liste Lutte ouvrière permettra de l’affirmer, le 9 juin.

                                               Paul Galois (Lutte ouvrière n°2908)

 

Vendredi soir à la Mutualité

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

 

Aujourd’hui dimanche 28 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi 15, marché Héloïse ;

--Lundi 29 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 



mercredi 30 août 2023

Grand patronat, Medef : crier avant d’avoir mal

 

Pourtant ils le savent : il pleut toujours où c’est mouillé

 

 

Il a suffi que le gouvernement envisage d’étaler sur quatre ans la baisse des impôts dits « de production » à régler par les grandes entreprises pour que le Medef crie au scandale.

         Rien n’est encore décidé ; et on peut parier que quelques centaines de grands patrons trouveront une oreille plus attentive à leurs revendications que les millions de travailleurs auxquels la réforme des retraites a été imposée malgré leurs protestations…

 

Les prochaines permanences :

-aujourd’hui mercredi 30 août, de 11 h.30 à midi, marché des Champioux ;

-Vendredi 1er septembre, de 15 h.30 à 16 h.30, marché du Val-Nord ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou ».

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est en vente au Presse-papier, la librairie du centre.

jeudi 6 juillet 2023

Roux de Bézieux, la Seine-Saint-Denis et la haine de sa classe

 

Les incendiaires, ce sont eux

 


Sur France Inter, le patron du Medef, Roux de Bézieux, a osé dire que « le premier employeur de Seine-Saint-Denis c'est probablement le trafic de drogue » ! C'est plus facile de propager des préjugés éculés plutôt que de dire, par exemple, que la fermeture en 2013 de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois a entraîné la disparition de milliers d'emplois dans ce département. Il aurait aussi pu développer le rôle des grandes banques dans le blanchiment de l'argent sale.

         Avec le capitalisme, l'individualisme et la course au profit bousillent la société. Et pour tout ça, ceux qui s'y connaissent le mieux, ce sont les bourgeois !