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mercredi 2 mars 2016

9 mars, code du travail : grèves et manifestations. Premier échauffement ?


Loi sur le travail : Valls recule ? Les travailleurs, eux, ne doivent pas reculer.

 
Face  l’opposition montante contre  sa loi dite El Khomri, le gouvernement a décidé de reculer de deux semaines la présentation du texte au conseil des ministres, et a annoncé qu’il modifierait, mais très peu, deux dispositifs de cette loi, sur le plafonnement des indemnités prudhommales et sur la facilitation des licenciements.

Valls jette quelques os à ronger aux directions syndicales, et en particulier aux dirigeants de la CFDT, que l’on sait  prêtes à faire accepter ces attaques aux droits des travailleurs.

Valls aura beaucoup plus de mal avec l’ensemble des travailleurs, qui mesurent  combien cette loi  nous fait revenir en arrière. Elle  mérite d’être rejetée en totalité, comme doit être combattue l’ensemble de la politique patronale du gouvernement socialiste. A commencer par le mercredi 9 mars  prochain.

 

En guise d’échauffement ?

 

 Le 9 Mars 2015
12 heures 30
Devant le Medef
Avenue Bosquet
M° Ecole militaire
Puis manifestation
Vers le ministère du Travail
Rue de Grenelle

mardi 1 mars 2016

9 mars : la CGT Ile de France communique


logo_urif
 
→ Aux organisations CGT Île-de-France
 
 
 
 
CODE DU TRAVAIL : MOBILISATION !!
 
COMMUNIQUE
 
 
 
 
 
Réunis en intersyndicale, les organisations régionales d’Île-de-France CGT, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL se sont rencontrées ce jour. Les échanges ont confirmé qu’un mécontentement et une opposition s’expriment fortement contre le projet de loi « travail  El Komhri ». Ce projet est en effet inacceptable !
Elles entendent amplifier toutes les mobilisations en cours pour exiger le retrait du projet de loi.
Elles appellent à participer à une manifestation unitaire régionale : le mercredi 9 mars, jour initialement prévu pour la présentation du projet au conseil des ministres.
Rendez-vous à 12h30 devant le Medef – avenue Bosquet (métro Ecole militaire) et manifestation en direction du Ministère du travail – rue de Grenelle.
Un communiqué régional unitaire vous sera envoyé dans les plus brefs délais.
Sans attendre, nous invitons toutes les organisations CGT de l’Île-de-France à s’inscrire dans la semaine de mobilisation confédérale du 7 au 11 mars, avec un temps fort de distribution, dans les entreprises, le lundi 7 mars.
Le report de l’examen du texte est un encouragement à préparer activement, au plus près des salariés et avec eux, la journée de grève et de manifestation du jeudi 31 mars !!
 
Montreuil, le 29 février 2016
 
 

lundi 29 février 2016

Loi El Khomri : 9 mars, l'occasion d'entreprendre la vraie mobilisation


Martinez (CGT) : "Une journée de mobilisation ne suffira pas"

 
Le secrétaire général de la CGT a déclaré dans une assemblée de militants dans l'Aisne que contre la réforme du code du travail, "une journée de mobilisation ne suffira pas".

C'est vrai. Mais il faut bien commencer. Beaucoup de militants attendent une riposte immédiate à ces attaques scélérates contre le monde du travail. Une journée de mobilisation le 9 mars est déjà prévue par les organisations syndicales étudiantes, relayée par des militants et certaines fédérations CGT.

Alors oui, une réponse déterminée, massive et rapide s'impose.

dimanche 28 février 2016

Loi El Khomri : mobilisation pour le retrait d'une attaque en règle contre le monde du travail


Code du travail : une indignation qui s’étend

 

La mobilisation sur les réseaux sociaux contre le projet sur le Code du travail étonne certains journalistes qui attribuent à la facilité de signer en ligne le succès d’une pétition (déjà plus de 600 000 signatures). Mais cela reflète une indignation profonde, prête à se transformer en colère, que n’avait sans doute pas prévue le gouvernement en lançant son attaque.

Déjà les appels se multiplient à des grèves, des manifestations pour le 9 mars, jour où doit être discuté en Conseil des ministres la loi scélérate dite El Khomri : chez les cheminots, dans les transports parisiens, dans un nombre qui va s’élargissant de villes et d’entreprises. Il faut tout faire pour que l’indignation qu’exprime la pétition se transforme en grèves et en manifestations massives ce jour-là… et au-delà.

 

 

On nous informe

 

Le projet de réforme du Code du Travail porté par la Ministre Myriam El Khomri est une attaque sans précédent contre le monde du travail et les droits des salariés.
 L'UL CGT de Bezons appelle à une journée nationale d'initiatives et d'actions le mercredi 9 mars à l'occasion du Conseil des ministres, et à la poursuite de la mobilisation au-delà. Cette journée devra être une étape pour une mobilisation d'ampleur et vers une journée interprofessionnelle de grève et de manifestations.
Nous vous communiquerons rapidement les lieux de manifestations.
 
le tract l'UL CGT BEZONS qui vous aidera à comprendre pourquoi cette loi ne doit pas exister.
Nous vous invitons à le diffuser largement autour de vous, et à prendre contact avec l'UL CGT BEZONS 6, rue parmentier ( ulcgt.bezons@orange.fr ) pour discuter avec nos camarades des dégâts de cette loi et des prochaines initiatives
Loi

vendredi 26 février 2016

Loi El khomri : une riposte déterminée, massive, rapide nécessaire



Réforme du Code du travail     :    rien à négocier, tout à rejeter !

« Élaboré sans réelle concertation », c’est un des principaux reproches que les centrales syndicales ont fait au projet de loi El Khomri, dans la déclaration commune rédigée lors de leur rencontre au siège de la CGT à Montreuil, le 23 février dans la soirée.
         « Les organisations syndicales ne sont pas satisfaites de ce projet, peut-on lire, et demandent le retrait de la barémisation des indemnités prudhomales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs ». C’est uniquement sur ce point, que les représentants des neuf syndicats dont trois organisations d’étudiants et de lycéens sont en accord, alors que toutes les mesures contenues dans le projet de loi sont à rejeter car elles accroissent le pouvoir absolu des patrons, selon leurs besoins… de profits.
         Deux directions syndicales, celles de la CGT et de FO, s’expriment pour le retrait pur et simple du projet de loi. Laurent Berger, pour la CFDT, lui, « ne crie pas au loup sur toutes les dispositions » car, dit-il, « il n’est pas question de s’opposer au renforcement de la négociation contenu dans ce texte ». Mais quel « renforcement de la négociation » ? Au contraire de ce qu’affirme le leader de la CFDT, un des aspects marquants dans l’attitude du gouvernement, c’est justement sa volonté de marginaliser les syndicats. Philippe Martinez de la CGT le déplore d’ailleurs : « Nous n’avons vu la ministre que deux heures et avons pris connaissance du texte dans la presse », et Jean-Claude Mailly, de FO, reproche à la ministre de chercher dans le texte à court-circuiter les syndicats, en proposant de recourir au référendum dans l’entreprise, pour des accords maison, à l’initiative de syndicats minoritaires et sous pression patronale.
         Il n’y a strictement rien à prendre dans le projet de loi sur la réforme du Code du travail. Aucun rééquilibrage n’est possible. Tout est à rejeter car cette loi, dans ses moindres détails, s’en prend aux travailleurs, avec ou sans emploi, et aux jeunes dont la précarité est le quotidien. Elle constitue un cadeau, un de plus, aux patrons.
         Malgré l’attente de nombreux militants qui, dans les entreprises, pourraient espérer une riposte immédiate, les centrales se limitent pour l’instant à prévoir une prochaine rencontre le 3 mars. Mailly, pour FO, évoque la grève, d’autres hésitent ou ne veulent pas affronter le gouvernement, espérant que des miettes tomberont de la table des négociations.
         Pourtant, une réponse déterminée, massive et rapide du monde du travail est une nécessité, face à un gouvernement et à un patronat qui, eux, n’hésitent pas, et veulent aller au bout de leur projet scélérat.

                                              Viviane LAFONT


dimanche 21 février 2016

Station des Deux-Alpes : or blanc et or des profits



Les soutiers de l'or blanc se rebellent

     Près de la moitié des 400 pisteurs de la station des Deux-Alpes se sont mis en grève mercredi 17 février pour réclamer de meilleurs salaires et des embauches. La grève a entraîné l'arrêt complet des remontées mécaniques. Du coup, la direction a proposé 2 % d'augmentation au lieu de 0,5 %, ce qu'a accepté l'un des syndicats.
     Cette station appartient à la Compagnie des Alpes, qui contrôle, outre des stations de ski, des parcs de loisirs comme le Futuroscope ou le parc Astérix. Pour ses propriétaires qui encaissent de confortables dividendes, la neige est de l'or blanc.
     Mais, sans travailleurs pour damer les pistes, les sécuriser, faire fonctionner les installations et encadrer les skieurs, la neige ne rapporte rien. Souvent précaires, mal logés, mal payés, ces travailleurs sont les soutiers de l'or blanc. Aux Deux-Alpes, les soutiers ont relevé la tête. On ne peut qu'espérer que cette grève ouvre la piste à une révolte de tous les saisonniers !