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samedi 17 février 2024

Salaires : Une grève victorieuse chez Simoldes Plasticos, Onnaing (59) pour augmenter les salaires.

Bien au-delà des « origines », nous sommes d’abord des travailleurs !

 

 

Simoldes Plasticos est un groupe portugais d’injection plastique, sous-traitant de l’industrie automobile, Toyota, Renault, Stellantis. Le patron, Antonio Da Silva Rodrigues qui possède 20 usines dans le monde est la 7ème fortune du Portugal avec un patrimoine de 1, 4 milliards d’euros.

         L’usine Simoldes d’Onnaing compte 300 salariés, elle se trouve à quelques centaines de mètres des chaînes d’assemblage de Toyota qu’elle alimente en flux tendu. C’est un maillon essentiel de toute la chaîne de la production automobile pour Toyota mais aussi Renault et Stellantis.

Dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), les ouvriers ont fait grève pour obtenir des augmentations de salaires. Et ils ont gagné !

Le vendredi 9 février lors d’une réunion avec les syndicats la direction a proposé des augmentations bien en dessous de ce que voulaient les travailleurs. Ils ont alors utilisé l’arme de la grève, la seule qui peut peser dans le bon sens pour les travailleurs.

         La grève a donc démarré le vendredi 9 février, en équipe d’après-midi, s’est poursuivie la nuit, le samedi et le lundi matin. Au total une centaine de salariés sur les trois équipes ont participé à la grève.

         Simoldes a la particularité de compter de nombreux travailleurs portugais et la direction a toujours cherché à diviser les travailleurs en fonction de leurs origines. Mais lors de la grève, quelle que soit leur origine, les travailleurs ont trouvé le moyen de s’unir face à leur patron.

         Avec une production quasi à l’arrêt, le patron a cédé le lundi matin. Cette grève « éclair » a permis d’obtenir un minimum de 200 euros brut d’augmentation pour les salaires les plus bas et 8% d’augmentation pour les autres. Avec en plus, une prime d’assiduité de 90 euros brut par mois.

         Après la dernière réunion de fin de conflit, la direction a décrété qu’elle n’appliquerait pas les augmentations de salaires aux intérimaires. Cela est illégal comme l’a confirmé l’inspection du travail après que les délégués CGT l’ont informée de la manœuvre.

         Les ouvriers restent donc vigilants pour contrôler les prochaines fiches de paye.

 

vendredi 16 février 2024

Ubisoft : une grève inédite

 

Prolétaires parmi les prolétaires, aussi

 

 

Mercredi 14 février, des centaines d’employés d’Ubisoft, géant français des jeux vidéos et numéro trois mondial du secteur, ont fait grève pour revendiquer une hausse des salaires de 5 %. Ils voulaient aussi dénoncer le harcèlement sexuel pratiqué par de nombreux managers, longtemps passé sous silence par la direction.

         L’industrie des jeux vidéos rapporte plus de profits encore que les industries du cinéma ou de la musique. Alors ceux qui produisent ces richesses - informaticiens, développeurs, testeurs, etc. - ont bien raison de réclamer leur dû !

jeudi 1 février 2024

Éducation nationale : les motifs d’une grève. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Éducation nationale : les motifs d’une grève

31 Janvier 2024

Le 1er février, les salariés de l’Éducation nationale sont appelés à faire grève par l’ensemble des syndicats. Le mécontentement est profond.

 

En effet, alors que le gouvernement multiplie les effets d’annonce, il continue de supprimer des postes et aggrave encore les conditions d’enseignement. En six ans, il a supprimé 8 381 postes dans les lycées et les collèges, et il prévoit la suppression de 484 autres en 2024. Le lycée professionnel, déjà malmené par la réforme, est particulièrement touché puisqu’il perd 220 postes. Sous prétexte de baisse démographique, l’école primaire n’est pas épargnée et perd environ 1 700 emplois.

Macron prétend avoir amélioré les remplacements de longue durée mais la réalité est tout autre. De nombreux enfants ont été privés d’enseignants aussi bien en primaire que dans le secondaire. Il en manque en mathématiques, en français. Dans cette matière, certains élèves n’ont pas cours au collège pendant six mois. Des enfants en primaire sont répartis dans d’autres classes parce que leur professeur est absent. Cette situation est la conséquence directe de la saignée que subit l’école depuis des années.

Le gouvernement a claironné dans les médias que les enseignants verraient leur salaire augmenter de 10 %, mais c’était aussi de l’affichage. Des primes ont bien été distribuées mais pour l’ensemble des salariés du secteur, les mois passent et le pouvoir d’achat diminue.

L’actualité politique vient aussi mettre de l’huile sur le feu. La nomination d’Amélie Oudéa-Castéra, à la tête, entre autres, du ministère de l’Éducation nationale, est tout un symbole. Celle-ci affiche son mépris pour l’enseignement public que son gouvernement continue à délabrer.

La dernière idée en date est la création de groupes de niveau en mathématiques et en français en 6e et en 5e. Évidemment sans mettre des moyens supplémentaires. Cela reviendra à reléguer les enfants en difficulté dans des groupes où ils n’auront aucune aide supplémentaire. Cela contribuera peut-être à rassurer certains parents mais cette démagogie élitiste ne cachera pas longtemps les effets néfastes pour l’ensemble du système éducatif de la politique d’économies du gouvernement.

Alors les salariés de l’Éducation nationale ont de nombreuses raisons de faire grève le 1er février.

                                               Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2896)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 2 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 3 février : de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 10 h30 à midi, centre commercial cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 4 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 5 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 7 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.