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vendredi 5 janvier 2024

Rentrée 2024 : Macron promet du sang et des larmes

 Rentrée : Macron promet du sang et des larmes


03 Janvier 2024

Macron n’a pas manqué au soir du 31 décembre de faire sa traditionnelle allocution, en s’adressant à la « nation » car, pour lui, il n’y a pas de lutte de classes : il n’y a pas d’un côté des exploiteurs qui se sont enrichis de façon éhontée en 2023, et de l’autre l’immense majorité de travailleurs dont les conditions de vie ont reculé !

 

 

Le discours avait un ton martial. Macron a parlé de la « peur du retour de la guerre » et il n’avait que le mot « réarmement » à la bouche : « réarmement de l’économie », « réarmement de l’État », « réarmement civique ». Comme pour insulter les travailleurs qui se sont opposés à sa réforme des retraites, il a osé dire, à propos de toutes ses réformes antiouvrières, que la population a été « au rendez-vous de la mobilisation » ! Cela peut se traduire ainsi : vous avez pris des coups mais, en fin de compte, vous les avez acceptés !

Macron a aussi eu une phrase sur les « impatiences » : « Je sais les impatiences, oserais-je dire, je les partage. » Mais de quelles impatiences parlait-il ? Celles de la grande bourgeoisie qui voudrait que l’État cogne plus fort encore sur les travailleurs et qui trouve que Macron est trop lent ? Celles de l’extrême droite qui attise la haine contre les travailleurs immigrés pour faire diversion face aux conséquences de la crise économique pour le monde ouvrier et veut en faire un marchepied pour arriver au pouvoir ? En tout cas, le président ne parlait pas de celles des travailleurs, des chômeurs ou des retraités exaspérés par l’inflation qui fait dégringoler leur niveau de vie. Macron est détesté par la population ouvrière et il le sait, comme il sait que c’est son rôle de concentrer le mécontentement sur sa personne.

Son discours appelle la population à la détermination dans le cadre d’une mobilisation pour que 2024 soit « l’année de la France », le plus important étant d’avoir « de la cohésion ». Que veut dire ce langage ? Il y a encore moins de trois mois, en ­Israël, un Netanyahou devait faire face à d’imposantes manifestations et était au plus bas dans les sondages. Aujourd’hui, la guerre a tout bouleversé. Elle lui a permis de faire « l’Union sacrée », de ranger la population derrière son gouvernement, y compris ses ministres d’extrême droite ouvertement racistes. Il a réussi à faire accepter une guerre à Gaza faisant des dizaines de milliers de victimes palestiniennes, à faire accepter à la population israélienne l’embrigadement de toute sa jeunesse.

L’Union sacrée au prétexte de la guerre est une recette de tous les gouvernements et Macron n’utilise pas un vocabulaire guerrier par hasard. Aujourd’hui, cette union doit se faire selon lui du fait de la montée des tensions guerrières. Mais elle doit aussi servir à ce que les travailleurs sacrifient leur niveau de vie pour que les capitalistes français puissent mener leur guerre économique. Et, en fait, les sommets de l’État se préparent à ce que cette guerre économique puisse aller plus loin. Macron ne s’est pas vanté pour rien que « en une décennie, le budget pour l’armée a été doublé ». Pourquoi dépenser autant d’argent sinon pour être prêt à de futures guerres ? Et où qu’elles se situent, en Europe, en Asie ou en Afrique, elles seront menées dans l’intérêt des classes riches, aux frais des travailleurs. La guerre ne supprime pas la lutte de classe, elle en fait une question de vie ou de mort.

                                              Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2892)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui 5 janvier : de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 6 janvier, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi devant Auchan, Val-Sud ;

-Dimanche 7 janvier, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-Lundi 8 janvier : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 9 janvier, de 18 à 19 heures, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-Mercredi 10 janvier : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

mercredi 3 janvier 2024

Argentine : protestations contre la politique de Milei

 

Lutte entre deux classes

 

 

Des rassemblements se multiplient à Buenos Aires contre la politique du nouveau président argentin d’extrême droite, Javier Milei.

Il vient de décréter que les loyers seraient fixés librement par les propriétaires. Et promet la restriction du droit de grève, le droit de tuer pour la police, et la privatisation d’entreprises publiques.

Milei sert les intérêts des riches et tâche de plaire aux financiers américains qui étranglent l’économie argentine. Mais il se peut qu’il trouve les travailleurs mobilisés sur sa route.

vendredi 20 octobre 2023

Conférence sociale, cinéma total

Ne comptons que sur nous-mêmes

 

 

Alors qu'il manque au moins 400 ou 500 euros sur la fiche de paie pour tous les travailleurs et que les salaires d'embauche sont souvent inférieurs au smic, le gouvernement a réuni les syndicats et le patronat pour discuter des salaires. Discuter et c'est tout, puisque Borne avait déjà prévenu qu'elle ne ferait rien pour « contraindre » les entreprises. Pour noyer le poisson, elle a juste annoncé la création d'un « Haut Conseil des rémunérations », qui ne servira à rien.

         Pour obliger le patronat à prendre sur ses profits pour augmenter nos salaires, ne comptons donc que sur nous-mêmes.

 

mardi 21 février 2023

Assemblée nationale et attaque des retraites : du spectacle à l’Assemblée, mais la solution est ailleurs

 

Seule la lutte peut les faire reculer !

 

                       Photo : FSU Nouvelle Aquitaine
 

Les députés ont fait le spectacle à l’Assemblée : la majorité accuse la gauche d’avoir bloqué les débats en proposant trop d’amendements, et la gauche reproche à la majorité d’avoir empêché le débat en limitant la durée d’examen du texte.

     Le gouvernement a effectivement décidé de passer en force. Des débats plus longs à l’Assemblée n’y auraient rien changé.

     Ce qui peut tout changer, c’est l’approfondissement de notre contestation, à nous travailleurs. La prochaine journée de mobilisation du 7 mars peut être une étape vers un mouvement massif de grèves, stoppant la machine à profit du patronat.