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lundi 1 avril 2024

Logement : c’est le capitalisme qu’il faut mettre à la porte

Bouygues, Vinci et compagnie, bétonnent… leurs profits

 

 

La Commission nationale consultative des droits de l’homme vient de rendre un rapport accablant sur le logement. Un Français sur cinq vit dans un logement pouvant être considéré comme insalubre. Du fait des augmentations de loyers et de charges, les travailleurs consacrent une part de plus en plus grande de leur revenu à se loger. Et, alors que la trêve hivernale est terminée depuis hier 31 mars, les associations comme le Dal ou la Fondation Abbé Pierre dénoncent l’augmentation du nombre de familles qui se retrouvent à la rue.

         Dans son rapport, la Commission dénonce le désengagement de l’État, qui se traduit par la chute du nombre de logements sociaux construits. Il faut dire que quand le gouvernement se déclare attentif à la crise de l’immobilier, c’est bien sûr au niveau de profits des Bouygues, Vinci, et autres rois du béton qu’il pense.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui lundi 1er avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ; (sous réserve)

-Mardi 2 avril, de 18 h. à 19 h., centre Cl de Joliot-Curie ;

-Mercredi 3 avril : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

vendredi 29 mars 2024

Cité du Château d’Argenteuil… de la déshérence au drame

 

Un aspect de la situation catastrophique d’AB-Habitat

 

L’affaire de la cité du Château est une épine dans le corps du principal bailleur dit social sur Argenteuil et Bezons, AB-Habitat, en grande difficulté aujourd’hui. Cette cité pauvre a été achetée il y a maintenant longtemps pour être rénovée de fond en comble, pour augmenter le nombre de logements gérés par le bailleur et lui permettre d’échapper, dans une visée de « gestionnisme » et de clientélisme, à l’union avec un autre bailleur, la limite d’autonomie pour un bailleur dit « social » étant dorénavant le fait de gérer plus de 12 000 logements.

         Mais cette rénovation a traîné depuis des années, faisant peser non seulement un poids financier sur le budget d’ABH, mais posant également des problèmes de sécurité. C’est dans ce cadre qu’un drame vient d’arriver hier : un incendie, et une victime, ce que les bien-pensants appellent un « squatteur » mais qui n’était qu’un être humain privé de logement.

         La reconstruction de la cité du Château doit commencer au plus vite ! DM

dimanche 24 mars 2024

AB-Habitat, Argenteuil, Bezons, un bouc-émissaire qui certes l’a bien cherché, et d’autres responsables qui ne doivent pas être très fiers. Quant aux locataires…

Hier, aujourd’hui, demain, une seule voie pour les locataires : l’organisation et la mobilisation

 

Cité du château

L’ancienne maire de Bezons (PCF) et ancien président d’AB-Habitat a été condamné à ne plus pouvoir participer à un organisme lié au mouvement HLM.

         On imagine que cela ne touchera guère ce retraité et surtout que cette décision ne permettra pas qu’aujourd’hui, enfin, les locataires des plus de 12000 logement du bailleur « historique » d’Argenteuil-Bezons obtiennent le service qui leur est dû.

         Depuis des années, voire des décennies, ce bailleur est dans les turbulences. Cela ne date pas de la présidence de l’ancien maire de Bezons mis en place, il s’agit de le rappeler, par de multiples tractations où les maires d’Argenteuil, ancien et successeur, ne sont pas étrangers.

         Il est rapproché à l’ancien président d’ABH d’avoir acheté des logements trop chers. Mais qui a imposé le seuil de 12000 logements pour rester une structure autonome ? Si ce n’est l’État lui-même qui le condamne !

         L’histoire du conseil d’administration d’AB-Habitat de cette dernière décennie serait à faire. Comme si le maire de Bezons y régnait en dictateur avec des décisions prises à l’unanimité !

         Laissons cette affaire aux réflexions de tous les petits politiciens locaux, d’hier et d’aujourd’hui, pour lesquels la direction de ces structures qui brassent des centaines de millions et qui sont autant de moyens d’influence, sont particulièrement convoitées.

         Quant aux locataires d’ABH, largement abandonnés, malmenés, ils n’auront qu’une solution à tous les problèmes qu’ils subissent, celle de s’organiser et se mobiliser. DM