Les moyens existent. Ce qui manque, c’est la volonté politique.
C’est les vacances scolaires. Je
suis parti en vacances quelques jours à l’image d’un certain nombre d’habitants
de l’Ile de France. Pas tous, loin c’en faut.
Les
plus modestes ne partent pas en vacances. Que font les jeunes de ces familles,
et parmi eux, ceux qui sont quelque peu malmenés déjà au collège, pendant les
vacances ? Ils font ce qu’ils peuvent pour occuper le temps. Quelques
initiatives dans les quartiers. Quelques…
Il
y a les mini-stades, et l’on y voit du monde. Certains jeunes prennent des
initiatives. J’en ai croisés qui avaient prévu un barbecue bien sympathique.
En
fin d’après-midi avant-hier, j’étais dans le centre-ville. Quelques-uns de ces jeunes
prennent la rue PV-Couturier pour un motostrade, et avancent roue en l’air,
souvent sans casque. La police est intervenue, des lacrymos, des
flashballs ? Je ne sais, je n’avais aucune raison d’aller voir de plus
près. Puis, la rue est rentrée dans l’ordre.
Il
faudrait tellement prendre le problème à bras le corps de cette jeunesse
particulièrement oisive dans les temps de vacances. C’était l’intérêt des
colonies de vacances municipales. Je me souviens des séjours à Argentières (1969 !).
En
attendant, les moyens existent pour que, durant ces congés, courts ou longs, la
situation de la jeunesse des milieux populaires soit vraiment prise à bras le
corps.
Mais
qui se souvient parmi les édiles locaux et les gouvernants de ce qui s’est produit au mois de juin
dernier ? DM