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lundi 4 septembre 2023

Taxe foncière : toute la population paye

                            Taxe foncière : toute la population paye

30 Août 2023

Les montants des impôts fonciers envoyés aux contribuables à partir de cette fin août seront en hausse de 9 à 10 % en moyenne d’après l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).

Cette taxe alimente les finances des collectivités locales : commune, communauté de communes, département et région. Elle n’est due que par les propriétaires, soit 58 % des ménages, mais bien des locataires, sur qui elle sera répercutée, en feront aussi les frais. Calculée sur la base des valeurs locatives cadastrales, qui sont indexées sur l’inflation, elle augmente donc au minimum, quelle que soit la commune ou la surface du logement, de 7,1 %.

Mais il y a des différences considérables suivant les communes, car chacune peut décider d’une augmentation supplémentaire. En 2023 une ville sur cinq a décidé d’une telle augmentation : Grenoble avec +25 %, Cergy-Pontoise +26 %, tandis que Paris culmine à +52 %. Les communes ont en effet à faire face à une forte hausse de leurs dépenses d’énergie, parfois multipliées par cinq ou six sur l’année. Dans le même temps, elles ont subi la baisse des dotations de l’État.

La Première ministre, Élisabeth Borne, a prétendu, mercredi 23 août : « Ce n’est pas la philosophie du gouvernement d’augmenter les impôts des ménages. » Mais c’est bien hypocrite car, en réduisant le financement des communes, son gouvernement les contraint à le faire ou à réduire leurs dépenses. Dans les deux cas, la population en paie les conséquences !

 

-Prochaines permanences :

-Ce soir lundi 4 septembre, de 19 à 20 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 6 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux ;

-vendredi 8 septembre, au « Carrefour Babou », de 17 h.15 à 18 h.15.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier, dans le Centre, et au Tabac-presse du mail de la terrasse du Val-Nord.

Inflation et bases de calcul de la taxe foncière : + 7,1 %, à Argenteuil comme ailleurs

 

La seule base qui convienne est celle de l’augmentation générale des salaires


Il y a quelques mois, la municipalité d’Argenteuil annonçait toute contente que la taxe foncière n’augmenterait pas pour cette année 2023. Sauf qu’avec la hausse des bases des valeurs cadastrales qui sont indexées sur l’inflation, elle augmente au minimum, quelle que soit la commune ou la surface du logement, de 7,1 %. La part communale de la taxe foncière augmente donc de 7,1% à Argenteuil.

         L’État qui crée l’enfumage sur le taux de l’inflation reconnaît lui-même qu’il ment avec ce pourcentage de 7,1 % de hausse.

         La seule conclusion que doivent en tirer les petits propriétaires et les locataires d’Argenteuil indirectement impactés eux aussi par cette hausse est qu’il faut envisager résolument aujourd’hui de se battre pour les hausses substantielles qui s’imposent au monde du travail. Aujourd’hui, de 400, 500, 600 euros pour tous, chaque mois, et une hausse indexée sur une augmentation des prix contrôlée par les travailleurs. DM

vendredi 30 juin 2023

Biens immobiliers, impôts : le gouvernement sème la pagaille

Les travailleurs en font les frais ? Et alors, pense le gouvernement

 

 

Alors que le nombre d’agents des impôts est en constante baisse depuis au moins dix ans, la campagne de déclaration des biens immobiliers lancée par le gouvernement n’est pas de tout repos. Les procédures sont compliquées, les déclarations non modifiables, les standards téléphoniques surchargés et les files d’attente interminables.

         Le gouvernement a dû annoncer en catastrophe le report d’un mois de la date de clôture des déclarations. Pas sûr que cela mette fin à la pagaille, dont les travailleurs des impôts font les frais. Mais de cela, le gouvernement n’a rien à faire.

 

samedi 24 juin 2023

Finances publiques : prendre aux pauvres pour donner aux riches

Finances publiques : prendre aux pauvres pour donner aux riches

21 Juin 2023

« Arrêtons de faire croire que le meilleur contrôle des dépenses médicales d’État ou la lutte contre la fraude fiscale suffiront à équilibrer nos comptes », a déclaré Le Maire, ministre de l’Économie. Le gouvernement a annoncé qu’il allait tailler dans le vif des budgets publics, pour économiser au moins 10 milliards d’euros.

Le Maire a d’abord rappelé la fin du bouclier tarifaire sur le gaz au 1er juillet, qui risque de faire exploser les factures de tous ceux qui avaient été jusque-là un peu protégés des récentes hausses vertigineuses. Puis il a annoncé ses futures cibles : les dépenses sociales, visant spécifiquement celles de la santé, en osant dire « la gratuité ou la quasi-gratuité des médicaments peuvent conduire à déresponsabiliser le patient ». Ensuite, viennent les aides à l’emploi, notamment celles sur l’apprentissage. Le grand patronat profite certes très largement de ces aides qui lui permettent d’avoir des salariés quasi gratuits. Mais leur suppression aura surtout comme conséquence que les apprentis soient purement et simplement mis à la porte.

Le gouvernement justifie sa politique en prétendant que c’est la fin du « quoi qu’il en coûte », comme si la population avait profité jusque-là des largesses de l’État. En réalité, depuis plusieurs mois, au nom de la prétendue réindustrialisation, le gouvernement sort comme jamais ses chéquiers pour les grands capitalistes. Récemment, il a annoncé une subvention de 2,9 milliards d’euros pour l’usine de semi-conducteurs à Crolles en Isère, propriété conjointe du groupe franco-italien STMicroelectronics et du groupe américain Global Founderies. C’est sans doute la plus grosse subvention jamais accordée en France pour un seul site. Il faut aussi ajouter les milliards d’euros pour les trois « Gigafactories » de batteries pour voitures électriques, dans les Hauts-de-France dont les propriétaires sont, entre autres, Stellantis, TotalEnergies et Renault.

Le fabriquant de vaccins Moderna, qui a réalisé des milliards de bénéfices avec le Covid, est paraît-il en pourparlers avec le gouvernement français pour créer une usine… à condition que des millions de doses lui soient achetées à l’avance par la Sécurité sociale. Et puis, qui n’a pas vu les parades médiatiques du milliardaire américain Elon Musk, à qui le gouvernement fait une cour éhontée. Combien de milliards celui qui est une des plus grosses fortunes de la planète réussira-t-il à obtenir en subventions, sous prétexte qu’il va peut-être investir en France ?

En fait, tous les gouvernements des pays riches tentent de s’aligner sur la politique de subventions aux industriels mise en place par les États-Unis depuis un an. Ceux-ci proposent aux capitalistes du monde entier des sommes telles que ces derniers peuvent faire monter les enchères auprès de leur gouvernement en disant, comme l’a formulé le président du Medef, Roux de Bézieux : « On me propose tant dans le Michigan aux États-Unis, est-ce que vous me proposez la même chose ? » Ainsi, pour pouvoir offrir des milliards à des groupes richissimes, les gouvernements s’en prennent aux plus pauvres.

                                                              Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2864)

 

Les prochaines permanences prévues :

-aujourd’hui samedi 24 juin, de 10h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

- de 11 h. à midi, cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-et de 14 h.45 à 16 heures devant Auchan au Val-Sud ;

-dimanche 25 juin, de 10 heures 15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-lundi 26 juin, de 18 à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 28 juin, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)