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samedi 23 mars 2024

Du PCF au RN, tous les partis aspirant à accéder au pouvoir pour servir les intérêts de la bourgeoisie sont pour le soutien militaire à l’Ukraine. À propos d’un débat télévisé…

Parade militaire sur le plateau

20 Mars 2024

Le premier débat télévisé pour les élections européennes a été organisé jeudi 14 mars sur la chaîne Public Sénat.

Le critère de sélection des participants était, semble-t-il, d’avoir au moins un élu au Parlement européen sortant, ce qui a permis à Marion Maréchal, pour Reconquête!, de venir déverser sa bile réactionnaire sur le plateau, car Nicolas Bay, transfuge du RN, sur la liste duquel il avait été élu à Strasbourg en 2019, a rejoint le parti de Zemmour lors de dernière élections présidentielle. Nathalie Arthaud ou Jean-Pierre Mercier, têtes de la liste Lutte ouvrière – le camp des travailleurs, pourtant annoncée depuis décembre dernier, n’ont pas été invités.

Un des moments les plus éclairants du débat a porté sur la guerre en Ukraine. Les représentants des listes de gauche – PS, PCF, ELVV, LFI – se sont axés sur les liens entre le RN et le Kremlin, faisant front commun avec la tête de la liste présidentielle, dans un scénario que l’on aurait dit écrit par Macron en personne. Il faut dire que le RN avait envoyé, à la place de Jordan Bardella, le client tout désigné pour cet assaut : ex-ministre de Sarkozy passé à Le Pen en 2019, Thierry Mariani a toujours revendiqué ses amitiés russes et son inclination envers Poutine. Il a défendu sans ciller la position du RN, finalement pas si éloignée des représentants des partis de gauche, soutenant la nécessité d’envoyer des armes à l’Ukraine, tout en dénonçant comme irresponsables les déclarations de Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes au sol.

En fait, ce débat illustrait le fait que, du PCF au RN, tous les partis aspirant à accéder au pouvoir pour servir les intérêts de la bourgeoisie sont pour le soutien militaire à l’Ukraine. Les critiques faites aux déclarations va-t-en-guerre de Macron, qu’elles viennent de la gauche ou du RN, visent, par opportunisme électoral, à récupérer le sentiment d’hostilité au président de la République et les craintes d’une large partie de l’opinion à l’évocation de la guerre. Mais tous ont montré que, par-delà les divergences affichées, ils avaient en commun de vouloir défendre « les intérêts de la France », formule qui sert à dissimuler les intérêts de l’impérialisme français au nom desquels les travailleurs sont appelés à se sacrifier.

                                           Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2903)

 

samedi 16 mars 2024

Macron : marche à la guerre

 

L’aide au peuple ukrainien, un prétexte

 

 

Maniant la propagande guerrière, Macron s'est à nouveau présenté à la télévision en chef de file européen prêt à envoyer un jour des troupes en Ukraine. Il a évoqué également les milliards qui doivent être consacrés à l'armement et à la transformation de l'économie en vue des guerres ; c'est-à-dire donnés aux capitalistes et pris sur ce qui est utile aux classes populaires.

         Prétextant l'aide au peuple ukrainien et la lutte contre la dictature de Poutine, l'attitude des grandes puissances impérialiste et de l'OTAN a pour moteur la domination économique et politique de l'Europe orientale. Dans cette perspective, le rôle dévolu aux politiciens comme Macron consiste à brandir l'idée de patrie à défendre pour faire accepter la guerre ; et donc, comme le disait Anatole France, de mourir pour les profits des industriels.

jeudi 14 mars 2024

Les députés et la guerre : une sinistre comédie. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Les députés et la guerre : une sinistre comédie

13 Mars 2024

Mardi 12 mars, les députés se sont prononcés par 372 voix pour, 99 contre et 101 abstentions, sur l’accord déjà signé entre la France et l’Ukraine, comportant la garantie d’une aide militaire et la perspective d’une adhésion de ce pays à l’Union européenne. La grandiloquence des discours ne peut cacher qu’il s’agissait d’une simple parade politicienne.

Sur la forme, la politique de Macron vis-à-vis de l’Ukraine n’a pas été soumise au débat parlementaire, le vote du 12 mars n’étant pas contraignant. Et sur le fond, tous les partis siégeant au Parlement, du PCF au RN, se disent pour le soutien militaire à l’Ukraine, c’est-à-dire solidaires de la politique des dirigeants impérialistes et de leur chef de file américain. Le régime de Poutine est une dictature odieuse, subie par le peuple russe, et sa politique guerrière est criminelle. Celle d’un Zelensky ne l’est pas moins. Mais tous les discours sur les horreurs de la guerre ne peuvent masquer les intérêts matériels en jeu : d’une part le constant grignotage des positions russes par l’impérialisme américain, d’autre part la transformation rapide de l’Ukraine en pays colonisé par les grandes firmes occidentales. Sur cette question, celle de la domination du monde par l’impérialisme, avec sa composante française, l’unanimité règne au Parlement et s’exprime, aujourd’hui, par le soutien à l’Ukraine.

Il reste donc les enjeux de politique intérieure, c’est-à-dire la préparation de l’élection européenne du 9 juin. Macron et Attal ont organisé l’opération pour contraindre les oppositions à voter pour leur politique ou à passer pour des soutiens de Poutine. La droite LR, le PS et les écologistes ont, en plus des macronistes de toute nuance, voté pour l’accord, chacun embouchant la trompette guerrière. C’est également sur cette base qu’ils iront à l’élection du 9 juin et sur cette base que Macron espère rallier leurs électeurs.

LFI et le PCF ont voté contre, le RN s’est abstenu, tout en affirmant leur solidarité de fond avec la politique des puissances occidentales. Car eux aussi préparent le prochain scrutin et pour cela composent avec les sentiments anti-Macron de l’électorat populaire, puissants et justifiés, comme avec la crainte tout aussi justifiée de la montée vers la guerre. Tous les trois en ont en outre profité, comme d’ailleurs LR, pour répandre un peu de poison nationaliste en rejetant par avance toute adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, au prétexte qu’elle nuirait aux intérêts des travailleurs et des agriculteurs français. C’est prétendre lutter pour la paix entre les peuples tout en conservant voire en élevant les barrières qui les séparent et en entretenant des armées pour les assassiner !

La comédie parlementaire, lorsque aucune voix révolutionnaire ne vient la troubler, est d’autant plus répugnante que le fond de scène est fait de villes rasées, de maisons bombardées, de familles fuyant la terreur et de dizaines de milliers de cadavres.

                                                Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2902)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 15 mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 16 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 10 h. à midi, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, devant Auchan, Val-Sud ;

-Dimanche 17 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 18 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 20 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

mardi 12 mars 2024

Otan : Manœuvres de guerre

 

Montrer les muscles à la Russie

 

Exercice de l'OTAN en mai 2017. Crédit : NATO via Flickr

L'OTAN organise un entraînement militaire mobilisant 90 000 soldats, de la Suède à la Grèce en passant par les pays baltes et d'Europe de l'Est. Il s'agit de montrer les muscles à la Russie, et au monde entier, et de préparer la population à l'idée qu'il faudra se sacrifier pour défendre les profits des capitalistes occidentaux sur les marchés d'Europe de l'Est ou d'ailleurs dans le monde.

         Refusons de marcher dans cette propagande guerrière !