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vendredi 14 mai 2021

Prime à l’embauche… une subvention pour les profits !

 

Des profits gonflés à l’argent public

 


Deux rapports viennent d’évaluer l’efficacité d’une prime à l’embauche lancée le 1er août dernier dans le cadre d’un plan gouvernemental censé faire diminuer le chômage des jeunes. Cette prime de 4 000 € est versée par l’État à toute entreprise embauchant un jeune de moins de 26 ans en CDI ou en CDD de plus de trois mois, avec un salaire inférieur à 1,6 fois le SMIC.

         Conclusion de ces rapports : les jeunes embauchés dans le cadre de ce dispositif ont remplacé des intérimaires. Autrement dit, cela n’a pas fait baisser globalement le nombre de jeunes sans emploi. 

         Cette prime n’est donc pas une aide aux jeunes, mais aux entreprises dont les bénéfices sont gonflés avec de l’argent public.

vendredi 15 janvier 2021

Casino-Monoprix, à Argenteuil : une moyenne surface très utile, mais un manque criant de personnels

 

Ce ne sont pas les candidats à l’embauche qui manquent

 


Bien situé non loin de la gare, le magasin Monoprix joue à Argenteuil un rôle important, en particulier pour tous les habitants du centre-ville quartier Carnot-Allemane. Il a été essentiel durant le confinement. C’est un magasin de proximité où la clientèle apprécie le personnel, des travailleuses pour l’essentiel.

         Mais il y a un hic. C’est le manque d’effectifs, déjà pour commander les produits qui manquent, pour réachalander les rayons, et surtout aux caisses.

         Ce magasin est situé dans un quartier d’anciens. De ce fait, les caissières jouent un rôle de vie sociale important, en plus de leur travail proprement dit. Mais elles sont en nombre nettement insuffisant. La solution du problème est simple. DM

mercredi 13 janvier 2021

Michelin : suppression d’emplois, une déclaration de guerre du grand patronat

 

Se saisir de toutes les occasions pour dire notre refus !

 


L’exemple de l’usine de Golbey dans les Vosges

A Golbey dans les Vosges, l’usine Michelin est passée de 620 salariés en 2017 à 444 aujourd’hui. Une nouvelle vague de 40 suppressions d’emplois s’annonce dans le cadre du plan de Michelin qui a décidé de supprimer 2 300 emplois en France d'ici 2024, 10 % des effectifs.

         Le dividende par action Michelin a été multiplié par trois ces dix dernières années, et la famille Michelin fait partie des 100 familles les plus riches de France. Le groupe a 1,2 milliards de liquidités dans les caisses. Mais ils en veulent encore plus, toujours plus. Pour sauver notre peau dans cette guerre que le patronat nous livre, il n’y a pas 36 solutions : il faut lui imposer le partage du travail entre tous sans perte de salaire afin que pas un travailleur ne pointe au chômage tandis que dans les usines on ne sait plus où donner de la tête.

         L’annonce de Michelin, même pas enrobée du prétexte de la crise sanitaire, est une déclaration de guerre à tous les salariés. Saisissons-nous de toutes les occasions pour dire notre refus !