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dimanche 20 février 2022

Convois de la liberté au Canada : les camionneurs rebelles dans le viseur

 

Tout est bon pour museler une contestation qui les dérange

Toujours confronté au blocage des routes par des camionneurs opposés à l'obligation vaccinale qui n’obéissent pas à son ordre de dispersion, le gouvernement canadien fait arrêter des protestataires par la police.

         Les autorités de la province de l'Ontario menacent aussi de geler les comptes des manifestants et de suspendre l'assurance de leur véhicule. Les banques pourraient aussi geler les comptes de ceux qui leur apportent une aide financière.

         Pour tenter de museler une contestation qui les dérange, le secret bancaire est tout de suite moins inviolable. Les travailleurs s’en souviendront pour leurs propres luttes.

vendredi 18 février 2022

Convois de la liberté : une contestation légitime. Un article du numéro 2794 de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Convois de la liberté : une contestation légitime

16 Février 2022

Le 12 février, 7600 participants aux « convois de la liberté », venus de toute la France, ont manifesté à Paris, malgré l’interdiction du préfet de police. Dans tout le pays, les manifestants étaient plus de 32 000.

Contre eux, le gouvernement avait mobilisé 7500 policiers et gendarmes. Castex et Darmanin ayant appelé à la fermeté, des centaines de manifestants ont été verbalisés et cinquante-quatre interpellés. Des blindés de la gendarmerie ont été déployés dans la capitale, comme lors des manifestations des gilets jaunes à la fin de l’année 2018.

Telle a été la réponse du gouvernement à la colère exprimée par ces manifestants, colère contre le passe vaccinal, mais aussi contre la flambée des prix, les bas salaires et la précarité. « Ce véhicule est hybride, il roule avec 45 % de diesel et 55 % de taxes », proclamait par exemple une pancarte pour dénoncer l’augmentation du prix du carburant. Cette colère est bien évidemment légitime.

Comme lors des manifestations de cet été, beaucoup d’opposants au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale mettaient aussi en avant la défense des « libertés individuelles ». La question n’est pas vraiment là. Si la liberté des travailleurs est entravée, c’est d’abord et avant tout par l’exploitation, les salaires et les retraites dérisoires. Revendiquer la liberté d’aller au restaurant ou en boîte de nuit quand on veut n’est pas une réponse aux problèmes des travailleurs mais une diversion.

Les travailleurs révoltés par la dégradation générale de leur situation doivent mettre en avant leurs objectifs propres : augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur les prix, et, contre le chômage, la répartition du travail entre tous avec maintien du salaire. En se battant sur leur terrain de classe, les travailleurs peuvent peser sur le patronat et ses valets du gouvernement. C’est la seule issue possible à la colère et à la rage qui couvent aujourd’hui jusqu’à s’exprimer dans la rue.

                                                     Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2794)

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2794, et Lutte de classe (2,5 euros) n°222 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 18 février, de 10 h.45 à 11 h.15 devant Intermarché-centre ;

Et, de 15 h.40 à 16 h.40 marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 19 février, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

-Dimanche 20 février, de 9 h. 15 à 10 h.15, au marché Héloïse.

-lundi 21 février, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 23 février, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Samedi 19 mars 2022, 19 heures à L’Atrium

 

         Le banquet-soirée dansante aura lieu le 19 mars dans la salle de l’Atrium, route de Cormeilles, à partir de 19 heures. Le nombre de convives est limité à 250. Pour réserver sa place, il faut le faire vite, très vite (passe vaccinal exigé par les autorités).

         Les « « moonlights swampers » animeront la soirée dansante.

         C’est parti, on s’inscrit, 17 euros par personne adulte, et 8 par enfant ! (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces)

         Voilà une première occasion de nous retrouver après ces mois et ces mois d’incertitude.DM

Contact : Dominique M. 0699499864

                                              MDommarie@aol.com

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Rendez-vous culturels à Argenteuil

Mardi 8 mars à 18 h.30

 au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire De Racisme » à paraître aux éditions du Seuil

 

jeudi 20 janvier 2022

Préfet de police de Paris, manifestations, un obstacle supplémentaire mis au droit de manifester

 

Une décision susceptible de multiplier en tout cas le nombre de manifestants

 

 

La préfecture de Paris n’a pas donné l’autorisation pour la manifestation des enseignants prévue aujourd’hui jeudi 20 janvier dans la capitale. La raison ? Les organisations syndicales ne l’auraient pas déclarée à temps.

Ça ne plaisante pas avec les délais chez les autorités… sauf quand il s’agit du ministre qui pond son protocole scolaire la veille pour le lendemain.

Finalement, la préfecture ne l’interdira pas, sans l’autoriser pour autant…