La Cave à Argenteuil, l’auditorium et ses annexes, des lieux sous utilisés à Argenteuil, une communication pas à la hauteur

Un lieu qui pourrait être un espace remarquable de culture

 

 

Vendredi dernier, le spectacle « Construire un feu » a eu lieu à La Cave, une salle de spectacle de petite dimension. On ne peut que regretter que ce spectacle adapté d’une nouvelle de Jack London n’ait bénéficié que d’un public restreint dans cette petite salle pourtant. Ce fut apparemment un très bel évènement mêlant théâtre, musique, et dessin reproduit sur écran en temps réel. Oui vraiment, comment une ville de 115 000 habitants, et une zone d’agglomération de 200 ou 300 000 habitants ne peut pas recruter des spectateurs pour faire salle comble dans une salle de 145 personnes assises. La municipalité doit rapidement se pencher sur la question.

         Et puis comment accepter que l’ensemble du lieu soit largement sous employé ? Un lieu qui comprend au-delà de l’auditorium en question, un espace bar de très grande dimension, et bien sûr également la magnifique salle voûtée médiévale de 60 places.

         Voilà un lieu à utiliser à plein qui offre toute une gamme de possibilités pour des réunions, des conférences, des rencontres.

         On ne voit pas ce qui peut y faire obstacle. À moins que la municipalité communique aux habitants ses raisons…  DM

 

Argenteuil, Salon du Livre et des Lecteurs 2024, règlement de compte personnel honnête à l’encontre d’une municipalité sectaire et a-culturelle. Dominique MARIETTE

 

Indigne

 

 

Voilà une dernière brève à propos du dernier Salon du Livre et des Lecteurs organisé ce week-end dernier par l’association Sous les couvertures avec le seul soutien d’un établissement de la Ville, le lycée Georges Braque d’Argenteuil.

         Bien évidemment, je m’exprime ici à titre totalement personnel.

         Une nouvelle fois la municipalité a été complètement absente dans l’organisation de cet extraordinaire évènement. Certes, nous avons bénéficié de 3 banderoles à apposer dans la commune, « comme chaque association » nous a-t-on dit. Mais rien sur Ma Ville, le mensuel municipal ; rien sur l’affichage électronique, rien sur le site internet. Certes cette année, nous avons multiplié par cinq le nombre de membres de la municipalité présent… en tant que visiteur à titre privé : un l’an passé, cinq cette année ! Lorsque nous avons demandé un soutien logistique de… dix tables, il nous a été répondu que la Ville n’en avait pas à disposition ce week-end là !

         Mais il y a pire. Ce week-end d’organisation du Salon « tombait » au même moment que celui de la « Nuit de la lecture ». Apparemment, elle a connu le succès, et on ne peut que s’en féliciter. Mais tout de même. Une fête du Livre d’un côté, et une fête du Livre de l’autre. Pas de possibilité d’unir les deux évènement en permettant une grande dynamique commune ? Non apparemment. Lorsque l’on ne veut pas, on ne veut pas.

         Tout cela est indigne. Indigne pour la centaine des bénévoles qui se sont investis, quelque soient leurs douleurs, dans la réussite de ce Salon. Indigne pour les habitants pour lesquels l’effort et l’engagement de culture sont essentiels. Bref, indigne pour la Ville où a eu lieu un tel évènement et d’une telle ampleur organisé dans un établissement scolaire, une situation UNIQUE dans le pays pour un tel Salon du Livre ! DM

Le Salon du Livre « Sous les couvertures » s’est achevé après deux jours de bonheur : un succès de la volonté

La volonté du partage et de l’Éducation populaire

 

 

Dans la solitude, mais avec la volonté de réussir, le Salon du Livre et des Lecteurs qui a eu lieu ce week-end au lycée Georges Braque d’Argenteuil a été un succès. Sans doute moins de monde, mais un engagement égal, et la satisfaction de tous les participants et visiteurs.

         Oui, quel bonheur de pouvoir échanger, se mêler, et finalement fraterniser par le Livre, adultes et jeunes heureux de participer à ce grand évènement.

         Ce nouveau succès a dû franchir bien des obstacles. Hormis celui du lycée qui nous accueillait, nul soutien des institutions. Il a fallu assurer la communication, diffuser les 35 000 « flyers » du programme, trouver seuls le matériel nécessaire...

         Il a fallu avancer l’évènement. Le froid est arrivé. Le pouvoir d’achat en a pris un coup ces derniers temps… On arrête là.

         Mais il y eut une nouvelle fois la volonté d’une association de réussir, de franchir les obstacles, bref de vaincre l’adversité. En tout cas, le bilan est excellent, et démontre que lorsqu’il y a la volonté tout devient possible. (Bilan à suivre) DM