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samedi 14 août 2021

Argenteuil, agents territoriaux, passe sanitaire, embrouilles en vue, la solidarité plus que jamais

 

Municipalité et direction doivent trouver devant eux des travailleurs pleinement solidaires

 

Il y a quelques jours, la direction générale de la Ville d’Argenteuil a diffusé une notre auprès des agents à propos des services communaux et donc des agents concernés par l’obligation du passe sanitaire, des tests négatifs, et du calendrier prévu de l’offensive contre les travailleurs.

         À l’image de ce qui se fait habituellement à Argenteuil, dans cette note, nulle introduction s’adressant véritablement aux agents de la Ville, nulle argumentation, mais seulement la déclinaison sèche et administrative des décisions gouvernementales validées par le conseil constitutionnel.

         Pour la direction générale et la municipalité : doigt à la couture du pantalon et application ! Régime de la caserne !

         Derrière ce qui est annoncé, il y a bien des problèmes en suspens que les rédacteurs ne soulèvent même pas.

         En attendant, les travailleurs ont intérêt de discuter collectivement de tout cela. Et pour cela, en particulier, d’avoir toujours en tête l’idée suivante que nous avançons dans un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine : « … il y a bien des travailleurs indignés par ces menaces. Il faudra désormais tout faire pour empêcher que les patrons, ou les directeurs d’entreprises passent aux actes. C’est aux travailleurs qu’il revient de régler entre eux les problèmes éventuels. Ils ne peuvent accepter que l’un d’entre eux, sous prétexte qu’il n’est pas vacciné ou pas en mesure de présenter son passe, soit licencié ou, ce qui revient au même, privé de salaire. Face à de telles mesures, le patronat doit trouver devant lui des travailleurs pleinement solidaires. » DM

 

N’hésitez pas à me transmettre toutes vos interrogations et vos informations sur comment la direction générale de la Ville compte sérieusement mettre en place l’affaire. DM

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2765, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217 :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nos prochains rendez-vous :

Le 11, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands. (Toujours pas d’information officielle)

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

vendredi 13 août 2021

Passe sanitaire, obligation vaccinale : la loi est passée, la colère reste. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Passe sanitaire, obligation vaccinale : la loi passe, la colère reste

11 Août 2021

Samedi 7 août, les manifestations contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale ont regroupé 237 000 personnes dans plus de 150 villes d’après le ministère de l’Intérieur.

Le gouvernement a monté en épingle la présence de l’extrême droite, notamment autour d’une pancarte imbécile et clairement antisémite brandie par une ancienne membre du Front national à Metz. Après l’ouverture d’une enquête, celle-ci a été interpellée sur ordre du préfet de Moselle, à la demande du ministre de l’Intérieur. Le gouvernement voudrait discréditer le mouvement de protestation en assimilant l’ensemble des manifestants à l’extrême droite.

Dans de nombreux cortèges, celle-ci est en effet très visible, des royalistes aux identitaires au crâne rasé. À Paris, chaque semaine, Philippot défile en tête d’un des cortèges où se retrouvent Dupont-Aignan et tous ceux qui, dans cette mouvance, tentent d’exploiter le mécontentement.

Mais il y a aussi dans les cortèges des gilets jaunes, des restaurateurs, des pompiers, des soignants, tous ceux qui se sentent visés directement par le gouvernement et qui veulent exprimer, au-delà de leur rejet de l’obligation vaccinale, celui de sa politique. Macron mène une opération politicienne pour prouver sa capacité à imposer des mesures autoritaires aux travailleurs et préserver les intérêts du grand patronat. Le fait que le passe sanitaire soit exigé pour boire un verre à l’air libre, sur une terrasse de bistrot, mais pas dans les transports en commun pour aller travailler, en est une illustration.

Exprimer sa colère en manifestant contre cette loi sanitaire est plus que légitime, mais pour les travailleurs est-il possible d’en rester là ? Dans les manifestations, le slogan « liberté » est l’un des plus repris. Ce n’est certes pas le plus clair car de quelle liberté s’agit-il ? Celle des grands groupes pharmaceutiques comme Pfizer ou Moderna d’augmenter le prix de leurs vaccins ? Celle-là, il est indispensable de s’y opposer pour que la majorité de l’humanité, y compris dans les pays les plus pauvres, puisse avoir celle de se vacciner, de se soigner. Des contraintes, des obligations, des mesures autoritaires devront être imposées aux capitalistes, aux licencieurs, aux industries pharmaceutiques et aux multinationales qui jouent avec la santé et la vie des gens pour encaisser le maximum de profits.

Un autre slogan récurrent est « Macron dégage, Macron démission ». Il traduit le premier sentiment de colère qui se tourne naturellement contre le pouvoir exécutif. Mais alors que les Philippot et autres Dupont-Aignan peuvent tout à fait l’utiliser à leurs propres fins, les travailleurs doivent aller plus loin, car ils ont d’autres objectifs à mettre en avant. Derrière le serviteur Macron, il y a une classe sociale, la bourgeoisie et son système économique, le capitalisme : c’est à celui-ci qu’il faut s’attaquer, au-delà de celui qui n’en est que la façade interchangeable. Pour imposer leur droit de vivre, d’avoir un emploi et un salaire correct, les travailleurs devront se battre sur leur terrain, mettre en avant leurs propres revendications, s’attaquer aux intérêts du capital.

                                     Christian CHAVAUX (Lutte ouvrière n°2767

 

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Nos prochains rendez-vous :

Le 11, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands. (Toujours pas d’information officielle)

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

AP-HP : quand des personnels se mobilisent. Une correspondance de notre hebdomadaire n°2767

AP-HP : rassemblement de protestation

11 Août 2021

Mardi matin 10 août, devant le siège de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, un rassemblement de protestation, à l’appel de la CGT et de FO, s’est tenu pendant une réunion du CHSCT sur la mise en place du passe sanitaire et de l’obligation vaccinale.

Alors que de nombreux travailleurs étaient assignés dans les services, une cinquantaine de manifestants se sont tout de même succédé au fil de la matinée.

À la sono, le ton était combatif contre le manque de moyens des hôpitaux et la façon dont le gouvernement se dédouane. Une laborantine racontait que, dans son service de 22 personnes, les cadres questionnaient, faisaient pression et avaient dressé un tableau des vaccinés et des non-vaccinés. Elle-même, faisant partie de la petite minorité qui refusait de s’y plier, avait eu le Covid lors de la première vague et gardait en mémoire le manque de prise en compte et de suivi de la part de sa hiérarchie. La plupart des discussions soulignaient le mépris social des dirigeants du pays.

                                                                 Correspondant LO

jeudi 12 août 2021

Passe sanitaire : refuser les sanctions. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2767 à paraître

 Refuser les sanctions !

11 Août 2021

La loi sur l’obligation du passe sanitaire et de la vaccination pour toute une série d’activités et de professions vise en grande partie les travailleurs. Les mesures répressives assorties à cette loi sont défendues et détaillées par la ministre du Travail en personne.

Ainsi à partir du 30 août, les salariés concernés, et ils seront des millions, en CDI, en CDD ou en intérim devront présenter leur passe sous peine d’être suspendus, sans salaire bien entendu et sans indemnité de chômage puisque, dit la ministre, « il n’y aura pas rupture du contrat de travail ». Et d’ajouter tranquillement qu’elle est « consciente que la suspension du contrat de travail et donc de la rémunération est difficile pour le salarié concerné ». La même ministre a rappelé par ailleurs que l’employeur pouvait aussi procéder à des licenciements.

Il est gratifiant pour l’employeur d’avoir à sa disposition cette menace de privation de salaire, sans frais ni procédure. Il est rassurant pour un directeur d’abattoir, d’usine, de supermarché ou d’hôpital, qui a envoyé les travailleurs au front sans protection, de pouvoir aujourd’hui désigner et punir des boucs-émissaires. Car c’est bien les employeurs qui détiendront le pouvoir de contrôle et de répression découlant de cette loi.

La ministre qualifie d’irresponsables les manifestants contre le passe sanitaire car, explique-t-elle, cette loi a été votée par le Parlement et validée par le Conseil constitutionnel. Le Parlement passe son temps à voter des mesures au bénéfice du grand patronat et le Conseil constitutionnel les approuve systématiquement. Il faut vraiment que les opprimés, et les travailleurs au premier chef, se révoltent et descendent dans la rue pour que, parfois, ces vénérables institutions votent des lois favorables aux petites gens ou abrogent des dispositions scélérates.

Parmi les manifestants désignés comme irresponsables et surtout parmi ceux qui les regardent avec sympathie, il y a bien des travailleurs indignés par ces menaces. Il faudra désormais tout faire pour empêcher que les patrons, ou les directeurs d’entreprises passent aux actes. C’est aux travailleurs qu’il revient de régler entre eux les problèmes éventuels. Ils ne peuvent accepter que l’un d’entre eux, sous prétexte qu’il n’est pas vacciné ou pas en mesure de présenter son passe, soit licencié ou, ce qui revient au même, privé de salaire. Face à de telles mesures, le patronat doit trouver devant lui des travailleurs pleinement solidaires.

                                                   Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2767)


 

Algérie : hôpitaux saturés et solidarité populaire

Solidarité aujourd’hui, diriger la société demain

Si les personnels des hôpitaux publics sont débordés et démunis sous la poussée du variant delta, ils sont avant tout victimes d’un pouvoir qui a laissé se dégrader ces établissements au profit des cliniques privées. Tout manque, le personnel, le matériel et le précieux oxygène nécessaire aux malades gravement atteints. La population écœurée et n’attendant rien d’un pouvoir qu’elle rejette, a, dans un élan de solidarité, multiplié les initiatives pour collecter des fonds, du matériel et des médicaments.

Les travailleurs et les classes populaires sont les seuls à déplorer l’état lamentable des hôpitaux, les seuls à chercher vraiment des solutions, car les privilégiés du régime, à commencer par le président Abdelmadjid Tebboune, se font soigner dans les meilleurs hôpitaux d’Europe.

Il ne peut y avoir de système de santé publique de qualité dans une société dominée par une classe bourgeoise qui s'accapare les richesses. Pour pouvoir se soigner et vivre dignement, les travailleurs doivent lui ôter son pouvoir de nuisance et diriger eux-mêmes la société.