Capitalisme toxique

 

Plus que jamais pendant les fêtes, méfiance, méfiance !

Selon une étude de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), qui a examiné la composition de plus de 2 000 produits vendus au sein de l’Union européenne, 20 % d’entre eux contrevenaient à la loi. Présentant des niveaux trop élevés en plomb, nickel, cadmium, etc., ils seraient susceptibles d’accroître les risques de cancers et de maladies dégénératives. Parmi eux, les produits électroniques, les articles de sport... et les jouets.

         Les capitalistes vous souhaitent de joyeuses fêtes !

Gaspillage : inhérent au capitalisme

 

Conseil antigaspi : lutter contre la gestion capitaliste de la société

 

 

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, le gouvernement mène une campagne pour culpabiliser la population. C’est gonflé, à l’heure où l’inflation oblige bien des familles à limiter leurs dépenses d’alimentation.

         Le gaspillage vient avant tout de la concurrence capitaliste, chaque industriel essayant de couler son concurrent en inondant le marché, sans savoir s’il pourra vendre toute sa production.

         Le seul conseil antigaspi qui vaille, c’est de lutter contre la gestion capitaliste de l’alimentation, comme de tout le reste.

Consommation, nitrites : le gouvernement propose, les industriels disposent

 

Les affaires des industriels de l’alimentation d’abord

 

 

Le gouvernement demande aux industriels de réduire de 20 % les nitrites, même pas de les supprimer, dans les produits alimentaires. Ils ont des effets néfastes sur la santé : l’Agence nationale de sécurité sanitaire a établi un lien avec le cancer colorectal. Mais les nitrites permettent des fabrications avec de la viande de moindre qualité, tout en leur donnant un aspect attrayant.

         Le plan sur cinq ans prévoyant de poursuivre la réduction des nitrites n’est pas contraignant pour les industriels. Ils refusent d'ailleurs toute obligation sur ce point, et le gouvernement leur laisse manifestement les mains libres pour agir comme bon leur semble. La santé de la population passe bien après les affaires des industriels de l’alimentation dans l’ordre des priorités gouvernementales.