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jeudi 24 mars 2022

Argenteuil, commerce, il faut une solution aujourd’hui, les élus peuvent y contribuer…

Et si les indemnités des élus aidaient le commerce du centre-ville…

 


Pour la municipalité, si la situation du commerce de centre-ville est aujourd’hui catastrophique, il faut attendre des jours meilleurs. Le projet Fiminco porte tous ses rêves. Oui, demain.

         Pourtant, et en attendant, pour offrir des produits pour des bourses plus remplies, des commerçants s’activent. Piccolo, Nature et Cacao, La Maison Héloïse…

         Alors, il y aurait bien une solution pour stimuler le développement de ces derniers commerces qui incontestablement intéressent une clientèle plus aisée. La voilà.

         Les édiles de la municipalité d’Argenteuil ne sont pas sur la paille. A leur salaire s’ajoute une indemnité qui n’est pas rien. Qu’il dépense chaque mois ne serait-ce que 20 % de cette dernière dans les commerces sus- mentionnés. Non seulement cela permettrait de remplir un peu plus le tiroir-caisse de ces commerces, mais cela permettrait à ces édiles de découvrir le centre-ville et surtout… ses habitants. DM

 

samedi 13 février 2021

Argenteuil, malbouffe, inertie sociétale et municipale

 

Les habitudes alimentaires révélatrices des inégalités sociales et de l’abandon des quartiers populaires

 


L’ouverture il y a quelques jours sur l’avenue Gabriel Péri d’une nouvelle boutique-« fast-food » vendant des « burgers » pas chers a entraîné de nombreuses réactions de protestation contre l’aggravation de problèmes de circulation routière sur une voie déjà difficile, mais surtout contre la tendance à la « kébabisation » des commerces du centre-ville. Cela s’aggravant alors que d’autres commerces s’adressant à d’autres habitants peu friands de « burgers » disparaissent. Lire à ce propos ce que nous écrivions hier à propos de la fermeture de la boutique « Nicolas ».

         Cette situation amène à réfléchir à différents niveaux.

         Il y a celui de l’évolution des goûts et des habitudes alimentaires. La jeunesse actuelle en général est plus attirée par la cuisine « fast-food » que par le pot-au-feu. Au-delà du problème de goûts différents, c’est certes un problème de santé publique. Les victimes de la « malbouffe » seraient en nombre plus important que celles dues au tabagisme. Et que fait l’École pour l’éducation de tous sur ce plan ? Le site internet de la Ville a beau régulièrement parler de la nécessité de la lutte contre l’obésité, les actes ne suivent guère.

         Sur ce plan, la responsabilité des collectivités locales est majeure. Le collège et le lycée pourraient être des moments de cette éducation alimentaire nécessaire, d’autant plus qu’il y a des établissements scolaires où ce sujet est au cœur des préoccupations. Je pense au lycée Georges Braque de la Ville. Mais la remise au privé d’une partie de la restauration scolaire du secondaire ne va, en revanche, pas dans le bon sens. Et n’oublions pas que les jeunes d’aujourd’hui sont les enfants des deux générations précédentes déjà éduquées aux enseignes de fast-food.

         À Argenteuil, ce que nous reprochons à la municipalité, c’est que cette question n’est ni au cœur de sa réflexion ni au centre de ses actes.

         Elle nous parle de sa volonté de redynamiser le commerce local. Soit, mais jusqu’à présent aucune réflexion n’a été menée publiquement sur le sujet qui nous intéresse présentement : quelle ville commerciale nous voulons ? Quelle ville de la diversité alimentaire ? Qu’en est-il localement du drame de la malbouffe ?

         Avec AB-Habitat qui dispose aussi de coques commerciales, la municipalité a le pouvoir de permettre l’ouverture de tel ou tel commerce, de l’encourager en particulier. La réalité de son action est loin des problèmes que nous soumettons ici.

         Ce ne sont pas les initiateurs de ces commerces décriés qui sont à blâmer, et encore moins les consommateurs. Le premier coupable est un environnement social et politique que ces problèmes n’intéressent pas vraiment. Il est vrai qu’ils concernent notre classe et ses différentes fractions, de génération, ou d’origine.

         Pour terminer, il m’est arrivé de manger un bon « burger-maison » avec de la bonne viande, dans le seul restaurant du centre-ville s’adressant à toutes les clientèles et à tous les goûts. Mais il fallait y mettre le prix. Certes, il était servi à table. Mais entre 15 ou 16 euros et les 2 ou 2,40 euros pour un « burger », il y a une sacrée différence… sociale de revenus.

         Vive la bonne alimentation pour tous ! Vive les salaires qui la permettent ! Que vive demain une société vraiment soucieuse de la santé de tous ! DM (demain, retour sur la question des transports et du « covoiturage »)

vendredi 25 septembre 2020

Commerce-Argenteuil : une affaire bien autrement compliquée

 

Une réflexion globale qui reste à être menée

 

Quand la boucherie Bernard jouait un rôle d'attraction avec le Presse-Papier

La municipalité s’est engagée à hauteur de 20 000 euros dans une opération de défense du commerce de proximité qui fait appel à une plateforme internet, « Sauve ton commerce ».

         Nous aimerions bien sûr connaître ce qu’il a fallu débourser à la plateforme elle-même. Mais cela n’est pas là l’essentiel. Si l’on a bien compris, il faut acheter des bons d’un montant de 25 euros pour un pouvoir d’achat de 30 euros. C’est comme à la fête de Lutte ouvrière. Cela dit, cela paraît quelque peu complexe.

         Cela part certes d’une bonne intention, mais ce n’est pas cela qui sauvera le commerce de proximité à Argenteuil.

         Un combat très difficile, mais qui nécessiterait une toute autre mobilisation, une réflexion importante de tous les acteurs, du volontarisme, une attraction des habitants aisés vers ces commerces locaux, et une hausse du pouvoir d’achat des milieux modestes qui forment la majorité de la population de la Ville. DM