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jeudi 1 juin 2023

Retraites, contre la réforme, le 6 juin : pour les retraites et les salaires ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 

Le 6 juin : pour les retraites et les salaires !

31 Mai 2023

Mardi 30 mai, Éric Coquerel, élu de La France insoumise et président de la commission des finances, a déclaré recevable la proposition de loi abrogeant le report à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite, déposée par le groupe LIOT, qui réunit des députés de droite et du centre.

 

 

Coquerel avait été saisi pour juger de la recevabilité financière de la proposition de loi de LIOT car, depuis plusieurs semaines, le gouvernement, Première ministre en tête, martelait qu’elle était inconstitutionnelle et ne pouvait donc être débattue à l’Assemblée, sous prétexte qu’elle entraînerait des dépenses supplémentaires pour l’État. Les macronistes voudraient bien en effet éviter un vote rendu bien incertain du fait de l’attitude d’une partie des députés de droite.

La décision de Coquerel ne garantit pas pour autant qu’un débat puisse avoir lieu le 8 juin, comme le calendrier parlementaire le prévoit. La présidente macroniste de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a assuré qu’elle « prendrait ses responsabilités » pour empêcher le vote de ce texte. Et de toute façon, même si la loi était adoptée par les députés, elle tomberait « dans les toilettes du Sénat », pour reprendre la formule d’un élu de droite favorable à la réforme des retraites.

Cela rend bien dérisoires les déclarations des dirigeants syndicaux qui, en appelant à une journée de mobilisation le 6 juin, lui ont fixé l’objectif de « gagner le vote d’abrogation de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale », comme l’a déclaré Sophie ­Binet, secrétaire générale de la CGT. Celle-ci s’est même dite prête à aller voir ensuite les sénateurs, assurant sans rire que le président du groupe LR, Bruno Retailleau, « n’ignore pas l’état de colère du pays face à cette réforme injuste, violente ».

Cette position, partagée par tous les dirigeants des confédérations, est dans la continuité de la politique menée depuis le début des mobilisations par l’inter­syndicale, limitant leur objectif à faire pression sur les différents rouages des institutions parlementaires. Le principal but des appareils syndicaux durant ces quatre mois était de prouver au gouvernement qu’il ne pouvait se passer de leur collaboration pour mener des attaques anti­ouvrières. En relançant début mai la mascarade du prétendu dialogue social, le gouvernement a montré qu’il avait reçu le message.

Les dirigeants syndicaux se préparent aujourd’hui à tourner la page. Parmi eux, celui qui le dit le plus clairement est le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Dans une interview au Journal du Dimanche le 20 mai, il a bien déclaré que « la bataille des retraites ne cessera jamais », mais en ajoutant que, pour autant, il préférait « obtenir des avancées concrètes pour les salariés plutôt que de poursuivre un but difficile à atteindre ».

Pour les travailleurs, les enjeux du mouvement contre la réforme des retraites sont tout autres. Même s’ils n’ont pas réussi jusqu’à présent à faire reculer le gouvernement, les millions de salariés qui ont participé aux manifestations et ont fait grève ont pu commencer à mesurer leur force. Pour parvenir à mettre en échec les attaques programmées par le patronat et le gouvernement à son service, c’est bien cette voie qu’il faudra prendre, celles des grèves et de l’organisation des travailleurs pour défendre leurs intérêts.

La journée de mobilisation du 6 juin doit être une nouvelle occasion de mettre en avant des revendications communes à l’ensemble du monde du travail, sur les retraites et les salaires, et d’affirmer que la bataille engagée doit se poursuivre.

                                                             Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2861)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 1er juin, de 18 h. à 18 h.30, esplanade du Val-Nord ;

-vendredi 2 juin, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

-et de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 3 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi, cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-dimanche 4 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 5 juin, de 18 à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 7 juin, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

vendredi 21 avril 2023

L’arrogance de Macron, faire plier la classe capitaliste responsable de la casse sociale. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

Macron à la télé : plus moche la vie

19 Avril 2023

Alors que personne dans la population n’en attendait rien, le petit monde médiatico-politique a fait semblant de croire que le discours de Macron de lundi 17 avril aurait une quelconque importance.

Macron n’avait rien à dire si ce n’est, sans surprise pour personne, qu’il compte bien poursuivre ses attaques contre les travailleurs et les classes populaires.

Nombre de commentateurs ou de politiciens parlent ou même s’indignent de sa déconnexion, de son arrogance, de son absence de remise en cause. Mais il n’y a là aucune surprise. Quand il s’agit d’imposer une loi contraire aux intérêts de l’immense majorité de la population, et qu’elle rejette comme telle, se justifier est superflu, tant le système politique permet de faire passer des mesures au service de la minorité capitaliste. La seule chose qui varie dans ce système dit démocratique est la compétence et le style des gouvernants pour enrober la réalité de la dictature sociale.

Macron n’a pas seulement brassé du vent. Quand il affirme que « cette réforme était nécessaire pour (…) produire plus de richesses pour la nation », il faut entendre par « nation » ceux qui comptent aux yeux du pouvoir : les riches. Il rappelle ainsi à l’électorat de droite et aux bourgeois son aptitude à aggraver l’exploitation des travailleurs. Et quand il poursuit en évoquant un « pacte de la vie au travail », cela veut dire faire encore plus pour « ramener vers le travail les bénéficiaires du RSA ». Les mesures, déjà en vigueur dans certaines régions, qui imposent aux allocataires du RSA de prendre n’importe quel poste sont une façon de les stigmatiser, mais aussi de tirer les salaires vers le bas. Il y a là une démagogie réactionnaire cherchant à diviser le monde du travail entre ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en ont plus. Il s’agit aussi de faire travailler une fraction de la classe ouvrière pour beaucoup moins que le smic. Son discours a été assorti des attaques habituelles contre les migrants, reprises ensuite, en encore plus odieux, par le ministre Le Maire. Là aussi, il s’agit d’une attaque contre les travailleurs et d’une tentative de division.

Chacun des chantiers évoqués par Macron contient ainsi une ou plusieurs mesures contre les travailleurs. Ce n’est pas seulement parce qu’il est arrogant et déconnecté, mais parce que c’est sa feuille de route, dictée par la classe capitaliste qui se moque bien de savoir si c’est lui ou un autre politicien qui l’appliquera.

« Malgré l’opposition rencontrée, je vais poursuivre ma politique et donc continuer et amplifier les attaques », a dit en substance Macron. Les derniers mois ont montré que les travailleurs aussi peuvent amplifier leur réaction. Car derrière Macron, il faut faire plier la classe capitaliste responsable de cette casse sociale.

                                            Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2855)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui vendredi 21 avril, de 9 heures 15 à 9 h.45 devant Intermarché-centre ;

-de 9 h.50 à 10 h.50 au marché Héloïse ;

-de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

 -de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 22 avril, de 10 h.15  à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-lundi 24 avril, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 26 avril, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n°231 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

La Fête de Lutte ouvrière, un grand moment de fraternité

 

Trois jours exceptionnels

 

 

La Fête de Lutte ouvrière se tiendra à Presles le week-end de Pentecôte, les 27, 28 et 29 mai. Spectacles et culture, stands de jeux et de repas sont au programme. La fête est également un grand rassemblement politique, et un lieu d’échange entre celles et ceux qui veulent changer le monde. Notre camarade Nathalie Arthaud y tiendra deux meetings.

         La carte d’entrée, valable pour les trois jours, coûte 25 euros sur place, mais seulement 20 euros, pour moi jusqu’au jeudi 25 mai . Alors, réservez-la vite !


 

Achat de la vignette d’entrée à 20 euros pour la fête. Contactez-nous : MDommarie@aol.com, 0699499864