Polluants éternels : capitalisme toxique

 

Un problème supplémentaire qu’il nous léguera

  

Une enquête de presse révèle que les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), contenus notamment dans le Téflon ou le Gore-Tex, sont indestructibles, s’accumulent et se retrouvent dans l’eau, l’air, le sol ou notre sang. Ils sont toxiques et représentent un danger sanitaire en augmentant en particulier les risques de cancers des testicules, des seins ou des reins.

Ces substances sont produites depuis 80 ans et le danger est connu depuis plus de 20 ans mais les sites de production ou les rivières contaminées ne sont pas tous identifiés. Les industriels se contentent de contourner les risques d’interdiction en les renommant.

Pour ces capitalistes de la chimie, les profits passent bien avant la santé des populations.

Bolloré Logistics : nouvel incendie, nouveaux mensonges.

 

Bis repetitas

 

Lundi 16 janvier, en fin d’après-midi, un incendie a ravagé les entrepôts de Bolloré Logistics situés à Grand-Couronne en Seine Maritime, dans l’agglomération rouennaise. Il a brûlé 8 000 batteries au lithium. Le feu s’est répandu dans une entreprise voisine qui stockait 70 000 pneus. Un gigantesque panache de fumée s’en dégage encore. Les travailleurs ont été évacués en urgence mais pas les riverains.

         Face à l’inquiétude des habitants, le préfet Durand a répondu que le nuage issu de la combustion de milliers de pneus et surtout de tonnes de lithium ne représentait aucun danger. C’est le même préfet qui avait expliqué que le panache de l’incendie de Lubrizol n’était pas vraiment toxique. Autrement dit c’est le même menteur, qui ment à nouveau.

         Quant à Bolloré Logistics, qui appartient au multimilliardaire du même nom, il apparaît que la sécurité des travailleurs et de la population passe encore une fois après les profits.

Catastrophe aérienne : Vol AF447 : Airbus et Air-France intouchables ?

 

Des économies de matériel réalisées pour maximiser les profits

 

 

Treize ans après le crash du vol Rio-Paris, dans lequel 228 personnes étaient décédées, le parquet s’est rangé du côté d’Airbus et d’Air France laissant entrevoir leur relaxe à l’issue du procès.

         Toutes les manœuvres de ces deux grandes entreprises pour retarder le procès et dégager leur responsabilité semblent aboutir. Les pilotes rendus pourtant incapables de maîtriser leur avion en raison du dysfonctionnement de sondes mesurant la température et l'altitude, et morts dans la catastrophe, deviennent les boucs-émissaires dédouanant les économies de matériel réalisées pour maximiser les profits.

         Les proches et les familles ont de quoi être révoltés.