Carburants : les prix reflambent, Le Maire impuissant devant les profits de Total et cie

 

Son arme : il redégaine le pistolet à eau

 

Le ministre de l'Économie Le Maire a annoncé le vote d'une loi pour autoriser la vente à perte dans les stations-service à partir du 1er décembre. Elle n'obligera à rien, ou sera utilisée ponctuellement par les grandes surfaces pour de opérations de publicité.

         L'automobiliste continuera d'être essoré, la spéculation continuera de remplir les coffres de TotalEnergies et de tous les profiteurs du secteur, et le gouvernement continuera de discourir sur sa prétendue guerre pour le pouvoir d'achat.

Carburants : pompes à profits

 

L’essence du capitalisme

 

 

Face au niveau des prix du carburant, le gouvernement a reçu les capitalistes du secteur, non pour leur imposer quoi que ce soit, mais pour discuter prix du litre.

         Côté géant du pétrole, Total promet de maintenir le plafonnement à 1,99 € le litre « tant que les prix resteront élevés », soit un prix encore plus élevé que l’actuel ! Côté distributeurs, on pleure sur le fait qu’on fait déjà le maximum d’efforts et on promet des mesures promotionnelles en fin de mois ou le week-end.

         Bref, le gouvernement demande, les capitalistes expliquent que ce n’est pas possible, et tous préparent les automobilistes à continuer à se saigner pour se déplacer.

Carburants : flambée d’hypocrisie

 

Sur l’air de « Tout va très bien madame la marquise »

 

 

« On ne s'attend pas à avoir une flambée des carburants dans les prochaines semaines », a déclaré Élisabeth Borne, qui n'en sait strictement rien.

         En fait cette flambée a déjà atteint les pompes avec des prix qui se sont envolés précisément au moment des vacances, autour des deux euros le litre comme dans la station la moins chère d’Argenteuil, sans que le gouvernement n'y trouve à redire. Ni à la spéculation, ni au monopole des géants pétroliers, à commencer par TotalEnergies, qui fixent les prix et se remplissent les poches en prenant dans celles des travailleurs avec la complicité active des États.