A
propos d’un article du Parisien-95 concernant une petite commune du Val d’Oise,
pas la seule où l’on trouve ce genre de tableau. Vous pouvez chercher où.
Vous
avez dit « ailleurs » ?
«Il est question de dépressions
en série, de mises au placard, de départs, de mission ou de mise en
disponibilités, de pleurs dans les couloirs, mais aussi d’une tentative de
suicide… ». Voilà le tableau très sombre décrit dans le Parisien 95, de ce
qui se passe chez les territoriaux.
Le 3ème en a eu des sueurs
froides.
Cela se passe à Vémars. Ouf, le
3ème respire !
Un
certain nombre de brèves concernent la hiérarchie. De haut en bas
A
tout « seigneur » tout « honneur » :
Crocodile !
C’est presque avec des trémolos
dans la voix que le maire a parlé lors du dernier conseil municipal, des
travailleurs qu’il avait été obligé, dit-il, de licencier depuis deux ans.
« Cela m’a empêché de
dormir » « C’était épouvantable… ».
Pour faire face au manque criant
de personnel dans de nombreux services, il peut stopper immédiatement tout licenciement
et rappeler ces travailleurs au chômage.
Un coup de fil suffira, et il
pourra enfin dormir !
Le
premier-adjoint :
Dans
de beaux draps
L’adjoint aux finances qui vient
de bénéficier d’une jolie augmentation a du mal à se rendre en mairie. Conséquence :
les parapheurs attendent sa signature, au point que dorénavant, il bénéficie
d’une option « télétravail ».
Ce n’est pas trop dur de signer
sous les couvertures ?
Puis
le directeur de « cabinet ». c’est le Parisien-95 qui le dit :
« Chicken
Run »
Au tribunal de Pontoise, le différend
entre la tête du cabinet du maire et un soutien de ce dernier embauché après sa
victoire aux municipales de mars 2014 s’est terminé par une victoire du
sous-sous-fifre.
Même si c’est dans une affaire
peu édifiante, la victoire du petit poussin pourtant pas brillant du tout,
contre le grand coq fait toujours plaisir.
Passons
un échelon de la hiérarchie, du côté des adjoints du « grand »
directeur :
« L »
comme Loto
Repas froid ici, repas chaud là,
rien pour les adultes encore ici… La grande pagaille a continué dans les
écoles !
Le directeur du service doit se
prendre pour M. Loto : en guise de numéros, des noms d’écoles. On mélange
le tout ! Et l’on tire au sort : aujourd’hui pour telle école :
repas chaud, pour telle autre : repas froid… le lendemain, nouveau tirage.
On
descend encore :
N’aurait-il
pas besoin d’un petit matériel auditif ?
Le petit jeu de la municipalité
concernant des mouvements de grève dans les écoles inventés par elle de toute
part continue. Cela nous met en rage dans les écoles, les parents aussi.
À croire que quand le responsable
du service écoles va chercher conseil auprès de son chef, comme il le fait
systématiquement, il n’entend que d’une oreille ce que celui-ci lui dit et
qu’il fait en conséquence n’importe quoi.
Des
nouvelles de différents services :
Les
Ecoles :
Qui
ne mange pas finit par ne plus vouloir travailler
Résultat, de toute cette
cacophonie, dans certaines écoles, certaines d’entre nous n’ont rien eu à
manger certains jours.
Pendant ce temps, ils étaient où
eux ? Au resto… ?
Les
crèches
Méfiance
À propos des crèches, la
municipalité a utilisé le terme « redéploiement » lors du dernier conseil municipal.
Lorsque les travailleurs et les
parents entendent le mot « redéploiement », ils répondent tous
ensemble : « Résistance ! »
La
culture
Culture…
municipale
Au Figuier blanc, la municipalité
a réussi le coup de force de mettre sur le carreau de nombreux travailleurs. Le
Figuier a perdu ses feuilles.
Qu’ils se méfient. Le printemps
refleurira.
La
police municipale
Mieux
que la tunique, les congés sont pourtant sacrés
Le service « police
municipale » est en déliquescence. Le niveau des effectifs
« constaté » comparé à celui des effectifs
« théorique » est à un niveau de basses eaux record.
Quid pour prendre ses jours de
congé et de récupération ?
Et
une pensée pour les anciens travailleurs licenciés :
Courte-vue
anti-ouvrière
Puisque les indemnités chômage
sont à la charge de la Ville, le licenciement de nombreux travailleurs depuis
mars 2014 coûte finalement bonbon à la collectivité.
N’aurait-il pas été préférable de
les laisser en poste ?
Elémentaire.
A
propos des travailleurs de l’ex-Agglo qui viennent d’être intégrés dans le
personnel territorial communal :
C’est
eux qui l’écrivent !
Selon la délibération votée lors
du dernier conseil, portant sur l’intégration des travailleurs de l’ex-Agglo,
il est indiqué : «Ils conservent également, s’ils y ont intérêt, le
bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre
individuel, les avantages acquis en application de… ».
Donc, nos horaires ? Donc,
nos tickets-restaurants ?
Les
paroles, c’est comme le temps, cela s’envole…
Dans certains services relevant
de l’Ex-Agglo, la hiérarchie a indiqué qu’à partir du 1er avril il fallait
aligner les horaires sur ceux de la Ville.
Ouais, mais pourquoi ne
veulent-ils pas mettre cela par écrit ?
Cela devait être un Poisson
d’Avril !
La
municipalité pense très fort que si les agents territoriaux sont absents c’est
qu’ils ne sont pas vraiment malades. Nous reviendrons sur la question. En
attendant, une brève portant sur les « contrôles médicaux » :
Contre
les microbes, d’accord, mais pas contre les malades !
Petite enquête sur internet pour
savoir combien coûte un « contrôle médical » opéré par un médecin
d’une boîte spécialisée : entre 107 et 140 euros !
Combien coûte aux contribuables
d’Argenteuil ce genre de choses totalement inutiles ?