Banques : de faillite en faillite

La voie de la catastrophe économique

 

 

Après la Silicon Valley Bank et la Signature Bank, c’est au tour de la First Republic, 14e banque des États-Unis par la taille de ses actifs de s’effondrer. Valorisée à 40 milliards en novembre 2021, elle ne vaut quasiment plus rien aujourd’hui, son cours ayant plongé après le retrait de plus de 100 milliards de dépôts par des bourgeois petits et grands.

         Quelle sera la prochaine banque à faire faillite ? Ce qui est certain c’est que les déclarations rassurantes des autorités de chaque côté de l’Atlantique ne valent pas tripette.

         L’anarchie généralisée du capitalisme et le cancer financier qui la gangrène ne peuvent qu’amener à la catastrophe économique.

 

Banques : pléthore de millionnaires dans les banques

Quand le Titanic bancaire fonce vers l’iceberg

 

 

Qui a dit que les salaires n'augmentaient pas ? 369 financiers ont gagné plus d'un million d'euros chez BNP l'an dernier. Et la BNP est loin des records. Dans les grandes banques, les rémunérations dépassant le million sont légion : 619 pour la banque britannique Barclays ou 572 pour la Deutsche Bank.

         Après les faillites récentes comme celle du Crédit suisse, et alors que tout le système bancaire tangue, les banques distribuent des millions à leurs cadres financiers et des milliards aux actionnaires. Le Titanic bancaire fonce vers l'iceberg et compte sur les États pour lui fournir les canots de sauvetage.

 

Fraude fiscale : banques complices

En bandes organisées, c’est la nature du capitalisme

 

 

Quatre banques françaises, la Société générale, BNP Paribas, sa filiale Exane, Natixis et une banque britannique ont été perquisitionnées par le Parquet national financier pour avoir permis à leurs clients étrangers d’échapper à l’impôt sur les dividendes. Elles partageaient ensuite avec leurs clients les bénéfices de ces fraudes.

         La fédération bancaire française n’y voit rien d’anormal, accusant même la justice de nuire aux intérêts de la place de Paris. Car c’est une pratique répandue, et connue publiquement depuis plusieurs années : les bourgeois gros actionnaires sont des malfaiteurs en bande organisée et les banques leurs complices.

         L’évasion fiscale, légale ou pas, est constitutive du capitalisme.