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vendredi 3 mai 2024

Écologie : la véritable menace contre l’environnement et la planète, c’est le capitalisme. Il faut le supprimer. L’affirmer en votant pour la liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs

Écologie : la véritable menace contre l’environnement et la planète, c’est le capitalisme.

 

Les capitalistes, de drôles d'oiseaux contre les oiseaux et l'humanité

Le bilan du capitalisme dans le domaine environnemental est désastreux. Dominé par la recherche du profit maximum et le plus immédiat possible, ce système économique entraîne de graves pollutions, le gaspillage généralisé des ressources énergétiques ou minières de toute la planète, et des catastrophes industrielles majeures.

Il en va du climat et de l’environnement comme du chômage: tous les politiciens sengagent à trouver des solutions mais, une fois au pouvoir, ils sont bien incapables dempêcher les catastrophes annoncées, pour la simple et bonne raison que ce sont les grands groupes capitalistes qui détiennent les manettes de l’économie. Ce sont leurs décisions d’investissement qui structurent l’organisation de la production, de l’énergie, des transports, du BTP.

Tant que l’on accepte cette mainmise sur l’économie, on peut discourir sur la sauvegarde de la mer ou sur les énergies renouvelables, mais on parle pour ne rien dire. Les États se sont engagés à réduire les émissions de carbone mais, refusant d’imposer des mesures contraignantes aux industriels, ils se sont contentés de mettre en place un marché des droits à polluer que peuvent s’échanger les capitalistes. Pour que les capitalistes acceptent de se préoccuper de l’écologie, il faut que cela leur rapporte!

L’écologie fait maintenant partie de la stratégie publicitaire de tous les groupes capitalistes: cest à qui sera le plus «vert», le plus soucieux de développement durable. Certains fabricants en ont fait un argument de vente face à leurs concurrents. Pour dautres, l’écologie a été loccasion de trouver de nouveaux marchés, dans la construction de panneaux solaires ou d’éoliennes. Mais la révélation des fraudes au diesel organisées par Volkswagen et tous les autres constructeurs automobiles montre les moyens que les capitalistes sont capables de mettre en œuvre quand une réglementation fait obstacle à leurs profits.

Les politiques écologiques des gouvernements se réduisent en définitive à créer des taxes qui pèsent sur le budget des plus pauvres et à distribuer des subventions et des aides aux entreprises au nom de la transition énergétique, comme ils le font au nom de la compétitivité ou de l’emploi.

Quant au courant politique qui se réclame de l’écologie, il regroupe toutes sortes de tendances, qui vont de l’extrême droite à l’extrême gauche. Il attire de nombreux politiciens, qui utilisent l’écologie comme fond de commerce électoral mais se comportent, tels les élus d’Europe Ecologie- Les Verts, en opportunistes lorgnant des strapontins ministériels.

Nous pouvons être solidaires de certains des combats partiels menés par des écologistes sincères dans le cadre de la société actuelle. Mais, à la différence de nombreux militants écologistes, nous ne confondons pas la lutte contre les usages qui sont faits aujourd’hui de certaines techniques (énergie nucléaire ou organismes génétiquement modifiés dits OGM, par exemple) avec la lutte contre ces techniques elles-mêmes. Pour nous, c’est le fait que ces techniques soient entre les mains de la bourgeoisie et utilisées pour la recherche du profit maximum, sans aucun contrôle de la population, qui les rend dangereuses.

Même la question du nucléaire ne peut se discuter sans mettre en cause l’organisation capitaliste de l’économie. Le principal danger du nucléaire ne réside pas dans la technique elle-même mais, comme Fukushima l’a montré, dans l’irresponsabilité des entreprises qui la mettent en œuvre. Comme tous les autres capitalistes, les industriels du nucléaire mènent des politiques de réduction des coûts et ils sont prêts à économiser sur la sécurité pour augmenter leurs profits. Même si l’État reste son actionnaire majoritaire, EDF fonctionne avec la même logique, supprimant des emplois pour dégager des profits, ayant recours massivement à la sous-traitance et maintenant l’opacité sur l’état de ses installations.

Sur toutes les questions écologiques, une politique concertée et planifiée à l’échelle de la planète serait nécessaire. Or le propre du capitalisme est que rien n’est organisé, concerté, anticipé et planifié à l’échelle de la société. C’est le règne de la concurrence et de l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général. Seules les lois du marché et la recherche du profit inspirent les décisions des capitalistes.

Mettre fin à ce système, irresponsable vis-à-vis des ressources de la planète comme il l’est vis-à-vis de l’humanité tout entière, est bien la seule manière conséquente de se battre pour une société respectueuse de son environnement.

 

samedi 13 avril 2024

Chaud le climat, chauds les profits

 

Se débarrasser du capitalisme, la seule voie

 


 

Copernicus, l’observatoire du changement climatique de l’Union européenne, signale qu’un nouveau record de chaleur dans le monde a été atteint au mois de mars, pour le dixième mois consécutif. Il s’agirait même du mois de mars le plus chaud jamais enregistré.

         À ces records de température de l’air s’ajoutent ceux de la surface des océans, facteurs de vents violents et de pluies torrentielles. Pendant ce temps, ça gaze pour les profits des industries émettrices de CO2 !

         Plus vite la classe ouvrière débarrassera la planète du capitalisme, plus vite l’humanité pourra la sauver et se sauver avec.

lundi 8 avril 2024

IRM Iseult : le progrès corseté par le capitalisme

Comme le monde pourrait être joli…

 

 

Après plus de vingt ans de recherches qui ont mobilisé 200 personnes, le scanner IRM le plus puissant jamais fabriqué, appelé Iseult, a donné des images du cerveau d’une netteté extraordinaire. Celles-ci permettront une meilleure compréhension de la physiologie cérébrale, une détection plus précoce des anomalies et une efficacité plus grande dans le combat contre les maladies neurodégénératives.

         Mais les hôpitaux ne sont pas près de pouvoir disposer d’Iseult : faute de budget suffisant, beaucoup n’ont même pas les moyens de se doter d’IRM moins performants et moins chers… Pourtant, à 70 millions d’euros l’exemplaire, Iseult reste beaucoup moins cher que les canons, les bombardiers et autres équipements militaires dernier cri. La science avance, mais la société, elle, continue de s’enliser.