Affichage des articles dont le libellé est automobile. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est automobile. Afficher tous les articles

mardi 7 novembre 2023

États-Unis : victoire partielle d’une grève partielle

États-Unis : victoire partielle d’une grève partielle

01 Novembre 2023

Après plus de quarante jours de grève de dizaines de milliers d’ouvriers de l’automobile, les patrons des trois grands constructeurs historiques (Ford, Stellantis, dont fait partie Chrysler, et General Motors) ont fait des offres, que la direction du syndicat UAW a acceptées.

Ces accords portent sur les nouveaux contrats de travail collectifs prévus pour les quatre années et demie prochaines. La grève continue tant qu’ils ne sont pas ratifiés par les 145 000 salariés adhérents de l’UAW dans ces trois entreprises, au cours de trois votes distincts, mêlant les ouvriers des usines en grève et ceux qui n’ont pas été appelés à s’y joindre par le syndicat. Si un de ces accords était rejeté par les travailleurs, la grève continuerait dans cette entreprise.

L’UAW qualifie ces trois accords – similaires dans leurs grandes lignes – de « victoire historique ». Il est certain que, sans leur détermination, les grévistes n’auraient pas obtenu 11 % d’augmentation immédiate de leur salaire horaire ; avec la perspective qu’au bout des quatre ans et demi du nouveau contrat l’augmentation, indemnité inflation comprise, sera autour de 30 %. Il faut toutefois rappeler que l’inflation subie les deux années passées a été de 20 %...

Les grévistes n’ont pas réussi à arracher l’abolition du statut dérogatoire, qui permet aux patrons de sous-payer les nouveaux embauchés et de diviser ainsi les travailleurs. Mais ils ont obtenu la réduction de la durée passée dans ce purgatoire avant de toucher une paye entière.

Autre élément à mettre au compte de la mobilisation : le syndicat a obtenu le droit d’appeler à la grève contre une fermeture d’usine. Auparavant, une telle grève aurait été considérée comme une rupture du contrat collectif, ce que l’UAW s’est bien gardé de faire lors des nombreuses fermetures d’usine de ces dernières années.

Ce qui a été gagné face à un patronat puissant, bien que la grève soit restée partielle à cause de la politique syndicale, montre la force bien réelle de la classe ouvrière aux États-Unis.

                                                       Lucien DÉTROIT (Lutte ouvrière n°2883)

 

lundi 6 novembre 2023

PSA Mulhouse : Bienvenue aux prolétaires !

 

« Prolétaires de tous les pays, unissons-nous ! »

 

 

Une dizaine de camarades de l’usine de Trnava de Slovaquie sont venus renforcer les équipes de caristes du Montage. Nous avons des compétences communes qui permettent à la direction de nous utiliser d’un site à un autre.

         Nous avons aussi des problèmes en commun qu’on devra résoudre ensemble. Alors bienvenue à ces camarades et profitons-en pour tisser les liens nécessaires pour se faire respecter d’une direction qui nous balade.

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous certes encore lointain de notre banquet local à Argenteuil qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

mardi 31 octobre 2023

Salaires, États-Unis : la grève des travailleurs de l’automobile arrache une augmentation de salaire

 

Partout, la force des travailleurs, c’est la grève !

 


Après six semaines de grève dans l’automobile, le syndicat UAW vient de trouver un accord avec Stellantis (Chrysler), similaire à celui conclu avec Ford. Les travailleurs seront amenés à voter pour les approuver ou les rejeter.

         L’accord prévoit une augmentation de 25 % des salaires sur quatre ans et demi. C’est moins que les 46 % d’augmentation revendiqués initialement par la direction de l’UAW, qui n’a pas voulu utiliser toute la puissance des ouvriers de l’automobile en mettant toutes les usines en grève et encore moins en leur permettant de décider de la conduite de leur grève. Toutefois ce résultat représente une augmentation substantielle qui n’aurait pas été arrachée sans cette grève partielle.

         Aux États-Unis, les patrons, même les plus puissants, ne peuvent se passer de travailleurs : là-bas comme partout, la force des travailleurs, c’est la grève !